L'Immonde du Rugby N°27
L'Immonde du Rugby et Pierre Villegueux reviennent sur la défaite de Toulouse contre les Harlequins en H-Cup... un compte rendu qui n'épargne personne !
Alors que l'actualité internationale est surchargée en cette période de fêtes (David Beckham est le nouvel entraîneur du PSG, ce qui a provoqué un infarctus à Kim Jong II si on a bien tout compris) l'équipe de l'Immonde du Rugby a découvert avec effroi qu'Ovale Masqué lui-même avait disparu. Lundi dernier, en fouillant l'Ovale-Cave, nous n'avons retrouvé qu'un vieux vinyle de "Careless Whisper" de George Michael, et une bouteille de vodka vide sur laquelle était collé un post-it avec l'inscription « Adieu monde cruel ». Nous vous rassurons tout de suite, il s'agit probablement de l'habituelle dépression hivernale d'Ovale, une passade récurrente qui lui viendrait de son enfance (il fut interné en Hôpital Psychiatrique pour la première fois lorsqu'il demanda au Père Noël une poupée Marc Cécillon pour Noël). Il reviendra prochainement, soyez-en certains.

Pour combler son absence, nous avons donc dû faire appel à un vieil ami, Pierre Villegueux, chroniqueur vedette de la Boucherie Ovalie, et qui s'était déjà illustré sur le Rugbynistère lors du numéro 7 de l'Immonde. Comme le temps passe vite ! En état de quasi-mort clinique depuis la fin de la Coupe du Monde, nous avons pensé à invoquer Pierre avec la méthode habituelle : en ouvrant un livre de stratégie de son éternel rival Pierre Villepreux à la page 66, et en répétant 5 fois de suite les mots « french flair ». Mais c'était inutile : tel Jean Pierre Chevènement, Pierre est revenu à la vie seul, sans que personne ne lui demande rien. À son réveil, ses premiers mots ont été « tant que le Stade Toulousain continuera de perdre des matchs, j'aurais une raison de rester sur cette Terre ».

Vous avez donc deviné le sujet de la chronique de Pierre, qui va revenir pour nous sur le très controversé match entre Toulouse et les Harlequins de Londres...


Rappel biographique : Pierre Villegueux est né en 1956 quelque part dans une grotte du Périgord Noir. Enfant turbulent, il est envoyé par ses parents dans un pensionnat en Suisse. C'est là bas qu'il va découvrir le rugby. Au poste de ¾ centre, il remporte 5 fois le championnat helvète, avec le bien nommé RC Nyons. Suspendu à vie pour avoir porté une fourchette sur un arbitre, il se reconvertit comme entraîneur, et coachera pendant 10 ans l'équipe de France carcérale. Il emmène son équipe en finale du Mondial 99, finale perdue suite à la tentative d'évasion de l'équipe complète à la mi-temps. Amoureux du geste juste, Pierre nous apporte son expertise depuis bientôt un an, et est un des chroniqueurs phares de la Boucherie Ovalie.


Première mi-temps

Après son impressionnante victoire sur les Harlequins au Twickenham Stoop (10 - 21), nous (enfin moi surtout), attendions avec impatience la traditionnelle défaite stupide du Stade Toulousain, celle qui l'empêchera de disputer son ¼ de finale de H-Cup à domicile parce que « sinon c'est trop facile ». Après les Wasps l'année dernière, Glasgow en 2008 (déjà à domicile), on n'aura donc pas eu à attendre bien longtemps puisque les Toulousains avaient réuni tous les éléments pour se tirer une belle balle dans les pieds. D'abord, ils avaient manifestement décidé de délocaliser le match sur les ruines de l'usine AZF. Sans doute un bel hommage aux victimes de l'incident, mais pas très sérieux pour recevoir un match de H Cup. Ensuite, Maître Guy et son jeune assistant en sweat à capuche et brassard rouge (sans doute le contrôleur judiciaire de Florian Fritz) avaient décidé de se passer de leurs meilleurs joueurs du moment : Picamoles, Nyanga ou Fritz.

Sûr de lui, le staff toulousain décidait même de titulariser à la mêlée le ramasseur de balles le plus célèbre de la Coupe du Monde 2011, Jean Marc Doussain. Après avoir passé plusieurs mois en immersion, à apprendre aux cotés des plus grandes stars mondiales du shampoing (Dimitri Yachvili et Luke Burgess), Jean-Marc découvrait enfin la vraie vie d'un vrai joueur de rugby, sur le terrain. Une titularisation qu'il honore dès les premières minutes du match avec une percée de 40m, une de celles qui lui ont valu son surnom de « Bébé Byron ». Pour les plus jeunes, Byron Kelleher est le remplaçant de Jérôme Fillol au Stade Français.

Une première occasion qui ne donnera pas d'essai (comme beaucoup d'autres ensuite, d'ailleurs) mais qui permettra tout de même à Luke McAlister d'inscrire sa première (et dernière) pénalité du match. 3-0. Jusque là, les clients... euh... supporters toulousains pardon, étaient contents et pouvaient scander à tue-tête le seul mot de plus de trois syllabes qu'ils connaissent (« Tou-lou-sains »). La suite va les refroidir puisque sur un ballon de récupération, Nick Evans - la vraie bonne doublure de Dan Carter, pas celui qui s'épile les mollets et qui a le même pourcentage de réussite au pied que Marcelo Bosch - adresse une très belle passe au pied rasante pour son arrière Mike Brown, 3 sélections et banni du XV de la Rose pour être allé aux putes avec Topsy Ojo lors d'une tournée en Nouvelle-Zélande en 2008. Au vu de la Coupe du Monde 2010, on se dit qu'il avait pourtant parfaitement sa place dans le groupe.

À noter que son vis-à-vis Maxime Médard a très bien suivi l'action en trottinant avec une grâce et un entrain digne de Monsieur Maciello, que l'on salue. Malheureusement Maxime n'avait pas de drapeau de juge de ligne sur lui, sans quoi il aurait été idéalement placé pour accorder l'essai. Monsieur Rolland doit donc demander la vidéo et finit par valider la réalisation des Quins, qui mènent sur le score de 8 à 3. Les Toulousains auront l'occasion de recoller au score en poussant les Londoniens à la faute : c'est sans compter sur l'exceptionnelle réussite de McAlister, qui à lui seul est capable de rater presque autant de pénalités que Skrela et Michalak réunis, pour le même salaire que les deux français réunis, ce qui est une véritable affaire.

Les Harlequins s'en sortent donc bien et vont profiter d'une minute d'inattention de Médard et Clerc, en train d'échanger les photos de leurs vacances en Nouvelle-Zélande, pour mettre la pression au pied dans le camp toulousain. Le rebond leur est favorable et suite à un enchaînement de passes après contact insensées (même à la vidéo et au ralenti, les Toulousains n'ont toujours pas compris) le talonneur Gray inscrit le second essai anglais : 15 à 3 pour les visiteurs. La dernière fois que le Stade Toulousain avait été mené de plus de dix points à domicile remontait sans doute à 1989. Tout cela énerve bien évidemment l'exigeant public toulousain, qui a l'habitude de siffler quand son équipe gagne sans le bonus offensif, et qui commence à conspuer les Anglais, mais également le malheureux Luke McAlister, qui continue de contourner les perches du Stadium avec une régularité ahurissante. Dans la foulée, on a appris que Chris Paterson arrêtait sa carrière internationale, comme un symbole, comme dirait si bien l'Equipe.

Les Toulousains se révoltent tout de même par l'intermédiaire de Matanavou, sorte de version anorexique de Rupeni Caucaunibuca, qui aux dernières nouvelles n'a pas encore regagné les Iles Fidji pour passer les fêtes, et que l'on reverra donc peut être un jour sous le maillot toulousain. À la suite d'une belle action, Clerc file à l'essai, mais celui-ci est annulé pour une passe en-avant. C'est là qu'on comprend qu'aujourd'hui tout va mal aller pour Toulouse, chez qui les en-avants avaient été légalisés depuis le début de la saison, comme on avait pu le voir à l'aller contre les Quins, ou même face à Gloucester. Bonne nouvelle pour les Rouges et Noirs cependant : Yann David se blesse (ou fait semblant pour faire oublier ses 30 premières minutes atroces, ce qui serait tout à son honneur) et l'incarnation du french flair et du beau jeu à la toulousaine, Florian Fritz, peut faire son entrée. Comme à son habitude, Fritz a cet air d'ado rebelle sorti d'un épisode d'Hartley Coeurs à Vifs à qui on viendrait de voler son skate.

Dès ses premiers ballons, il est auteur de percées tranchantes et de charges furieuses, qui ne donneront rien hélas. C'est là tout le paradoxe de Fritz, qui est à la fois le joueur le plus dangereux de son équipe, mais aussi celui qui liquide systématiquement toutes les occasions d'essais en rechignant à la passe. On a longtemps parlé de la complémentarité de son duo avec Jauzion, mais l'idéal aurait quand même été de greffer le cerveau du second sur le premier, on aurait alors eu le joueur ultime. Comme ce n'est pas le cas, Jean Bouihllou décide de faire tout le boulot et, en position de trois quart centre, il réussit à passer les bras pour Maestri qui inscrit enfin le premier essai toulousain à la 36ème minute. Un seconde ligne qui fait 5 fautes par match et marque des essais de second centre : Fabien Pelous a définitivement trouvé son successeur. Jean-Marc Doussain transforme à dix mètres en face des perches (pas très sympa de piquer le seul coup de pied que McAlister aurait pu réussir), et la mi-temps est donc sifflée sur le score de 15 à 10 en faveur des Anglais. Une nouvelle que le public décide d'accueillir par des sifflets, bien évidemment.




Deuxième mi-temps

Le Stade Toulousain, dominateur en touche, en mêlée et qui a environ 98% de possession du ballon, se dit sans doute alors que les Quins vont finir par exploser en seconde mi-temps. C'est ce qu'on croit aussi : après une grosse période de domination et un presque-essai de Servat refusé à la vidéo, Doussain enquille deux nouvelles pénalités et le Stade reprend la tête 16 à 15. C'est alors que va intervenir le tournant du match : après un bon mouvement, Clerc se retrouve à deux mètres de l'en-but et remet intérieur. Un Anglais absolument pas hors jeu (comme toute l'après midi d'ailleurs) intercepte et dégage en catastrophe. Sur la touche qui suit, les Toulousains enfoncent les Quins et obtiennent une pénalité très excentrée. Alors qu'il aurait peut être été bon de pulvériser les Anglais en mêlée et de chercher l'essai, Maître Guy fait le signe des trois points (ce qu'il fait toujours de toute façon) et Jean Marc Doussain rate la pénalité qui suit. Le meilleur espoir du Top 14 se rattrape néanmoins quelques minutes plus tard (19-15) mais les Toulousains ont probablement laissé passer l'occasion de tuer le match.

Et sur le renvoi qui suit, c'est le drame. Maxime Médard étant parti aux vestiaires chercher la clef USB contenant le reste de ses photos, Clerc se retrouve seul sous le ballon et rate sa réception. Sur l'action qui suit, Easter passe les bras pour Brown (que Mathieu Lartot appelle Chris Brown, peut être parce qu'il a autrefois cassé la gueule à Bruce Reihanna), qui marque son troisième essai en deux matchs face aux Toulousains. 3 essais en une occasion et demie, les Harlequins affichent une réussite d'Argentins tout simplement dégueulasse. Ils en adoptent également le comportement en ralentissant systématiquement le jeu avec des simulations de blessures qui nous rappellent les plus beaux moments de comédie de Rodrigo Roncero et Mario Ledesma. On a l'impression d'être dans un récit écrit par Ovale Masqué sous LSD :

17h12
Nick Evans tente la pénalité.

17h27
Nick Evans passe la pénalité. Un Anglais s'est blessé en levant les yeux pour regarder le ballon, le jeu est arrêté.

18h06
Le jeu reprend.

C'est là toute la beauté de cette équipe des Harlequins, une des équipes les plus joueuses et spectaculaires du championnat anglais, mais qui est capable lorsqu'elle est en difficulté de se comporter comme les pires salopards de la Terre. Mais ça, les Toulousains auraient dû le savoir : une équipe capable d'aller gagner à Thomond Park en trichant encore plus que le Munster (voir la demi-finale du Challenge Européen de l'année dernière), est forcément redoutable. À propos de salopard, le héros du Bloodgate Tom Williams s'illustre sur une interception qui aurait pu être fatale aux Toulousains. Il est arrêté par un plaquage haut : ça fait trois points de plus pour Evans, 25-19. Devant le comportement des Anglais, on imagine que Florian Fritz va définitivement péter un plomb et se mettre à démonter des mâchoires à coups de pied, histoire de se rappeler au bon souvenir de son ami Alain Rolland. Mais Fritz reste étonnamment calme, et c'est Nick Easter qui prend le premier carton pour antijeu répété. Suite à une nouvelle domination toulousaine, le flanker Doussain va inscrire un vrai essai de demi de mêlée en se faufilant entre un ruck et le poteau de touche. Il ne transforme pas et les Harlequins restent en tête.

Les Toulousains se disent alors sans doute que comme face à Agen, au Stade Français, à Perpignan ou à Gloucester, ils vont bien finir par l'emporter salement in extremis...
Ce serait sans compter sur leur indiscipline, qui leur coute de nouveau trois points, puis sur l'exceptionnelle performance de Médard qui va rendre hommage à son ami Clément Poitrenaud en se faisant pénaliser suite à une tentative de relance à 5 contre 1. Nouvelle pénalité, transformée par Evans, qui nous permet au passage de relire l'intégrale de Cioran à chaque tentative. On remerciera le public toulousain de bien l'aider à se concentrer en sifflant comme il se doit.

Les Anglais ont alors 7 points d'avance et dans un moment d'oubli Contepomiesque, Guy Novès fait signe à Thierry Dusautoir qu'il faut prendre les trois points. La fin de match sera heurtée avec l'exclusion du remplaçant Will Skinner, qui empêche Médard de jouer vite une touche : un geste mal compris, puisque l'Anglais rendait sans doute là un grand service aux Toulousains. Alain Rolland l'expulse quand même (enfin l'envoie au coin plutôt, 5 mètres plus loin) ce qui n'aura aucune incidence sur la fin de partie. Les Quins l'emportent au Stadium, la victoire au Stoop n'aura donc servi à rien.


Les joueurs


Les Toulousains

Timoci Matanavou : Moins en vue qu'au match aller à cause de la défense inversée des Quins, il a quand même été dangereux sur ses rares ballons.

Florian Fritz : Pas de carton jaune, une belle passe sautée, c'est déjà inespéré pour lui. Homme du match.

Luke McAlister : À force de s'épiler, Luke se prive des capteurs sensitifs que constituent ses poils de jambes (oui, c'est comme pour les moustaches de chat), et n'arrive plus à passer un coup de pied. Guy Novès sait ce qu'il lui reste à faire pour retrouver un buteur correct.

Jean Marc Doussain : Le meilleur espoir du Top 14 (pour avoir joué 9 matchs comme titulaire, dont une finale de Top 14 ratée) a prouvé qu'il avait encore à apprendre, avec une certaine lenteur dans les transmissions et quelques mauvais choix. Mais il a fait une percée et a marqué un essai, ce qui lui permet donc d'être élu homme du match et de gagner un vase. Il pourra donc s'amuser à faire pousser des haricots pendant que Burgress jouera le restant des matchs de la saison.

Shaun Sowerby : Première nouvelle, Sowerby joue toujours au Stade Toulousain. Seconde nouvelle, il est meilleur sous les ballons hauts que le trident arrière toulousain.

Thierry Dusautoir : Comme Julien Bonnaire et Pascal Papé, Thierry Dusautoir est doté d'une intelligence hors du commun. Il est donc un des rares mondialistes à ne pas avoir vraiment cru être champion du monde, et donc à ne pas avoir la gueule de bois.

Jean Bouillhou : Ça fait 20 ans qu'il est là et qu'il est toujours aussi bon. Malheureusement je ne sais toujours pas où se place le « h » dans son nom de famille. Si vous savez, envoyez nous un mail.

Yoann Maestri : Après avoir marqué un essai sur un coup de pied à suivre (oui oui) contre le Racing l'année dernière, il marque cette fois-ci un essai de trois quart centre. Heureusement que Marc Lièvremont n'est plus sélectionneur, il aurait été capable d'en faire son nouveau Damien Traille.

Census Johnston : S'est fait éclipser par son frère, l'acteur qui joue le mieux le mec qui meurt depuis Leonardo DiCaprio, qui meurt dans tous ses films.

William Servat : Après avoir conclu un pacte avec le diable en signant au Ercété de Mourad Boudjellal, William Servat commence doucement mais sûrement à se métamorphoser en troll. Ainsi, il a eu les bras trop courts à deux reprises et a raté deux occasions d'essais...

Yoann Montes : Champion du monde de Jenga depuis 2003, Yoann Montes est l'homme qui fait tout s'écrouler, la mêlée toulousaine comprise, ce qui est quand même un petit exploit.



Pendant ce temps, en Nouvelle-Zélande :

Maxime Médard : Le poil soyeux, l’œil vil comme Guillaume Canet après un triple feuille, Maxime Médard a livré une performance étincelante, un modèle d'implication, à faire pâlir de jalousie Julien Malzieu. Depuis la Coupe du Monde, quand Médard voit un Anglais, il relance systématiquement en pensant que ses adversaires vont gentiment s'écarter à son passage. Malheureusement ça ne marche plus.

Vincent Clerc : À peine descendu de l'avion, Jean Dridéal récupère sa place de titulaire à vie. Tant pis s'il est loin de son meilleur niveau, et surtout tant pis pour Yves Donguy, auteur d'un bon début de saison et que Maître Guy ressortira du frigo pour les doublons du 6 Nations. Il fallait mieux choisir ta copine, Yves.

Romain Milo-Chluski : Des bras comme des troncs d'arbres et la mobilité d'un chêne centenaire, Milo est un peu comme Jérôme Thion, on ne le voit sur le terrain que quand il fait des fautes. Avec un très beau déblayage cathédrale, il s'est donc assuré d'être filmé au moins une fois dimanche dernier.




Pendant ce temps, en Italie : Yannick Jauzion : N'a jamais si bien porté son surnom de platane. Demander une prolongation après un match pareil prouve quand même qu'il peut encore avoir des instants de folie. Heureusement, il n'a demandé qu'un an et ne connaîtra donc pas une triste fin à la Skrela, Heymans ou Kelleher, tous aujourd'hui disparus.


Pendant ce temps, sur le banc :

Guy Novès : Jeu de main, jeu de Toulousains, c'est donc sans doute pour ça que Maître Guy lève trois doigts à chaque coup de sifflet, même à 70 mètres des perches, ou quand son équipe est menée de 7 points à 5 minutes de la fin.


Les Harlequins

Encore une bonne performance des internationaux qu'on connait déjà : Care, Evans, Robshaw, Easter, Monye, Brown... On notera la performance kamikaze de Hopper, le trois quart centre peroxydé dont les montées défensives sont aussi dangereuses pour les attaquants que sa coupe de cheveux l'est pour l'ordre public. Une découverte également, le frère de Census Johnston, dont on a déjà parlé plus haut, et Will Skinner, finalement plus efficace sur le bord de touche que sur le terrain.



Les titres que vous n'avez pas vu dans la presse :

On vient, on nique la pelouse, on gagne, et on s'en va (Maisons & Jardins)
Toulouse grille son Joker contre les Harley Quinn (Strange)
Les Toulousains pris par surprise aux Quins (Têtu)
Jeu de mains, jeux de arlequins (Mathieu Lartot. Il est fier de son jeu de mot alors on lui fait plaisir)

Voilà, c'est tout, à l'année prochaine si nous survivons aux repas de famille.
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Je digère à peine ce match. Quel dégoût! Soit les collègues toulousains pensaient que c'était gagné d'avance soit Mr Rolland se régale d'entuber le ST en oubliant ses origines françaises et Florian Fritz pour une fois. Beau débriefing Rugbynistère merci!

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