Pourquoi cette Coupe du Monde n'est pas un « cauchemar » comme le titre Le Monde
Cette Coupe du Monde n'est pas un « cauchemar » comme le titre Le Monde.
Au journal Le Monde, l'heure est au bilan avant les quarts de finale de la Coupe du monde. Ce Mondial n'est pas un « cauchemar » comme le titre le quotidien.
La phase de poule de la Coupe du monde de rugby touche à sa fin ce dimanche avec une ultime volée de matchs pour connaître enfin le tableau des quarts de finale. Du côté du journal Le Monde, l'heure est au bilan de mi-compétition. Mais si tout le monde s'accorde pour dire que ce Mondial 2015 est une réussite, avec des victoires surprises, des scores fleuves dans des stades pleins, le quotidien est allé chercher la petite bête "avec plus ou moins de mauvaise foi" en titrant sans détour "cette Coupe du monde est un « cauchemar »". Au Rugbynistère, on ne partage pas vraiment ce point de vue.

  • Le prix des places
  • Pour ceux qui n'ont pas eu la chance d'être invités, il est vrai qu'il faut débourser de sacrées sommes pour assister à un match, sans parler du logement et du transport. De fait, cette Coupe du monde est la plus chère de l'histoire. Mais il faut savoir que les revenus reviennent en grande partie à World Rugby qui est là pour promouvoir l'activité rugby sur la planète. C'est le jeu de l'offre et de la demande, et malgré des prix élevés, les stades font le plein... Une majorité d'Anglais composent le public et l'Angleterre ne connait pas la crise... enfin c'était le cas avant l'élimination du XV de la Rose.Pourquoi cette Coupe du Monde n'est pas un « cauchemar » comme le titre Le MondeVIDEO. Coupe du monde : BFM Business analyse les pertes économiques anglaises suite à l'élimination du XV de la Rose
  • La censure de World Rugby
  • Le Monde pointe ici du doigt la fameuse charte signée par les joueurs concernant notamment leur comportement sur les réseaux sociaux et la manière dont ils doivent s'habiller, en évitant par exemple des marques "qui ne serait pas un partenaire commercial du tournoi". Cependant, on peut tout à fait comprendre l'organisation alors que les partenariats qui lient World rugby aux sponsors se chiffrent en millions d'euros. Quand on débourse de telles sommes, on veut avoir l'exclusivité. Réglementer les propos et la tenue des joueurs n'est d'ailleurs pas le seul fait de l'organisation puisque des fédérations, comme celle de l'Angleterre ou de la France, sont très à cheval sur les déclarations de joueurs dans les réseaux sociaux par exemple.Pourquoi cette Coupe du Monde n'est pas un « cauchemar » comme le titre Le MondeCoupe du monde. Les joueurs soumis à un code de conduite très stricte sous peine d'amende
  • L'interdiction des cornemuses
  • Sur ce point, Le Monde n'a pas tort. Le monde du rugby a d'ailleurs eu beaucoup de mal à accepter cette interdiction, surtout après avoir lu la raison, à savoir pour éviter de "nuire au plaisir ou au confort d’autres personnes dans le stade". Si c'était pour ne pas faire de favoritisme face aux vuvuzelas sud-africaines, c'est raté. On peut ne pas être fan du son des cornemuses pendant 80 minutes, mais cela fait partie du folklore rugbystique. Vivement le retour des trompettes !Pourquoi cette Coupe du Monde n'est pas un « cauchemar » comme le titre Le MondeL'interdiction des cornemuses à la Coupe du monde ne passe pas chez les joueurs et les politiques écossais
  • Le jeu de massacre
  • Oui les blessures sont plus nombreuses cette année. Il y en d'ailleurs eu plus en deux semaines que lors du Mondial 2011. Mais d'aucuns diront que c'est une logique imparable quand on voit la progression du temps de jeu effectif et des gabarits. Désormais, les joueurs sont de véritables athlètes prêts physiquement, ce qui implique qu'ils ont poussé leur corps jusqu'au bout. La limite avec la blessure est très proche. On est loin de ce qui est arrivé à l'ailier de la Côte d'Ivoire Max Brito, devenu tétraplégique après la rencontre face aux Tonga. Après un plaquage, il s'était retrouvé coincé sous plusieurs joueurs et avait été gravement touché aux cervicales.
  • Le TMO
  • Le temps consacré à l'arbitrage vidéo a été décrié en début de compétition mais les hommes au sifflet ont bien rectifié le tir. Il faut savoir se mettre à place du trio arbitral qui, à l'instar des joueurs, fait face à une pression énorme. On comprend donc qu'il ait eu besoin de se rassurer en faisant appel à l'homme devant son écran lors des premières rencontres. Les matchs ont été bien moins hachés par la suite. Mais avec les matchs couperets, on pourrait à nouveau être servis.Pourquoi cette Coupe du Monde n'est pas un « cauchemar » comme le titre Le MondeVIDEO. Coupe du monde. L'essai accordé puis refusé à Nikola Matawalu fait polémique

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  • Le calendrier du tournoi
  • Oui, ce qui est arrivé au Japon est dommageable. Jouer 4 jours après l'exploit sud-africain ce n'était vraiment pas évident. Faut-il donner une semaine de plus de compétition pour éviter ce genre de problème ? Le format de la Coupe du monde n'est pas facile à trouver car contrairement au football ou au basket, le temps de récupération doit être plus long au rugby. Difficile d'arranger cette problématique et malheureusement, ce sont toujours les plus petits qui trinquent pour le moment. Il faut tout de même préciser qu'en dehors de l'Angleterre, privilégiée avec 7 à 8 jours de repos, toutes les grosses nations ont joué après seulement 4 ou 5 jours de pause.
  • La routine des quarts de finale
  • Oui c'est vrai, les nations en avance, restent en avance. Le rugby, ce n'est pas non plus le pays des Bisounours. Mais le vent de fraîcheur amené par les Fidji et surtout le Japon donne bon espoir de voir la hiérarchie être gentiment bousculée dans les années à venir. S'il y a eu quelques scores fleuves, aucun des matchs n'a pas été dépourvu de combat et d'envie malgré la différence de niveau. Le Mondial 2019 devrait ainsi nous réserver de belles surprises.
  • La logique de rentabilité maximale
  • Difficile de jouer dans les petites enceintes très Valeurs du rugby (12 à 15 000 places) face à l'énorme de demandes de billet. La Coupe du monde, c'est tous les quatre ans. Tous les supporters n'attendent que ça. Et puis assister à un match dans un stade de 50 000 voire 90 000 places, c'est quand même une sacrée expérience. Quelle compétition ne recherche pas une rentabilité maximale ? Le rugby est devenu un business et ça a ses bons comme ses mauvais côtés.
  • Swing Low, Sweet Chariot
  • Alors là c'est dur de blâmer les supporters anglais qui donnent de la voix dans les stades. A l'instar des cornemuses, ça donne une bonne ambiance dans les tribunes. Et puis, il est difficile de l'interdire même si c'est un peu patriotique. Cependant, n'allez pas nous dire que vous n'avez pas une montée de sève lorsqu'on a entendu la Marseillaise dans les tribunes de Twickenham pour le match d'ouverture entre l'Angleterre et les Fidji. Il en faut pour tout le monde.Pourquoi cette Coupe du Monde n'est pas un « cauchemar » comme le titre Le MondeAUDIO. Coupe du monde. Quand la Marseillaise retentit à Twickenham lors d'Angleterre-Fidji
  • Bonus : l'arrivée des barbus
  • Parce que qu'il n'y pas que les corps imberbes des Dieux du stade, ce Mondial a fait la part belle aux hommes poilus et plus particulièrement barbus. Voici d'ailleurs les 5 plus beaux de la Coupe du monde.

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Le probleme est que le monde est un formidable journal, où paraissent des articles très fouillés et travaillés et surtout neutre, le truc est que dans les pages sport (seulement le samedi) il traite des sujets sociologico-sportifs et non pas des articles simples comme d'autres quotidiens. Et le probleme est que parfois il en font un peu des tonnes mais bon personne n'est parfait

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