INSOLITE. Double-projet : Cette championne olympique veut intégrer l’équipe de France de rugby à 7

Antoine Dupont a-t-il suscité des vocations ? Toujours est-il qu’après son titre olympique décroché avec le 7 de France, le meilleur joueur du monde 2021 à XV fut porte drapeau lors de la cérémonie de clôture des JO.

De Dupont et Épée à Léon Marchand, les Olympiens toulousains célébrés au Capitole ?

Mais au lendemain des Jeux, on apprend que la judokate Amandine Buchard souhaite aussi découvrir pleinement le monde du rugby. L’objectif de la médaillée de bronze des Jeux de Paris ? Les JO de Los Angeles avec France 7, en 2028 !

Sur ses réseaux sociaux, elle s’explique : "Vous me connaissez, j'aime casser les codes et mon âme de challenger me pousse à des défis inattendus pour explorer de nouveaux horizons. Alors je vous l'annonce, pour Los Angeles 2028, je me lance dans un double projet : me qualifier pour les Jeux en judo tout en tentant d'intégrer l'équipe de France de rugby !"

Ainsi, la jeune femme originaire du 93 cherche un nouveau club de judo, sous double-projet n’étant pas compatible avec le PSG Judo. "Le rugby a été mon activité ressource pour préparer les Jeux de Paris. Avec une période de saturation des tatamis, qui s'explique par l'enchaînement sans réelle coupure entre Tokyo et Paris, cette discipline m'a donné un second souffle et m'a apporté l'énergie nécessaire d'aller au bout le 28 juillet dernier et décrocher une médaille de bronze", poursuit Buchard.

La championne olympique par équipes va donc passer des tatamis aux terrains de rugby, comme elle le dit si bien.

Dans le même registre, on a récemment vu l’international gallois Louis Rees-Zammit tenter l’aventure au foot US et disputer son premier match de pré-saison avec une équipe de NFL ce week-end.

Mais au fait, quand est-ce que la fusée Louis Rees-Zammit fera ses débuts en NFL ?En matière olympique, on se souvient que Florent Manaudou avait tenté le coup du handball en 2016. Mais le champion de natation ne s’était jamais réellement imposé dans son nouveau sport, jusqu’à revenir à ses premiers amours en 2019, et décrocher l’argent à Tokyo et le bronze à Paris. Symbole de la complexité de changer de sport si tardivement, même pour un athlète de si haut niveau.