Top 14 - Racing-Métro - RCT. Mourad Boujellal : « Jacky, c’est mon Poulidor depuis que je suis dans le rugby »
Top 14 - RCT. Mourad Boujellal se paye la tête de Jacky Lorenzetti.
Le temps des bisous est bel et bien terminé. Avant Racing-Métro vs Toulon en Top 14, Mourad Boujellal en envoyé quelques piques à Jacky Lorenzetti.
Le temps des bisous est bel et bien terminé. BFF au moment la demi-finale de Top 14, Mourad Boujellal et Jacky Lorenzetti ont repris leurs bonnes vieilles habitudes alors que se profile un explosif Racing-Métro vs Toulon ce samedi en clôture de la 3e journée de championnat. Comme il est de coutume avant chaque rencontre entre leurs formations, les deux présidents ont envoyé quelques piques pour faire monter la pression tout en faisant parler d’eux. Si le président francilien est plutôt resté discret, son homologue varois n’a lui pas gardé sa langue dans sa poche.

Interrogé ce jeudi par Le Parisien au sujet des soupçons émis par certains, dont Jacky Lorenzetti, sur les finances de son club, et ce malgré ses nombreuses explications, Mourad Boujellal s’est montré une nouvelle fois très caustique : « Je respecte les textes du salary cap. Mais il faut savoir que les primes pour les titres et les finales ne sont pas comprises dedans. Jacky ne peut pas le savoir car le Racing n’a jamais disputé de finale. » Au RCT, les salaires seraient moins élevés mais les primes importantes. Ce qui impose une certaine réussite. Sans oublier les bonus partenaires, les recettes des produits dérivés liées à l’engouement autour du club varois.



Selon l’homme fort du RCT, le Racing n’est aujourd’hui pas en mesure de proposer la même chose car les résultats ne sont pas là. « Quand je reçois le Racing, je ne peux pas délocaliser à Marseille car il n’attire pas assez de monde. Ce n’est pas normal. » Il est vrai que malgré ses énormes ambitions et son recrutement, le club Ciel et Blanc est loin de pouvoir rivaliser avec le RCT, et ce, dans différents domaines. Toulon a en effet retrouvé l’élite avant le Racing puis conquis l’Europe en réussissant un historique doublé. « Jacky, c’est mon Poulidor depuis que je suis dans le rugby. Il est toujours derrière moi, c’est mon Raymond. Je l’appelle Raymond Lorenzetti ! »

Si pour le moment tout fonctionne pour lui, Mourad Boujellal sait qu’un jour la roue va finir par tourner : « Un jour il va me dépasser. Moi je vends du rêve, de la magie. Lui, il crée du solide, du concret. » Le magicien varois a d’ailleurs encore d’autres tours dans son chapeau. Il aimerait notamment que deux joueurs ne soient pas concernés par le salary cap pour concurrencer l’attractivité du Japon et de l’Angleterre : « Ça permettrait d’attirer de grandes stars. C’est le phénomène de starisation qui remplit les stades. Il ne faut pas y toucher ». Un point de vue personnel et des déclarations qui ne devraient à n’en pas douter tomber dans l’oreille d’un sourd.
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  • berval
    390 points
  • il y a 9 ans

@Sylche, il faut quand même attendre la fin de la course pour désigner le vainqueur, non ?

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