Les 5 raisons pour lesquelles la France ne va pas gagner le Tournoi des 6 nations
Les 5 raisons pour lesquelles la France ne va pas gagner le Tournoi.
Si nous souhaitons voir le XV de France marcher sur ses adversaires, il faut être réaliste : il n'est pas en position de remporter le Tournoi des 6 nations.
Si nous souhaitons ardemment voir l'équipe de France marcher sur ses adversaires et nous faire oublier ses déboires de 2013, il faut également savoir être réaliste : le XV n'est pas en position de remporter le Tournoi des 6 nations. Nous nous faisons ici l'avocat du diable en mettant en évidence les raisons pour lesquelles les Tricolores ne brigueront pas la première place de la compétition.

1. Parce que la France a rarement connu des années aussi catastrophiques que 2013

Huit défaites, un match nul pour deux succès contre l'Écosse et le Tonga. L'année 2013 restera dans les annales comme l'une des plus mauvaises du XV de France avec un ratio de 18,2 % de victoire. Si PSA a pu se consoler au mois de novembre avec le fait que cinq de ces matchs ont eu lieu face aux deux meilleures nations du monde, ce n'est pas l'Azerbaïdjan où le Luxembourg (sans vouloir faire offense à ces deux pays) qui attendent les Bleus. Ces derniers vont devoir se coltiner des Anglais, quatrièmes au classement IRB, sans oublier les Gallois, certes 6es derrière la France, mais double vainqueur de la compétition européenne. Mis à part l'Italie qui est 11e, tous les adversaires des Français sont dans le Top 10. Si l'on s'était basé sur les résultats de 2013, la France n'en ferait certainement pas partie.

2. Beaucoup de joueurs blessés

En plus du doute et de la pression inhérente à cette première rencontre décisive face aux Anglais, le XV de France devra évoluer sans quelques-uns de ses meilleurs éléments. Si beaucoup se réjouissent de voir Jules Plisson lors du Crunch, on est en droit de se demander si PSA l'aurait choisi si Camille Lopez avait été disponible et si Talès n'avait pas dû déclarer forfait au dernier moment. Le capitanat est également un second choix puisque Thierry Dusautoir, revenu à son meilleur niveau, a été touché lui aussi. Sans oublier Sofiane Guitoune, Jean-Marcellin Buttin et Florian Fritz.

3. Parce que les Gallois sont trop forts

« Tu ne peux pas être favori en ayant fini dernier du Six Nations 2013 ! On est outsiders. Les favoris sont les Gallois et les Anglais ». Philippe Saint-André a tout dit, cependant entre les Anglais et les Gallois, on peut légitimement donner un avantage aux seconds. Double vainqueur en titre du Tournoi, le Pays de Galles a tout pour réaliser un tour de force historique : être la première nation à remporter trois fois de suite la compétition à six nations. Le groupe est solide et expérimenté en dépit de la jeunesse de certains éléments aujourd’hui cadres dans le XV. La sélection ne manque également pas de leaders de jeu, et malgré les difficultés rencontrées par les provinces et la fédération galloise, elle continue d’être compétitive malgré deux courts revers face à l’Afrique du Sud et à l’Australie en novembre. Avec trois réceptions au programme, les Gallois vont sans doute rentrer dans l’histoire.

4. Les jeunes français manquent de compétition de haut niveau

En faisant confiance à des jeunes joueurs (Halfpenny, Cuthbert, North, etc.), le Pays de Galles récolte aujourd'hui les fruits de son pari. Lorsque les jeunes Gallois où les jeunes Anglais, finalistes et vainqueurs du Championnat du monde junior 2013, éclosent à tout juste 20 ans dans leurs clubs, leurs homologues français, qui stagnent dans un championnat Espoir « nul à chier », pour reprendre les mots de Guy Novès, mettent souvent 5 années de plus pour être au niveau international. Le débat est connu et les clubs, qu'ils soient de Top 14 ou de Pro D2, sont pointés du doigt parce qu'au lieu de faire jouer les jeunes joueurs potentiellement sélectionnables, ils préfèrent recruter des joueurs qui ne le sont pas. En témoigne les tableaux de statistiques compilés dans cet article.

5. Parce que la charnière n’a pas l’expérience des grands rendez-vous

S'il est, bien sûr, intéressant de voir Jules Plisson évoluer aux côtés de Jean-Marc Doussain, aligner cette charnière pour une rencontre aussi critique, c'est prendre un gros risque. Le risque de voir l'ouvreur du Stade français céder face à la pression et d'en prendre un coup mentalement si d'aventure, il n'était pas à la hauteur des attentes. Si Plisson venait à se blesser, il n'y aurait derrière lui aucun ouvreur de métier pour le remplacer malgré les bonnes performances de Doussain.

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  • TPhib
    85612 points
  • il y a 10 ans

Tu peux lire celui-ci pour te remonter le moral : Les 5 raisons pour lesquelles la France va gagner le Tournoi des 6 nations

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