Top 14 - Les 5 points à retenir de la victoire de Clermont contre Lyon en demi-finale
Aurélien Rougerie peut avoir le sourire, son équipe tentera de décrocher un nouveau Brennus le week-end prochain !
Le choc tant attendu aura bien lieu ! Clermont l'emporte face au LOU 33 à 13 et rejoint Toulouse en finale du Top 14 !

Du rythme, mais du déchet

Contre toute attente, ce sont les Lyonnais qui attaquent tambour battant cette demi-finale, grâce notamment à une très bonne gestion du jeu de la part de la charnière du jour : Baptiste Couilloud et Jonathan Wisniewski. Le jeune demi de mêlée donne du rythme et n'hésite notamment pas à utiliser ses avants pour ramasser et porter le ballon, tandis que son ouvreur alterne bien en utilisant à plusieurs reprises le pied pour solliciter le troisième rideau clermontois. Clermont tente également d'imposer sa patte et de montrer sa supériorité dans le jeu. Mais si les Auvergnats, portés par une paire de centre Wesley Fofana-Georges Moala intenable, se montrent particulièrement dangereux, ils commettent également de nombreuses fautes techniques. À l'image d'une touche manquée à quelques mètres de l'en-but ou d'un en-avant d'Arthur Iturria juste avant la pause. Un moment clé où les Clermontois auraient pu conforter leur avance. Un scénario qui rappelle celui du Stade Toulousain ce samedi soir lors de la première demi-finale face à la Rochelle. Des fautes, Lyon en commet aussi dès le retour du vestiaire avec deux percées qui ne vont pas au bout à cause d'une dernière passe mal assurée. Deux actions gâchées, ce qui leur coûtera cher par la suite. L'essai de Deon Fourie n'ayant pas été suffisant pour permettre au LOU de s'imposer. Le dernier essai de George Moala venant crucifier les Lyonnais : 33 à 13.

L'expérience de l'ASM

Malmenée durant la première partie de la rencontre, l'ASM ne tarde pas à réagir. Courant derrière le score après le premier essai de Liam Gill, les Clermontois font ensuite preuve de réalisme pour reprendre les commandes, grâce à trois pénalités de leur buteur Greg Laidlaw. Jusqu'à cette fulgurance des lignes arrières qui voit Damian Penaud terminer en terre promise. Une réaction digne d'une équipe expérimentée, qui a totalement étouffé les Lyonnais en fin de première période. Le LOU qui s'en sort finalement bien, accusant un retard de seulement huit points à la pause. Malheureusement pour les Lyonnais, la supériorité clermontoise prendra une nouvelle fois le dessus en seconde période avec un nouveau superbe mouvement de la ligne de trois-quarts de l'ASM, conclut cette fois-ci par Alivereti Raka. Jusqu'à cette dernière action terminée par George Moala.

Une mêlée auvergnate archi-dominatrice

Si les Lyonnais ont craqué alors qu'ils avaient débuté la rencontre de la meilleure des façons, c'est en partie à cause de leur mêlée. Un secteur où ils n'ont pas pu rivaliser face à l'attelage auvergnat formé par Falgoux, Kayser et Slimani. À l'expérience, les trois hommes ont complètement dominé leurs adversaires. Tout comme l'ont fait Uhila, Ulugia et Zirakashvili par la suite, face à leurs nouveaux adversaires, les Lyonnais ayant tenté de faire tourner pour pouvoir rivaliser dans ce secteur de jeu. En vain, puisque Clément Ric récoltera un carton jaune à la 51eme. Réduits à 14, les joueurs de Pierre Mignoni encaisseront d'ailleurs le deuxième essai de la rencontre.

Le roi Lopez

Timide en début de partie, l'ouvreur international Camille Lopez s'est ensuite réveillé et s'est montré déterminant pour son équipe. Comment ? Par l'utilisation de son jeu au pied qui lui a permis de trouver de belles touches dans le camp lyonnais. Une occupation du terrain très bien gérée par les Clermontois, puisqu'ils ont scoré quasiment à chaque fois qu'ils sont rentrés dans les 22 adverses. Camille Lopez a été également très bon dans l'animation du jeu. Il est notamment à l'origine des combinaisons qui ont emmené les deux premiers essais clermontois. Espérons qu'il gardera un tel niveau de jeu pour la Coupe du monde. Seul bémol : sa grossière faute (hors-jeu) à la 65eme minute qui lui vaudra un carton jaune et emmènera le deuxième essai lyonnais dans la foulée.

La Yellow Army

Ces demi-finales, c'est également l'occasion pour les supporters de montrer qui a le plus de voix dans le stade. La première bataille livrée entre Toulousains et Rochelais avait déjà été belle, mais celle menée par la Yellow Army face aux Lyonnais ce dimanche le fut tout autant. Un seizième homme omniprésent, qui a poussé du début à la fin son équipe jusqu'à la victoire. On ne doute pas qu'ils seront encore nombreux au Stade de France samedi prochain, eux qui espèrent revoir de nouveau le Brennus circuler Place de Jaude, comme en 2010 et en 2017.

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Sur la photo, Lhermet a l'air content.

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