Et sinon, qui a profité des licenciements au Stade Français ?
Certains ont dit adieu au rugby.
Près d'un an et demi après leur licenciement, que sont devenus les joueurs du Stade Français ?

En juin 2018, une razzia de licenciements a eu lieu au Stade Français, une première dans le pays rugbystique français tant les méthodes laissaient à désirer. Les joueurs envisageaient il y a un an une action en justice contre le capitale du club pour "non-versement du Plan Épargne Entreprise", selon Rugbyrama. Mais que sont devenus ces joueurs ? Ont-ils rebondi ? 

Lorenzo Cittadini

Avec plus de 50 capes avec l'Italie, le pilier de 17 ans passé par Trévise, les Wasps et Bayonne évoluait à Verone après son licenciement. Mais l'aventure ne devait durer qu'une année et il a choisi le club de Calvisano toujours dans le Top 12. Ils sont actuellement 3ème du classement et engagé en Challenge Cup dans la poule de Pau. À 37 ans, son contrat prend fin à la fin de la saison.

Charles McLeod

Le LOU avait profité du licenciement du numéro 9 la saison dernière et le sud-africain n'avait signé qu'en tant que joker médical de Baptiste Couilloud et Jonathan Pélissié en octobre 2018. La saison terminée il n'est plus sous contrat en France et, à notre connaissance, a disparu des radars.

Romain Martial

Le grand ailier du Castres Olympique aspirait à devenir conducteur de travaux ou chef de chantier. Il a fini par s'engager avec Issoire, promu en Fédérale 1. Il a été formé de benjamin à cadet avant de migrer vers Clermont et de connaître une longue carrière avec un titre de champion de France avec Castres en 2013.

Steevy Cerqueira

Massy, le LOU, Béziers et enfin une histoire d'amour rompu avec le Stade Français. C'est le parcours de Steevy Carqueira qui aujourd'hui évolue au CA Brive. Il s'était engagé avec le club corrézien l'année dernière et après trois mois il n'avait joué que 127 minutes. Cette année, le staff lui a renouvelé sa confiance même si encore une fois, Steevy n'a participé qu'à deux rencontres de Challenge Cup et aucune de Top 14.

Shane Geraghty

L'international Anglais de 33 ans a connu plusieurs clubs dont Brive et le Stade Français. Après son licenciement, il ne fait plus partie du paysage rugbystique.

Marvin O'Connor

Il est celui qui a su le mieux rebondir, et cette dernière qualité qui l'a mené au rugby à 7 avec l'équipe de France. Pourtant, il avait déjà été licencié par Montpellier avant de renouveler l'expérience avec le Stade Français. Aujourd'hui, il fait les beaux jours de France VII avec un début de saison en fanfare de la part des hommes de Jérôme Daret.

Terry Bouhraoua

L'autre joueur historique de France VII avait tenté l'aventure dans le XV fait également partie de l'écrémage massif de la capitale. Tout comme Marvin O'Connor, il a signé un contrat à temps plein avec l'équipe de France à 7, même si des rumeurs de fins de carrière couraient à la fin de saison. 

Matthieu Ugena

"Un enfant du pays", mais ça n'a pas suffit. Formé au Stade Français, Matthieu Ugena n'a pas été conservé, il a donc continué sa route vers la Section Paloise l'année suivante, et ce, pour le bonheur du club. Il est encore en contrat jusqu'à la fin de saison et il a participé à 9 journées de Top 14. À 24 ans, il a encore le temps d'évoluer et d'aller chercher du temps de jeu à un poste de troisième ligne aile qui demande l'enchaînement des matchs.

Djibril Camara

Il n'a pas eu la chance de Sergio Parisse qui, lui, était libre de tout engagement. Djibril Camara est le dernier licencié du Stade Français et ce pour une "faute grave" : être arrivé dans un "prétendu état d'ébriété avancé lors d'une garden party organisée par le club pour les sponsors", a-t-il déclaré au Midol. Aujourd'hui, il s'épanouit du côté du promu Bayonne où il est engagé jusqu'à la fin de saison.

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Geraghty et Ugena n'ont pas été virés, ils étaient en fin de contrat.
Camara est parti en juin 2019, pas 2018.

Ca fait 6 joueurs virés.
Qui en a profité? Leur compte en banque, se faire virer dans leur situation, ça revient à être libre de tout engagement, mais de recevoir les salaires équivalent à la durée du contrat.

Ils ont tous disparu des radars. En plus des joueurs, refourgués au club par des agents peu scrupuleux, ceux qu'il fallait virer ce sont ceux qui se sont fait rouler par ces agents, c'est fort heureusement chose faite également (Dupuy, Mohr, Patricot).

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