Les 5 points à retenir de la finale du Top 14 entre le Stade français et Clermont
La finale du Top 14 entre le Stade français et Clermont.
Les 5 points à retenir de la finale du Top 14 entre le Stade français et Clermont avec l'indiscipline de l'ASM et le jeu petit bras des Parisiens.
Finale du Top 14 - Stade français/Clermont (12-6) du 13-06-2015

Morne Steyn crucifie Clermont

Huit ans après le dernier titre – acquis aux dépens de Clermont – le Stade français a remporté le bouclier de Brennus face à l’ASM (6-12). Un titre que Paris doit à sa grosse défense, mais surtout au pied de son ouvreur Morne Steyn. Le Sud-Africain, homme providentiel du barrage contre le Racing puis de la demie face à Toulon a une nouvelle fois pesé sur la rencontre en inscrivant les 12 points de la victoire. Les Parisiens ont joué petit bras, contrairement à ce qu’ils avaient produit toute la saison, mais cela faisait partie de la stratégie mise en place et Steyn l’a parfaitement appliqué en multipliant le jeu d’occupation.

La sérénité des Parisiens

Auteur d’une très bonne première mi-temps, le Stade français a connu un second acte plus difficile alors que les Clermontois ont mis la main sur le cuir et perturbé la conquête adverse. Cependant, et comme cela a été le cas durant toutes ces phases finales, les hommes de Gonzalo Quesada ne se sont pas affolés en serrant les rangs en défense. Ils ont parfaitement géré leur court avantage au tableau d’affichage, notamment grâce au pied de leur ouvreur.

Une finale cadenassée

Cette finale ne rentrera pas l’histoire de par son côté spectaculaire. À cause de l’engagement des deux camps, les offensives ont été rares. La faute à des sorties de balle toujours très lentes suite à des mêlées spontanées âprement disputées ou encore à des montées défensives rapides. Autant dire que pour gagner cette rencontre, il fallait saisir la moindre opportunité et ne pas gâcher les minces munitions dont on disposait. Ce que n’a pas su faire l’ASM à l’image de ce ballon arraché des mains de Chouly à la 67e, de Rougeire (72e) et surtout de ces trois points laissés en route par James à la 71e.

L’indiscipline clermontoise

Sans parler des trois pénalités manquées par Parra puis James, le principal point noir côté clermontois réside dans la discipline. L’ASM a sans doute réalisé sa pire performance dans ce domaine avec 15 pénalités concédées contre 8 pour Paris. Si le carton jaune de Bardy au quart d’heure n’a pas autant pesé qu’on aurait pu le croire, il symbolise parfaitement cette indiscipline. Les hommes de Franck Azéma ont en effet été particulièrement pénalisés au sol (6 contre 3 pour Paris). Perdant ainsi la guerre des rucks.

Les mauvais choix de l’ASM

À chaud, d’aucuns diront que le staff s’est trompé en laissant Debaty ou encore Bonnaire dans les tribunes lorsque Domingo ou encore Bardy ont été pénalisés. Ou bien en choisissant de titulariser Lopez aux dépens de Brock James plus tranchant et sans doute plus tactique pour gérer ce type de rencontre. Car dans le jeu, l’ASM s’est parfois perdu en voulant aller au large lorsque le jeu dans l’axe et les ballons portés semblaient fonctionner, surtout en deuxième mi-temps. Littéralement étouffés, les Jaunards n’ont finalement existé que par moment avec notamment de belles initiatives de Nick Abendanon.

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  • Harry
  • il y a 8 ans

Si FFR/LNR voulait promouvoir le jeu,elle n'aurait pas invente une règle unique au monde pour les bonus…son unique but est niveler par le bas en faisant croire que tous comptes faits ,les petits clubs ne sont pas si loin des grands …c'est du clientélisme a l'endroit des petit clubs qui sont surrepresentes dans les instances dirigeantes

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