VIDEO. Marc Lièvremont monte au créneau face aux dérives du rugby français
Marc Lièvremont sur le plateau du Late Rugby Club.
L'ancien sélectionneur du XV de France Marc Lièvremont n'a pas mâché ses mots pour critiquer les dérives du rugby en France.

Évolution du rugby, commotion, formation : après les questions, quelles solutions ?Il n'y a pas que le XV de France qui va mal. Pour beaucoup, c'est le rugby dans son ensemble en France qui ne tourne pas rond. Ancien joueur, entraîneur puis sélectionneur et désormais commentateur, Marc Lièvremont a été le témoin privilégié de l'évolution de sa discipline. Il estime que le rugby a mal tourné. Invité sur le plateau du Late Rugby Club ce jeudi soir, il n'a pas mâché ses mots pour critiquer les dérives de ce sport en réponse au KO spectaculaire du jeune ailier de Clermont Samuel Ezeala face au Racing 92 le week-end dernier.
ASM Clermont : l'impressionnant KO du jeune Samuel Ezeala choque et interpelle le monde du rugbySelon lui, tout va mal à l'heure actuelle. "On s'est gaussé du football pendant des années et aujourd'hui on fait exactement la même chose avec les gamins." Selon lui, on donne l'illusion aux jeunes, voire aux très jeunes en allant piller les clubs, qu'ils vont pouvoir devenir pro un jour. "Il faut faire en sorte que les gamins soient plus connectés, arrêter de leur vendre du rêve. Parce que ce professionnalisme c’est dur, d’une certaine manière et il s’est décliné vers le plus bas niveau". Lièvremont d'évoquer des joueurs qui font passer la musculation avant la technique et leur éducation. Au bout du compte, il y aura beaucoup de casse et pas seulement à cause des blessures. Pour lui, la carrière rugbystique professionnelle devrait être quelques chose de rare, réservée à une élite. La formation est donc primordiale.

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Je vais briser ce beau concert de louanges. Je suis un fervent admirateur de Marc Lièvremont (ça ne court pas les rues) et hier soir, j'ai eu la sensation qu'il était un peu paumé. Ses propos ne me paraissent pas aussi cohérents qu'ils en ont l'air et surtout, ils mènent à une impasse (ça veut dire quoi, le rugby professionnel doit être réservé à une élite ? Ce n'est pas déjà le cas ?).

En tout cas, toute cette effervescence autour d'un cas de commotion au milieu de centaines d'autres, toutes semblables, dans les deux hémisphères, du cerveau comme de la planète me semble plus susceptible de faire du mal que du bien au jeu à XV. On va le voir de plus en plus malvenu dans les écoles (où de toute manière on ne joue plus au rugby, mais au « touch », au « flag » ou à la « Balle Ovale »), puis dans la société en général (voire à la Société Générale), pour finir par être interdit comme les jeux du cirque il y a mille-six-cents ans.

On continuera à se tuer à moto, en ULM ou en jet ski avec trop la classe, mais le rugby ne pourra se jouer que dans la clandestinité, « parce que c'est sale ».

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