RUGBY. COUPE DU MONDE. Le résumé du quart de finale cruel entre le XV de France et l'Afrique du Sud

Reste que la France reste parmi les 4 meilleures nations mondiales actuellement. Toutefois, je ne vois pas comment on évitera une finale NZ / AFS ?

Je regarderai la fin de la compet du coin de l'oeil, en espérant (malheureusement) que les Boks passent les Anglais. Après, que les blacks ou les Sud'af remportent leur 4 ème étoile, peu m'importe. RDV dans 4 ans !! (et nous à plus court terme dès le tournoi).

Après les atermoiements, les pleurs et l'amertume, il reste que cette équipe magnifique nous a fait vibrer à la mesure de nos attentes et ces attentes sont énormes dans ce triste monde. Merci.

Quelle passion pour ce qui n’est en définitive qu’un simple de jeu de balle !...
Notre époque est malade de beaucoup de choses, et notamment de cette prépondérance donnée à la compétition. Il faut être « compétitif », c’est-à-dire gagner.
Et donc gagner à tout prix, y compris en remettant en cause la justesse de l’arbitrage quand le jeu nous est défavorable. En revanche, lorsqu’on gagne, on entend beaucoup moins, voire pas du tout, la petite musique de contestation de l’arbitre.
Un peu comme ces parents qui trouvent « génial » leur enfant qui réussit à l’école, mais prétendent mauvais l’instituteur quand leur rejeton a de piètres résultats.
Allons, reconnaissons qu’hier soir les Sud-Africains ont fait preuve de davantage de maîtrise que les Français. Ces derniers sans doute aussi sous la pression de tout cet engouement qui les voyaient déjà champions du monde.
A ce stade de compétition, l’issue d’un match entre deux équipes de niveau sinon égal du moins comparable tient à un fil, un détail, un hasard. Cette importance du hasard est pourtant largement reconnue par le rugby avec son ballon ovale qui peut rebondir on ne sait jamais dans quelle direction...
Alors soyons « fairplay », certes on aurait pu gagner, mais on a été battus, tant pis pour nous, tant mieux pour les autres, et regardons avec sérénité les quatre matchs qui restent dans cette compétition et qui seront sûrement passionnants, comme l’ont été les quarts de finale.

C'est mon cheval de bataille et je ne le lâcherai pas et certainement pas aujourd'hui. Le rugby mondial est aux mains d'une "mafia" arbitrale qui fait la pluie et le beau temps depuis des décennies :
- 7 nations représentées sur 20 ( 6 en 2019....!)
- du coup des 1/4 de finales arbitrés par des référés dont les nations d'origines sont encore en compétition ( un Néozed qui est au sifflet pour un France-Af du Sud....sachant que les Blacks préfèrent à n'en pas douter prendre les Bok's sur terrain neutre que la France chez elle en finale...)
- des petites nations systématiquement "condamnées" par un arbitrage"punition" dès lors qu'ils sont en face d'une équipe majeur.
- aucune cohérence décisionnelle au fil des matchs et des compétitions

Et puis surtout cette question : la France du rugby ne deviendrait-elle pas gênante ??
=> Un Top 14 qui est désormais (et de loin) le meilleur et le plus riche championnat au monde ( et qui attire certainement un peu trop les joueurs étrangers et du SUD notamment...), des clubs français qui dominent la Champion's Cup , des moins de 20 champions du Monde 3 fois d'affilée, et bien sûr un quinze nationale ultra dominant avec l'Irlande sur les 3, 4 dernières années...beaucoup trop de grosses couleuvres à avalées pour nos chers amis du Commonwealth Rugby....!

36 ans que la coupe du monde existe et se refuse à nous

Là jamais, selon les dires de tous, nous n’étions aussi armés pour toucher le Graal et chez nous en plus (presque 17 millions de téléspectateurs hier) pour cette neuvième Edition

Et pour un point nous allons ranger pour quatre ans de plus nos espoirs mais de la façon la plus amère dans le premier match à élimination directe

Parce que ce n’est rien un point

D’ailleurs rien de vaut un point de marque sur le pré

Et pourtant c’est une frontière irrémédiable entre ceux qui descendent groggy du train de la compétition et ceux qui vont continuer jusqu’à à la prochaine station dans leurs wagons bruyants

Un point c’est la fin de ce voyage là et de l’engouement des supporters qui vont ranger drapeaux, maquillage et maillots

Un point c’est si peu que cela nous fait tout grossir

Les absents, les blessés, les décisions arbitrales vraiment douteuses pour certains, les comportements des joueurs , la stratégie …

Pour un point Martin perdit son âne dit ce proverbe à l’étrange histoire

Mais alors qu’à perdu notre rugby hier ?

Plus qu’un match et une compétition ?

L’hémisphère Nord qu’on voyait depuis la période Covid avoir pris un avantage sur l’Hémisphère Sud et qui va placer uniquement l’Angleterre au jeu si restrictif dans le dernier carré et encore grâce à des poules de constitutions fantaisistes a lui perdu de sa superbe

Cette Angleterre là en demie : un gag qui a du mal à nous faire rire ce matin

L’Irlande aussi peut l’avoir amère mais elle aura du mal à continuer à rêver tellement c’est la fin d’une génération dorée et que l’on ne voit pas comment elle pourra se reconstruire sur ce prochain cycle de 4 ans à son niveau actuel avec une relève qui semble si aléatoire

Mais la France dans 4 ans à ses antipodes aura-t-elle perdu en expérience et en maturité ?

Non bien sur car la majeure partie de ses talents actuels seront surement sur le pré dans la force de l’âge et d’autres viendront grossir leurs rangs

Alors oui on pourrait légitimement pointer un arbitrage laxiste pour nos bourreaux

Mais quel intérêt pour l’avenir de rajouter de la colère et frustration à de la tristesse ? car nous ne pouvons plus revenir sur ce qui est désormais écrit

Plutôt regarder le chemin que nous avons parcouru depuis 4 ans

Quand Saint Eloi baptisa Clovis il eut cette formule : Brules tout ce que tu as adoré et adores tout ce que tu as brulé

Qu’avons-nous à bruler ? Qu’avons-nous de nouveau à adorer ?

Oui nous avons trébuché et ça fait très mal, croc-en -jambe ou pas

Oui nous serons plus forts en nous relevant même si cela peut sembler si abstrait et si lointain, voir si futile aujourd’hui

Alors oui il avait raison Sexton : il faut travailler dur pour que nos rêves deviennent des réalités

Nous avons le droit d’être abattus aujourd’hui ; mais nous devons repartir au travail

Parce qu’il n’y a pas grand-chose à jeter et surtout pas l’espoir et la croyance dans les promesses d’un avenir radieux pour notre équipe de France

Et parce que nos joueurs sauront transformer ce vécu là en forces pour demain

Tel un Séville rugbystique ?