XV de France - Pourquoi les entraîneurs du Top 14 refusent d'épauler Jacques Brunel ?
Jacques Brunel a remporté quatre fois le Tournoi avec le XV de France.
A un peu plus d'un mois du début du Tournoi des 6 Nations, le sélectionneur du XV de France Jacques Brunel n'a toujours pas de staff.

XV de France : au tour de Fabien Galthié de refuser un poste d'adjoint chez les Bleus ?Fabien Galthié, Franck Azéma, Patrice Collazo, ils ont tous refusé de rejoindre Marcoussis pour épauler le nouveau sélectionneur Jacques Brunel en vue du Tournoi des 6 Nations. Dernièrement, c'est l'entraîneur de Lyon Pierre Mignoni qui a répondu par la négative à la demande du Gersois. Via La Provence, il explique être dans l'impossibilité de lui prodiguer ses conseils. "Être dans l’échange pour aider l’équipe de France, très volontiers, mais quitter mon club, même de manière intermittente, ce n’est pas envisageable." Selon lui, tous les entraîneurs du Top 14 ont envie d'aider le XV de France, "mais en ce qui me concerne en tout cas, il y a des choses que l’on peut faire et d’autres non."

Le timing très serré - la France affronte l'Irlande le 3 février - ainsi que le calendrier du Top 14 et de Coupe d'Europe ne permet en effet pas aux techniciens de s'investir auprès des Bleus. Le président du RCT Mourad Boudjellal avance une autre explication via RMC Sports : le faible intérêt financier que cet investissement représente. Tous possèdent des contrats longue durée bien rémunérés. La FFR peut-elle leur proposer quelque chose d'équivalent ? On a plutôt l'impression qu'ils doivent donner de leur temps bénévolement. "La Fédé vient de se prendre le rugby professionnel dans la gueule", lance le Varois. Il ajoute cependant que les coachs devraient répondre à l'appel de la Fédération comme s'il s'agissait du service militaire. "Si on te dit d’y aller parce que c’est la guerre, tu ne refuses pas pour des questions d’argent."XV de France : vers un retour des cadres techniques au chevet des Bleus ?

Sur le papier, l'idée de réunir les compétences pour le bien des Bleus est bonne. Mais les modalités d'exécution semblent insurmontables, surtout à long terme. Outre le problème lié au calendrier, Marc Lièvremont ne voit comment tous ces hommes pourraient s'entendre. "Il faudrait un climat beaucoup plus apaisé dans le rugby français. Tout cela est surréaliste." Via Le Parisien, l'ancien sélectionneur rappelle que les polémiques et les prises de bec sont légion en Top 14. On pense notamment à l'échange musclé entre le Castrais Urios et le Toulonnais Galthié. "Et puis, personne ne se pose la question des conflits d'intérêts que ce système peut engendrer." Pour sauver le soldat français, sont-ils prêts à échanger leurs secrets ? Dans le système actuel, Liévremont n'y croit pas. "On parle de fédérer, de rassembler, mais les gens qui sont à l'origine de ces mots ne montrent pas du tout l'exemple." En témoigne la façon dont Guy Novès et son staff sont traîtés.La FFR ira-t-elle au bout de la procédure de licenciement pour faute grave ?

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Ca sent surtout le bateau qui coule et le capitaine a viré le dernier pilote et demande au monde amateur d'écoper dans la cale et aux dirigeants du monde pro et aux piques assiettes des hautes instances de trouver une solution, alors que eux sont déjà montés dans les embarcations de secours avec leurs gilets et font le petit signe de la main et pensent trés haut "hé Berni, good game..."

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