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Quelles grandes malédictions frappent le monde du rugby, et les autres sports ?
Les Irlandais ont une fois encore échoué en 1/4 de finales de Coupe du monde. Vous avez dit malédiction ?
Les malédictions empêchent la victoire et privent le compétiteur du succès. Elles servent à expliquer les défaites, les blessures, l’inefficacité et d’une certaine façon, elles rassurent le sportif.

Cet échec n’est finalement pas le sien… mais celui de la destinée, des forces occultes face auxquelles le simple mortel apparaît démuni. Pourquoi faire un livre sur les malédictions et le sport ? Sans doute parce que dans n’importe quelle émission télévisée ou revue spécialisée, dans n’importe quel journal sportif, il ne se passe pas une semaine, voire un jour, sans que l’on fasse mention de malédictions, touchant une équipe, un athlète ou un stade. C’est un classique du langage sportif, un poncif du discours journalistique.

Ainsi, sur ce site, on a cité récemment la malédiction des champions touchant les All Blacks après leur défaite face aux Anglais…

Les All Blacks victimes de la malédiction des champions ?Les All Blacks victimes de la malédiction des champions ?…ou celle du XV de la Rose avant sa demi-finale face à ces mêmes Néo-Zélandais après leur déroute en 1995.

Pour le rugby, on pourrait aussi évoquer la malédiction des Irlandais, incapables de passer le moindre quart-de-finale depuis les débuts de la Coupe du Monde en 1987, alors même qu’ils présentent parfois des équipes haut-de-gamme comme lors des deux dernières éditions.

Il y a aussi l’Ecosse qui depuis 1905 (soit 114 ans !) et trente-un matchs, n’est toujours pas parvenue à vaincre les All Blacks. Enfin, comment ne pas mentionner la plus célèbre malédiction rugbystique de l’Hexagone : celle touchant Clermont ?

Clermont a vaincu sa malédiction

Avec dix finales perdues, les Jaunards ont très longtemps fait figure de maudits du rugby, voire du sport français en général (leurs dix défaites en finales constituent un record national, tous sports confondus). Avant la onzième finale, prévue le 29 mai 2010, une rumeur amusante court aux pieds des volcans auvergnats. La onzième finale offrirait enfin à l’ASM, le Bouclier de Brennus qui deviendrait ainsi le Bouclier Arverne (titre du onzième album des aventures d’Astérix). Les Arvernes étaient une tribu gauloise habitant en Auvergne. Vercingétorix, dont la statue trône sur la place de Jaude à Clermont-Ferrand, était un des leurs. Des fans y croient tellement fort qu’une association est créée sur Facebook, et compte 5000 membres le soir de la finale !

Et le miracle advient : l’ASM gagne 19-6 et remporte son premier Brennus ! Puis un deuxième titre suit en 2017.

D’autres clubs de l’Hexagone comme Brive ou Dax peuvent aussi évoquer des malédictions pour expliquer leurs échecs à répétition en finale du championnat de France. Le rugby est loin d’être le seul sport à connaître ce genre de phénomènes. Dans d’autres disciplines, certaines sont très célèbres.

Les autres sports pas épargnés

Ainsi aux Etats-Unis, la malédiction de la Chèvre et celle du Bambin sont de vraies légendes modernes. Elle concerne le baseball. La première empêcha les Cubs de Chicago de gagner le moindre titre pendant…108 ans ! A cause d’un malheureux caprin… Des fans en voulurent tellement à l’animal que certains d’entre eux n’hésitèrent pas à sacrifier une chèvre et à déposer la carcasse de nuit sur le terrain afin de briser la malédiction.

Quant à la deuxième, elle frappa les Boston Red Sox qui furent incapables de remporter la couronne suprême pendant 86 ans. Elle trouvait son origine en 1918 dans la vente d’un joueur peu ordinaire…

Le football a aussi ses célèbres malédictions comme celle des Socceroos, ces joueurs australiens qui n’arrivaient jamais à se qualifier pour la Coupe du Monde à cause…d’un sorcier africain ! Ils firent tout pour renverser cette sorcellerie. Du côté de Lisbonne, les fans du Benfica en veulent à Béla Guttmann, entraîneur légendaire du club qui, par la suite, attira le mauvais œil sur leur équipe. Depuis le départ de ce coach, le Benfica n’a pas réussi à remporter de nouveau une Coupe d’Europe…

On peut aussi évoquer la tragédie magyare : cette fameuse Equipe d’Or hongroise qui, dans les années 1950, inventa un football résolument moderne et battaient toutes les équipes à plat de couture (elle fut notamment la première à battre les Anglais sur leurs propres terres). Pratiquement invincible, elle ne connaît qu’une seule défaite en six ans. Celle qu’il ne fallait pas : en finale de la Coupe du Monde 1954 à Berne face à l’Allemagne. Tout se ligua contre Puskas et ses camarades…

Quant aux clubs anglais, certains semblent avoir de sérieux problèmes à cause d’ensorcellement dus aux Tsiganes…

Cyclisme, boxe, tennis...

En cyclisme, on prétend que le maillot de champion du monde porte la poisse alors qu’en tennis, c’est Borg qui semblait incapable de gagner l’US Open au moment même où il écrasait ce sport. En boxe ce sont les poids lourds anglais qui, pendant des décennies, furent ridiculisés par leurs adversaires américains, si bien que la presse d’Outre-Atlantique les surnommait les Horizontal British Heavyweights…ceux qui finissaient à l’horizontale.

Certaines couvertures (de magazine, ou de jeux vidéo) apportèrent aussi le lot de malheurs à tel point que certains sportifs refusèrent d’y figurer… La liste des malédictions sportives est longue. Dans un domaine aussi pragmatique, aussi scientifique que le sport, on peut s’étonner de cette proximité avec un thème fortement lié à l’imaginaire, flirtant même avec le surnaturel.

En parcourant les lignes de mon ouvrage les TREIZE GRANDES MALEDICTIONS DU SPORT, vous constaterez pourtant que pour les sportifs, cela ne pose guère de problèmes : ils font appel au maraboutage africain, à la sorcellerie tsigane, au chamanisme amérindien et bien d’autres choses encore.

L'ouvrage est à retrouver ici ! 

Enfants de l’ère industrielle, les sports modernes sont nés, pour la plupart, dans la deuxième moitié du XIXème siècle en Angleterre. Et presque en même temps, apparaissent les premières malédictions sportives. Sans doute, en était-il de même dans la lointaine Antiquité, au temps des premiers Jeux Olympiques. Mais aucune trace ne nous en est parvenue…

Les malédictions sportives peuvent durer quelques jours, le moment d’un match ou d’un championnat. Elles peuvent aussi s’étaler sur plusieurs années, plusieurs décennies et même parfois sur plus d’un siècle ! Il n’y a donc aucune limite temporelle…et encore moins de limite spatiale. En effet, aucun pays n’a le monopole des malédictions sportives puisqu’on retrouve ces dernières sur toute la surface du globe.

Si le thème vous intéresse, je vous invite donc à jeter un coup d’œil à mon livre LES TREIZE GRANDES MALEDICTIONS DU SPORT qui vient juste d’être publié aux éditions AMPHORA.

Merci à Doc Geopolitik pour cet article ! Vous pouvez vous aussi nous soumettre des textes, pour ce faire, contactez-nous !

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@ doc géopolitik,
Ça commence à craindre.... Cet "article" est une pub déguisée (à peine)..... Et puis il y est question de "battre à plat de couture"...... Cher Doc Geopolitik, puisque vous vous piquez d'écrire des "ouvrages"...et d'en faire la promotion, je vous invite à revoir vos classiques... Peut-être apprendrez vous le sens de "battre à plate couture"..... Amicalement....

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