ELITE 1. Stade bordelais – Stade toulousain : duel de titans pour un sacre historique
Le Stade bordelais vise un troisième titre consécutif en Elite 1. Mais face à lui, le Stade toulousain est revanchard et bien décidé à briser la domination girondine. crédit photo : screenshot Gauthier Baudin
Doubles championnes en titre, les Bordelaises retrouvent Toulouse pour une finale qui s’annonce explosive samedi à Marcel-Michelin

C’est devenu une habitude. Pour la troisième fois d’affilée, le Stade bordelais s’invite en finale du championnat Elite 1. Emmenées par François Ratier, les Lionnes sont à 80 minutes d’un triplé historique. Si l’expérience est là, la motivation reste intacte. « On est toujours affamés », glisse le manager pour Rugbyrama, conscient de l'enjeu.

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Le chemin n’a pas été de tout repos. En demi-finale, Bordeaux a longtemps été bousculé par l’ASM Romagnat avant de renverser le match en seconde période, grâce notamment à un triplé XXL de Joanna Grisez. Une performance de patronne pour une joueuse qui revient en forme au meilleur moment.

Un collectif expérimenté, des stars en forme

Si les Girondines impressionnent, c’est aussi grâce à la qualité de leurs cadres. En première ligne, Assia Khalfaoui incarne parfaitement la pilier moderne : forte en mêlée, mobile et joueuse. Madoussou Fall, en deuxième ligne, apporte sa puissance et sa capacité à créer du danger près des rucks.

À la charnière, Carla Arbez est le métronome de l’équipe. La demi d’ouverture sait orienter, gérer, accélérer. Et dans les lignes arrière, Grisez est exceptionnelle. Face à Romagnat, elle a brillé en étant replacée au centre, capable de casser les lignes comme peu d'autres dans l'Hexagone.

Toulouse prévenu et prêt

Mais en face, le Stade toulousain ne vient pas pour faire de la figuration. Porté par Pauline Bourdon-Sansus, le club rouge et noir a musclé son jeu et son effectif. Vainqueur de Blagnac en demi-finale, Toulouse arrive à Clermont en pleine bourre.

L’entraîneur toulousaine Laure Bourdon-Sansus sait qu’il faudra surveiller de près les leaders bordelaises. « Si elles n’avaient que trois armes, ce serait plus simple », ironise-t-elle dans les colonnes d’Actu Rugby. Elle cite pourtant quatre joueuses à contenir : Khalfaoui, Fall, Arbez et Grisez. Une ligne claire : si Toulouse veut soulever le Brennus, il faudra d’abord museler ces cadres.

Au-delà des individualités, c’est une vraie opposition de style et de projets. Bordeaux développe un jeu offensif ambitieux, inspiré - « sans concertation », précise Ratier - du projet de l’UBB chez les hommes. Toulouse s’appuie sur un jeu structuré, précis et porté par l’expérience de joueuses habituées aux grands rendez-vous.

Le match se jouera sur des détails : discipline, conquête, gestion des temps faibles. Ratier le sait : « Quand on joue notre jeu, ça fonctionne. Mais quand on n’est pas connectées, on s’expose. » La clé sera sans doute là : maintenir l’intensité sur 80 minutes.

Le Michelin, un terrain (presque) conquis

La finale se jouera samedi au stade Marcel-Michelin. Une enceinte que les Bordelaises connaissent bien. Elles y ont battu Romagnat en novembre. De quoi aborder ce rendez-vous avec confiance. « C’est un stade à l’anglaise, j’adore le public », glisse Ratier.

Côté bordelais, quelques absences pèsent. Agathe Sochat ne sera pas de la partie. Même chose pour Nassira Kondé, victime d’une commotion. En revanche, Justine Pelletier et Fabiola Forteza font leur retour après leur passage avec le Canada. De quoi apporter un vent de fraîcheur dans le groupe girondin.

Ce Bordeaux-Toulouse coche toutes les cases d’une grande finale. Deux clubs structurés, des stars du rugby féminin tricolore et une rivalité grandissante. À Clermont, samedi à 16h45, ce sera un moment charnière pour le rugby féminin. Et peut-être un tournant dans la hiérarchie nationale. 

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  • dusqual
    54027 points
  • il y a 20 heures

va falloir arrêter de vouloir associer cette notion de fébrilité avec bordeaux (ou même celle de solidité avec toulouse)

on l'a déjà vu par le passé avec par exemple jalibert (ou son mental) qui est un gars fragile, ou avec l'ubb qui sait pas tenir ses matches en entier...
et maintenant ce sera avec les lionnes qui galèrent parce qu'elles ont pas réussi à mettre leur jeu en place en 1e mt?

la réalité en face de tout ça elle dit quoi?

et c'est que trois exemple parmi des milliers d'idées que vous associez...

vous connaissez ça? : blanc blanc blanc blanc blanc blanc blanc blanc blanc blanc blanc blanc blanc blanc blanc blanc blanc blanc blanc blanc blanc blanc blanc blanc blanc blanc blanc blanc blanc blanc blanc blanc blanc blanc blanc. que boit la vache?
et l'autre en face de répondre "du lait".

c'est une association neurologique qu'on fait faire entre "blanc" et "vache" pour pousser le cerveau à penser "lait"

notre cerveau lui va créer des automatismes de pensée à force de voir les même idées associées. à terme, ces unions seront des raccourcis que le cerveau prendra.

si je te dis bordeaux, et rugby tu penses quoi?: fébrile.

je sais pas si c'est parce que vous êtes hautains ou si c'est parce que vous voulez influencer les gens, mais que les choses soient claires, j'aime autant croire que vous vous embrassez les biceps quand dupont fait un match de fou, j'ose espérer que vous êtes plus bêtes que manipulateurs.

à bon entendeur...

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