Les 3 raisons de croire ou de ne pas croire en la victoire du XV de France face à l'Angleterre

Trois raisons de ne pas y croire :

• L’invincibilité des Anglais en 2016 : Le XV de la Rose a enregistré une série (toujours en cours) impressionnante de 14 victoires consécutives (!), dont la série de tests matchs cet été face aux vices champions du monde australiens, qu’ils ont par ailleurs de nouveau battu en novembre. Pas de quoi rassurer la troupe de Guy Novès avant d’aborder ce premier match du Tournoi.
• La météo : Hé oui, les conditions météorologiques peuvent être le facteur X de ce match. S’il venait à pleuvoir sur Twickenham samedi, soyez certains que Farrell & Co ne vont pas se priver d’arroser de chandelles le triangle d’arrière français. Particulièrement l’aile de Virimi Vakatawa, transfuge venu du 7, qui avait montré des difficultés sous les ballons hauts lors du Tournoi 2016, notamment face aux Gallois. Et puis, qui ne se souvient pas de cette demi-finale de Coupe du monde en 2003 jouée dans des conditions dantesques où le XV de France avait été puni par Sir Jonny…
• Parce que Dimitri Yachvili a pris sa retraite : Grand artisan de la dernière victoire en terre anglaise en 2005, le Yach’ alias le bourreau des anglais, avait ce jour-là mystifié le XV de la Rose avec son pied gauche magique en marquant les 18 points de la victoire. Heureusement (ou malheureusement) pour nos Bleus, ils peuvent aujourd’hui compter sur Jean-Marc Doussain, le petit taureau toulousain. Avec sa récente malchance face aux perces, Jean-Marc a autant envie de taper la pénalité de la gagne que Mike Catt avait envie d’arrêter Jonah Lomu en 1995, ou encore que Ribéry d’écrire une dictée. Avec Doussain, les Anglais peuvent être tranquilles, le spectre de Yachvili n’apparaîtra pas au-dessus de Twickenham.
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Trois raisons d’y croire :

• Parce que PICA : Titulaire d’un bac MUSCUUU en ayant obtenu un 19 en anglais, c’est tout naturellement que le numéro 8 indéboulonnable des Bleus a été désigné par Guytou pour être son indic, dans le but de jouer un mauvais tour à nos amis anglais. Mission accomplie, puisqu’en quelques mois il a réussi à berner tout le monde en donnant de sa personne auprès des journalistes anglais, histoire de ne pas de se faire repérer. Si l’on ne connaît pas la teneur des informations qu’il a réussi à chiper à ses coéquipiers, on sait en revanche que notre Loulou national est devenu copaing avec ce cher Dylan Hartley. Et ça, ce n’est pas un mince exploit.
• Parce que Baptiste SERIN : Il est là le poulain de Dimitri Yachvili (CQFD ?) ! Hé oui, Baptiste Griezma.. Serin est enfin titulaire et peut (va ?) nous faire gagner ce Crunch. Le retour de la French chatte, c’est lui. Cependant, plusieurs conditions vont dépendre de sa performance : 1) qu’il ne croise pas Lawes sur le terrain (ni son regard d’ailleurs, il serait capable de nous l'abîmer ; 2) qu’il évite de penser à Beauxis avant de tenter la pénalité de la gagne, là, c’est mort à coup sûr ; 3) qu’il continue de faire la petite fouine dans les rucks. Avec son duvet d’ado, il a clairement la tête de l’emploi pour ça en plus. Genre s’il peut s’amuser à chatouiller les oreilles de notre ami Farrell pour lui faire péter un boulon, ça serait cool. Bon, et si jamais il venait à être nul sur ce match, on demandera tous à ce qu’il soit remplacé par Antoine Dupont. Facile d’être sélectionneur en fait.
• Parce qu’on ne va pas se faire taper par une équipe avec un sélectionneur qui se pète la gueule dans sa salle de bain, on est au-dessus de ça nous (n’est-ce pas Mathieu Bastareaud ?)