WTF - Qui pour remplacer le phénoménal lanceur du Pilou-Pilou à Mayol ?

Vous ne connaissez pas son nom, mais sûrement son visage et son rôle. Cédric Abellon, le lanceur historique du Pilou-Pilou, va se retirer pour passer le micro dès la saison prochaine. Fini l’homme tatoué comme Mike Tyson mais sans le tigre, fini les plans-séquences sur lui à Mayol, fini les micros noyés dans un mélange de bave et de bière. C’est une figure de Mayol qui s’en va et pour l’occasion Mourad Boudjellal souhaite trouver son digne successeur. Mais Mourad ne fait jamais les choses à moitié. Là où un président de club mettrait Gérard, le dirigeant qui est en charge des chaussettes, à la chansonnette, Mourad, lui, lance un concours à la The Voice pour trouver son futur « faiseur d’ambiance ». Mais qui pourrait remplacer Cédric ? Toulon, doit-il moderniser le Pilou-Pilou qui ne fait plus peur à personne ? D’ailleurs, a-t-il déjà fait peur à quelqu’un ?

Omar Hasan

Un peu de fraîcheur dans un monde de brute, c’est la parfaite définition d’Omar Hasan. Sa carrière de chanteur lyrique peut amener un peu de renouveau au Pilou-Pilou qui ne fait plus peur à personne. La preuve, 87% des enfants d’écoles de rugby la chantent (source : Bernard du PMU du Boulevard de Strasbourg à Toulouse).

Le risque : que Mayol ressemble à Colombes avec Le Figaro jeté dans les tribunes.

Bilal Hassani 

Parce qu’il a représenté la France à l’Eurovision et bien plus encore. Bilal pourrait enfin voir des gens se lever devant lui à chacune de ses prestations, ce qui n’est pas un luxe après l’Eurovision. Si vous ne savez pas qui est Bilal Hassani et que vous ne regardez pas l’Eurovision, c’est que vous avez une meilleure vie que la mienne les samedis soir.

Le risque : qu’il commence par son fameux « bonsoir mayoooool » qui peut très vite énervé sur la rade.

Cedric Coll

Cédric Coll, qui aurait pu avoir le nom le plus cool si ses ancêtres n’avaient pas demandé 2 fois consonnes, peut remplacer l’autre Cédric pour lancer le Pilou-Pilou. Cédric Coll a fait de la chanson sa passion et l’a transmet à ses coéquipiers de Colomiers tous les jours. Alors pourquoi pas une guitare en bas ds tribunes ?

Le risque : le Pilou-Pilou doit faire peur et une version à la Fréro De La Vega donnera plus envie d’un barbecue sur la plage avec des chipolatas que de remuer de la viande sur le terrain. 

Sébastien Chabal

On l’a tous vu pousser la chansonnette au Hong Kong Sevens, qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour un peu de visibilité aujourd’hui. Sébastien Chabal est le client parfait pour le Pilou-Pilou : barbe, l’air méchant et le style de jeu établi au même moment que les tribunes de Mayol. Il fera fureur avec un micro et un tatouage, c’est rugby, c’est valeurs. 

Le risque : c’est un risque et un avantage. Sans lunettes de soleil, il fera peur. Avec, il ressemblera à Sébastien Tellier.

WTF - Déguisé, Sébastien Chabal pousse la chansonnette pour une publicité [VIDÉO]

Emmanuel Macron

Le président de la République française s’est largement illustré pendant sa campagne grâce à un cri venant du fond du cœur : « Parce que c’est notre projet ». On sait donc qu’il est capable de crier malgré le port d’un costard. Alors pourquoi pas un petit « parce que c’est notre Mayol » ?

Le risque : que le match soit décalé d’une heure si le président part sur un discours.

Daniel Herrero

Et pourquoi pas ! Il lancerait le Pilou-Pilou à sa sauce, lui qui a bien connu les dimanches à Mayol qui étaient loin d’être le jour des mariages. Il ferait vivre ce cri de guerre avec amour et passion, redonnant envie aux gens de venir au stade et relançant par la même occasion le nombre de licenciés… aux cours de théâtre. 

Le risque : pas sûr de comprendre mieux les paroles avec Daniel au micro.

Les enceintes de la Paris la Defense Arena

Voilà un moyen moderne de dépoussiérer le Pilou-Pilou ! Les enceintes du stade du Racing 92 permettent de couvrir le bruit des supporters, donc pourquoi ne pas chanter le Pilou-Pilou. On mettrait des machines à lancer des journaux, des buvettes à libre-service et un guichet automatisé à l’entrée. Parfait pour la jeunesse qui pourra même regarder le match sur son smartphone depuis les tribunes tout en appuyant sur « applaudir » ou « siffler ».

Le risque : que ça arrive vraiment.