6 Nations - Ibanez : ''Je pense que la marge de progression de l'équipe est assez conséquente''
6 nations - Raphaël Ibañez sait de quoi sont capables les joueurs du XV de France.
Raphaël Ibanez, manager des Bleus, revient sur le début réussi du XV de France dans le Tournoi et ce qu'il lui reste à faire pour le gagner.

L'Ecosse craint-elle vraiment la France ? On prend la température sur placeL'Ecosse craint-elle vraiment la France ? On prend la température sur placeLes Bleus ont fait la moitié du chemin vers la victoire dans le 6 Nations et un possible Grand Chelem historique. Mais le plus dur reste à venir. Avant de recevoir l'Irlande devant son public, le XV de France va jouer ce qui s'apparente à un vrai match piège contre l'Écosse à Murrayfield. Les hommes de Fabien Galthié sont à un tournant dans ce Tournoi. Ils ont gagné leurs trois premiers matchs, notamment contre l'Angleterre et au Pays de Galles. Mais Raphaël Ibañez, manager des Bleus, sait par expérience qu'une dynamique positive est à double tranchant

Je pense que les louanges, les compliments qui arrivent à l'heure actuelle, je pense que ce serait une erreur de les refuser. Ce serait une erreur de se cacher, de s'enfermer en disant "maintenant c'est trop pour nous, on veut se préparer uniquement pour les matchs qui arrivent". Non, il faut savoir aussi prendre les retours positifs, les regards bienveillants qu'on peut avoir car tout ça amène une vraie dynamique positive.

Il sait très bien que cette dynamique pourrait être malmenée en cas de revers en Écosse. "Nous ne sommes à l'abri de rien". Ce quatrième match va se jouer dans un contexte totalement différent. Après avoir survécu au chaudron gallois du Principality, les Tricolores vont fouler la pelouse plus "champêtre" de Murrayfield. Attention à ne pas se faire endormir face à une nation qui aurait pu battre les Anglais dans ce même stade et l'Irlande à Dublin. Les Français doivent être capables de transférer tout le positif entendu depuis plusieurs semaines sur le pré. "Tout ça n'aura de valeur et porteur auprès de l'équipe que si c'est transférable sur le terrain et dans l'intérêt du collectif. C'est le collectif aujourd'hui qui prime".
''France from desire'' : l'euphorie communicative des Bleus dans les vestiaires [VIDÉO]''France from desire'' : l'euphorie communicative des Bleus dans les vestiaires [VIDÉO]Avec les Bleus, la formule consacrée "le groupe vit bien" trouve tout son sens. On l'a vu après le match gagné face au Pays de Galles. La concurrence est saine, la solidarité présente tout comme l'engagement pour répondre aux exigences de l'encadrement et surtout prendre du plaisir. "Je pense que la marge de progression de l'équipe est assez conséquente", lance Ibanez. Mais pour reprendre une autre formule, le XV de France prend les matchs les uns après les autres et on ne s'enflamme pas. Le sujet du Grand Chelem n'est ainsi que très peu abordé par le staff même s'il est dans un coin de la tête de tout le monde. Un tel exploit "ne se programme pas" confie le manager tricolore, donc "ça ne sert à rien de s'inventer des histoires". Prochain chapitre en Écosse avant une fin que l'on espère heureuse au Stade de France.

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Ibanez retient Galtier dans ses humeurs parfois trop dur avec les joueurs et c'est ce qui lui été reproché mais Ibanez lui sait parler aux joueurs.
Les deux font la pair je pense et c'est temps mieux.
Vivons les moments présent et voyons s'il y a du bon.

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