Les Gallois contrôlent l'Italie pour un deuxième succès
Le centre des Scarlets s'est joué des défenseurs italiens pour marquer.
Dans une rencontre fermée en première mi-temps, les Gallois ont attendu le second acte pour prendre le dessus par Davies et Cuthbert. Une victoire logique mais loin d'être rassurante.
Ce match entre le Pays de Galles et l’Italie ne restera certainement pas dans les annales du Tournoi. Mais pour les Gallois, une victoire reste une victoire. Surtout qu’avant cette rencontre ce n’était pas non plus la fiesta comme le chante Patrick Sébastien. Vaincus par l’Irlande en ouverture, puis un poil heureux contre les Français, les Diables rouges n’avaient rien des conquérants de 2012. Alors pas question de prendre l’Italie à la légère même si elle se présentait sans son maître à jouer Sergio Parisse. Sous une pluie battante, les Azzurri ont même proposé une belle résistance au champion de l’an passé contrant chacun de leurs assauts.

Punis par un Leigh Halfpenny, encore une fois précieux (un seul échec), les Italiens montraient cependant un bien meilleur visage qu’en Ecosse. Au moment de rentrer au vestiaire, le score de 9 à 6 en faveur des visiteurs n’avait d'ailleurs rien de rassurant pour la suite de la rencontre. C’était sans compter sur des Italiens maladroits au moment de réceptionner un coup de pied dans la boîte de Mike Philipps (45ème). Le rebond capricieux du ballon profitait ainsi au centre des Scarlets Jonathan Davies, lequel prolongeait du mollet pour inscrire un essai casquette. « Nous avons su être patients et saisir les opportunités lorsqu’elles se sont présentées », dira Rob Howley au terme de la rencontre.

Menés de dix unités, les Italiens repartaient néanmoins au combat et poussaient leur adversaire à la faute. Burton réduisait l’écart à la 50ème (9-16) mais Halfpenny répliquait quelques minutes plus tard. Contrôlant le match comme depuis le début de la rencontre, les Gallois prenaient définitivement le large à l’heure de jeu. Après un point de fixation au sol, le ballon était rapidement éjecté au large. De son aile opposée, Alex Cuthbert, lancé plein fer dans la ligne derrière les faux appels, transperçait la défense bleue à hauteur des 22 mètres et déposait le dernier défenseur pour un essai en coin de toute beauté (9-26).

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