VIDEO. Coupe du monde. Craig Joubert revient sur la finale 2011 : « J'aurais fait des choses différemment »
Coupe du monde. Craig Joubert revient sur la finale 2011.
Craig Joubert revient sur la finale de la Coupe du monde 2011 entre la Nouvelle-Zélande et la France et confie qu'il aurait fait des choses différemment.
Loin de nous l’idée de remuer le couteau dans une plaie encore ouverte malgré les années qui viennent de s’écouler. Mais à l’occasion de la Coupe du monde en Angleterre, World Rugby a décidé de revenir sur les différentes finales à travers leurs arbitres. Après Ed Morrison en 1995, Andre Watson en 1999 pour Australie-France ou encore Alain Rolland en 2007, place à l’officiel préféré des supporters français, Craig Joubert. La finale du mondial perdue par le XV de France face à la Nouvelle-Zélande (8-7) a laissé un souvenir amer aux Tricolores. Pour le Sud-Africain, c’est encore et toujours l’un des plus beaux moments de sa vie. Comme les joueurs, il rêvait depuis tout petit de participer à une telle rencontre : « C’était vraiment spécial. Quand je suis entré dans le vestiaire comme on le fait tout le temps pour parler aux joueurs et vérifier les crampons, j’ai pu sentir que c’était un moment particulier. Il y avait de la tension parmi les joueurs. » Il admet lui aussi avoir été nerveux, mais aussi excité à l’idée d’entrer enfin sur le pré. Une tension qui s’évacuera finalement après le coup d’envoi.

Comme beaucoup, Craig Joubert a été marqué par le haka de la Nouvelle-Zélande mais surtout par l’attitude de Thierry Dusautoir et de ses coéquipiers. « J’adore ce moment. La réponse des Français, venus défier les All Blacks comme un seul homme. C’était parfait pour débuter cette partie. » Avec seulement deux essais, un de chaque côté, cette finale n’a pas été la plus spectaculaire de l’histoire mais l’officiel s’en souvient comme si c’était hier à l’instar de cette pénalité accordée aux Bleus à la 64e. « Les Français avaient un bon pack. Ils ont été performants en mêlée. C’est à ce moment-là que j’ai su que j’avais le courage de prendre des décisions importantes si c’était clair et évident. Ici, c’est le cas avec seulement un quart d’heure à jouer. C’était une décision facile à prendre. » Francois Trinh-Duc ratera le coup de pied.

D’aucuns diront qu’il n’a finalement pas eu le courage de siffler contre les All Blacks dans les tout derniers instants de la partie. « À dix minutes de la sirène, je me souviens que j’étais concentré pour être aussi bien placé que possible. J’avais énormément travaillé physiquement pour l’être afin de prendre la meilleure décision. » Il finira par pénaliser le XV de France pour hors-jeu, permettant ainsi à la Nouvelle-Zélande de remporter SA Coupe du monde. « Comme je le fais après chaque match, j’ai fait mon autocritique. Je ne suis pas parfait. Bien sûr que j’ai appris. Il y a des choses que j’aurais faites différemment. Lorsqu’on se retrouve dans une finale mondiale aussi serrée pendant 30 minutes, chaque décision, chaque oubli est soumis à la critique. On peut en avoir peur ou l’accepter. Mais j’adore être dans cette arène, donc je l’accepte aussi. »

Crédit vidéo : World Rugby

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Joyeux anniversaire Craig...

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