XV de France. C'est la grande lessive par rapport à Ecosse - France 2014

Ce samedi, le XV de France débute le Tournoi des 6 nations avec la réception de l'Écosse au Stade de France (18h, France 2). Un premier match dont on attend beaucoup pour connaître l'état de forme des Bleus à quelques mois du mondial après une tournée de novembre mitigée et deux semaines de préparation. Aussi, le sélectionneur tricolore Philippe Saint-André a décidé de faire majoritairement confiance au groupe vainqueur des Fidji et l'Australie il y a quelques mois, non sans avoir opéré quelques changements sur blessure. La continuité semble en effet être le maître-mot de PSA à l'heure actuelle...sauf si on regarde de plus près l'équipe alignée l'an passé face à ce même adversaire. Des quinze titulaires pour samedi, seuls cinq étaient présents sur le pré le 8 mars 2014 à Murrayfield dès le coup d'envoi : les valeurs sures Papé et Maestri en deuxième ligne, Damien Chouly en numéro 8, le centre Mathieu Bastareaud, l'ailier Yoann Huget.

Deux premières lignes totalement nouvelles

La première actuelle ligne n'a rien à voir avec celle de l'an passé. Domingo, Mach et Mas ayant quitté le groupe au profit de Menini, Slimani et Guirado, lequel était présent sur le banc il y a un an. Vous ne serez également pas surpris d'apprendre que la charnière a changé. Lancé dans le grand bain en 2014, Jules Plisson a disparu au même titre que Maxime Machenaud. Le premier a été supplanté par Camille Lopez, alors que Rémi Talès sera encore une fois remplaçant. À la mêlée, la concurrence est extrêmement féroce avec le retour de Morgan Parra, l'avènement de Sébastien Tillous-Borde et l'option Rory Kockott. Malgré de bonnes prestations en club, Machenaud peine à retrouver sa place. À l'instar de deux autres Maxime, Mermoz et Médard. Le Toulonnais et Toulousains avaient débuté l'an passé, mais leurs efforts n'ont semble-t-il pas suffi à leur assurer une place dans le XV de départ.

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Du côté de l'Écosse, l'arrivée de l'ancien technicien de l'ASM Vern Cotter a quelque peu fait évoluer l'équipe. C'est devant qu'on retrouve le plus de changements avec une première ligne totalement nouvelle. Grant, Lawson et Cross ont en effet laissé leur place à Dickinson, Ford et Murray. Avec respectivement 80 et 62 sélections, ces derniers vont amener de l'expérience. Contrairement à la deuxième et à la troisième ligne où seulement Richie Gray et Johnnie Beattie font figure d'anciens. Exit David Denton, Jim Hamilton et Kelly Brown et place au frère du Castrais Jonny Gray (8 sélections), Rob Harley (10 caps) et Blair Cowan (6 caps). On retrouve également cette inexpérience sur le banc avec un joueur sans sélection (Sam Hidalgo-Clyne) et cinq avec 10 apparitions ou moins. Il faut dire que le sélectionneur néo-zélandais a aussi dû conjuguer avec de nombreux blessés.

Prime à la jeunesse en Écosse

Duncan Weir forfait, c’est le talentueux ouvreur de Glasgow Finn Russell (5 sel.) qui aura les clés du camion avec Greig Laidlaw à la mêlée pour le guider. Ce dernier sera également le capitaine. Peu de changements à dénombrer dans la ligne d’attaque puisque Stuart Hogg n’a pas d’équivalent à l’arrière. Seymour et Dunbar ont aussi été reconduits alors que Tim Visser se place à l’aile où l’on trouvait en 2014 Sean Lamont (blessé). L’excellent Mark Bennett a lui gagné sa place au centre à la faveur de ses très bonnes prestations en Coupe d’Europe. Il profite aussi de l’absence de Matt Scott, touché à l’épaule.