6 Nations - XV de France. Jacques Brunel : ''Je remercie Pierre Mignoni de l'avoir ressuscité''
6 Nations - Jacques Brunel est revenu sur la composition du XV de France.
Le sélectionneur du XV de Jacques Brunel explique pourquoi il a titularisé Lionel Beauxis, Marco Tauleigne et Geoffrey Doumauyrou contre l'Ecosse.

6 Nations 2018 - La composition du XV de France face à l'EcossePour défier l'Écosse à Murrayfield, le sélectionneur du XV de France Jacques Brunel souhaitait "conserver l'ossature de l'équipe pour travailler dans la continuité. Dans l'état d'esprit, on n'a pas grand chose à reprocher aux joueurs". Cependant, les blessures et certains choix tactiques l'ont poussé à faire des changements mais aussi à accorder sa confiance une fois de plus à certains éléments. Et si ce n'était pas prévu, c'est bien l'ouvreur de Lyon Lionel Beauxis, débarqué à Marcoussis il y a une semaine, qui sera titulaire aux dépens du jeune Toulonnais Anthony Belleau. Il regrette cependant que Matthieu Jalibert n'ait pas pu continuer dans le Tournoi. "Sa blessure aurait pu arriver à n'importe quel joueur. Ce n'est pas une question d'âge. Il est cependant dommage que l'on ait pas pu voir sa progression durant toute la compétition." Beauxis, lui, n'a plus rien à prouver mais il aura tout de même un rôle à jouer.

On pense que les conditions climatiques ne seront pas très bonnes. On peut penser que sur le début de la partie, son expérience et son jeu au pied peuvent nous aider à soulager l'équipe si la pression est un petit peu forte. Je ne pense pas que ce soit une déception pour Belleau. Je lui ai donné l'explication, il a très bien compris pourquoi on avait choisi Lionel Beauxis. On connaît le talent de Beauxis. Il n'a pas toujours exprimé ses qualités au plus haut niveau. Il n'a pas eu la continuité dans ses performances. Il a montré de très belles choses avec Lyon depuis le début de la saison. C'est la raison pour laquelle il est là et pas d'autres. On a confiance en lui. Il est bien, serin. Il a montré un bon état d'esprit. J'ai remercié Pierre Mignoni parce qu'il l'a "ressuscité". A Bordeaux, il ne trouvait plus une place qui pouvait le mettre en valeur. Il a retrouvé son pétillant au LOU.

Tauleigne incertain

À l'inverse, l'ancien entraîneur de l'UBB n'a pas aligné Louis Picamoles contre les Écossais suite à la blessure de Kévin Gourdon. C'est le Bordelais Marco Tauleigne qui a été préféré au joueur de Montpellier. "Il était là et on l'avait choisi au départ. J'avais dit à Louis que son début de saison ne correspondait à son talent. Il était en-dessous. Il a eu une réaction dernièrement et a montré sur le dernier week-end qu'il a l'intention de revenir à son meilleur niveau. Louis doit nous apporter quelque chose en deuxième période." Le Montpelliérain pourrait cependant être titularisé puisque Marco Tauleigne n'a pas passé une très bonne nuit et ne va pas s'entraîner ce matin. "On prendra la décision demain matin. S'il est forfait, un des deux troisièmes lignes entrera."

"Il faut que ça vive"

Le troisième changement est intervenu au centre de l'attaque avec la titularisation du Rochelais Geoffrey Doumayrou aux dépens d'Henry Chavancy. Cette fois-ci, pas de choix tactique mais une volonté de faire tourner au sein du groupe : "On n'avait a priori pas de raisons de changer Henry Chavancy. Il a été aussi actif que les autres. Mais on peut faire entrer un peu d'émulation dans le groupe où on a quatre centres. On amène une personnalité et un jeu peut-être différent. On va voir comment ça fonctionne. Il faut garder de la stabilité, mais aussi amener de la dynamique en interne." La situation est similaire pour le pilier Dany Priso, qui sera en aussi en tribunes après avoir été remplaçant. "Il a fait une entrée de qualité alors qu'il n'avait jamais joué à ce niveau-là. Il a été très bon en portant le ballon, et aussi en mêlée. On a trois piliers gauches très proches, dont Eddy Ben Arous. Il faut que ça vive et que ça bouge à l'intérieur."

Le joueur du Racing 92 aura un rôle important à jouer dans les rucks, un domaine où les Bleus n'ont pas été bons contre l'Irlande. Ils ont perdu beaucoup de duels et de fait une vitesse qui ne leur a pas permis d'imposer leur jeu. Face au Chardon, Jacques Brunel espère que ses ouailles auront ainsi plus de ballon et qu'ils ne seront pas forcés de passer autant pas le sol. La deuxième ligne Iturria-Vahaamahina a été conservée et elle est également attendue dans un rôle offensif. "Une bonne deuxième ligne, ce sont des garçons qui assument leur rôle particulier, sur les phases statiques mais qui bougent aussi beaucoup et sont entreprenants. L'idéal c'est d'avoir 5 troisièmes lignes. Ce sont des garçons qui ont ces qualités. On a maintenu notre confiance mais on a besoin que Sébastien soit plus discipliné." Discpline, cohésion et détermination doivent être au rendez-vous si les Bleus veulent espérer l'emporter.

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On va se faire l'Ecosse et l'Italie, puis on perdra contre le PdG et l'Angleterre. Bernie & Co s'en féliciteront arguant que, dans cette conjoncture, c'est un très bon résultat. Mais une chose est sûre, Brunel n'est pas prêt de perdre sa moustache...

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