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ÉLITE 1 FÉMININE. Découvrez le portrait d’Alexia Cérénys, joueuse transgenre de Lons [VIDÉO]
Alexia évolue à Lons pour le plus grand bonheur de ses coéquipières.
La FFR va autoriser l'intégration des personnes transidentitaires dans le rugby. L'occasion découvrir le portrait d’Alexia Cérénys, joueuse transgenre qui évolue en élite 1 à Lons.

Alexia Cérénys ne s’est pas toujours appelé Alexia. En effet, la jeune joueuse est née garçon et portait le prénom d’Alexis. À cette époque, elle jouait à Mont-de-Marsan, avant de rejoindre les espoirs. Mais ce premier grand rêve de rugby s’arrête, pour cause de blessures à répétitions. Commence alors un long chemin de croix, plein de doutes et de remise en cause, explique-t-elle lors du reportage : "Dans ma tête, ça a commencé à faire un bouchon de champagne, et je savais plus réellement qui j’étais", avant de poursuivre, "le soir, je me remettais énormément en question et je regrettais tous les jours de ne pas avoir le courage de franchir ce pas".

Alexia sait désormais qui elle veut être. Et pour parvenir à sa nouvelle identité, le chemin de croix continue. Elle passera par plusieurs étapes afin de devenir transgenre : psychiatre, endocrinologue, hormones, opérations. Une fois le changement opéré, celle qui s’appelle désormais Alexia veut rejouer au rugby. Et c’est dans le Béarn, au club de Lons, qu’Alexia pourra s’épanouir. Le club qui évolue en Élite 1 voulait absolument d’Alexia dans ses rangs, comme le confiait le président du club au micro de France 3 : "Elle était connue pour son combat, son engagement sur le terrain, et c’est vrai que c’est d’abord la première chose qui nous a fait contacter Alexia. C’est vraiment une personne qui est volontaire, qui ne lâche rien et qui va au bout des choses".

Sauf qu’en 2020, Word Rugby recommande de ne pas aligner de femme transgenre sur les terrains de rugby féminin. Une déclaration qui bouleverse alors la joueuse, avant qu’elle ne demande des comptes à la Fédération Française de Rugby. L'instance française répond, expliquant qu’Alexia n’est pas concernée par cette déclaration de Word Rugby, car cela ne concernait que le niveau international. La fédération lui explique, par ailleurs, être contre cette décision, qu’elle juge discriminatoire et arbitraire.

Merci à Théophane Le Bourgeois pour cet article ! Vous pouvez vous aussi nous soumettre des textes, pour ce faire, contactez-nous !

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Il est probable que le temps viendra où les définitions sur le genre et l’identité seront bien différentes de celles en vigueur aujourd’hui.
En entendant, ce sera le foutoir ici et ailleurs. Et on verra certainement dans le sport, beaucoup de mecs chez les féminines.
À suivre . . .

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