France U18. Deux anciens membres du staff mis en examen dans le cadre de la disparition de Medhi Narjissi
Deux anciens membres du staff de France U18 ont été mis en examen dans le cadre de la disparition de Medhi Narjissi. © Crédit photo : Screenshot youtube
L'ancien manager de France U18, Stéphane Cambos, et le préparateur physique, Robin Ladauge, ont été mis en examen pour homicide involontaire.

Le rugby français a vécu un été désastreux l'année dernière. Entre les accusations de viols contre Hugo Auradou et Oscar Jégou, les propos racistes prononcés sous l'emprise de l'alcool par Melvyn Jaminet, et la disparition en mer du jeune Medhi Narjissi.

Sud Ouest rapporte que le manager de l'équipe de France U18, limogé depuis, a été mis en examen pour homicide involontaire. Cela fait suite à sa garde à vue du 15 avril dernier au commissariat d'Agen

Le préparateur physique, Robin Ladauge, est aussi mis en examen pour le même motif. L'instruction doit maintenant décider si cette affaire est renvoyé devant un tribunal judiciaire ou non

Narjissi disparu l'été dernier en Afrique du Sud

Medhi Narjissi, joueur de 17 ans du Stade Toulousain, se trouvait avec l'équipe de France U18, en Afrique du Sud, lorsqu'il a disparu en mer. La délégation française s'était rendue sur la plage de Dias Beach, pour une séance de récupération

Cette plage est pourtant réputée pour sa dangerosité en raison de ses vagues houleuses. Sans même que les joueurs se baignent, juste les jambes dans l'eau, Narjissi a été emporté par l'une de ces vagues.

Une décision prise "sans considérer la dangerosité du site"

Un rapport interne de la FFR, mettait notamment en cause l'encadrement U18 présent lors du rassemblement. Selon le rapport, la décision d'organiser une séance de récupération sur cette plage "a été prise sans considérer la dangerosité du site."

Un autre rapport, commandé cette fois par la ministre des Sports, Marie Barsacq, n'avait pas été rendu public puisque versé au dossier judiciaire. Présenté à la famille de Medhi, son père Jalil, ancien talonneur, indiquait tout de même que "des fautes graves" avait été commises dans l'organisation du séjour.

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Pensée émue pour les parents de Medhi.

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