Quand Nick Cain, journaliste anglais, juge le potentiel des joueurs du XV de France
Tournoi 6 nations : Louis Picamoles à surveiller dans le XV de France.
Pour The Rugby Paper, Nick Cain, s'est attaché à mettre en avant ce qui peut faire la différence lors du match entre le XV de France et l'Angleterre.
Le Crunch en ouverture du Tournoi des 6 nations, c'est comme entamer un repas par le dessert. D'ordinaire, la rencontre entre le XV de France et celui d'Angleterre fait figure de finale et on a pour habitude de la déguster en fin de compétition voire en plat de résistance. Ici, pas le temps de s'ouvrir l'appétit, il va falloir attaquer directement par le rosbif, pour citer PSA, tout en évitant d'être le dindon de la farce. Le régime est d'ailleurs le même pour des Anglais, pas nécessairement adeptes de la grenouille en guise d'amuse-bouche. Le calcul est simple : une défaite et le Grand Chelem s'envole dès l'entame de la compétition ainsi que la confiance pour le reste du Tournoi. Pour The Rugby Paper, Nick Cain, s'est attaché à mettre en avant ce qui peut faire la différence lors de cette rencontre ô combien importante.

L'absence de joueurs clés

Depuis le début de l’ère professionnel en 1995, quatre des sept victoires tricolores dans le Tournoi, dont les Grands Chelems de 1998 et 2010, ont eu lieu la saison suivant la tournée des Lions britanniques et irlandais. Une série de matchs éprouvants qui fatigue énormément les joueurs, pour la majorité cadres au sein de leur sélection nationale, et parfois même blessés. D’aucuns avanceront que le XV de France part également en tournée l’été, mais le niveau d’intensité n’est « en rien comparable à la férocité » des matchs des Lions. Et si Saint-André va devoir se passer de Dusautoir et Guitoune, la sélection de Stuart Lancaster semble bien plus handicapée avec les forfaits de Manu Tuilagi, Alex Corbisiero, Tom Croft et Geoff Parling. Sans oublier l’absence de Toby Flood, laissé de côté.

Le jeu au pied des 3/4 français

Ce qui inquiète également le journaliste, c'est la façon dont les Saracens et les Harlequins ont été battus par Toulouse et Clermont. Au sein de quatre équipes figuraient en effet une bonne partie des internationaux amenés à se rencontrer au Stade de France. Nick Cain note l'incapacité des arrières des Saracens (Wigglesworth, Farrell, Barritt, Ashton, Goode) à prendre à défaut leurs homologues français (Doussain, Fickou, Huget, Medard). Une fois de plus la prestation de Doussain, « bien plus déterminant que Farrell », a été remarquée. Le trio des arrières toulousains « a aussi été supérieur à celui du leader de la Premiership, notamment dans les contre-attaques et dans sa capacité à gagner du terrain par son jeu au pied. »

La puissance de la troisième ligne

Au moment d'écrire son papier Nick Cain n'était pas au courant de la blessure de Thierry Dusautoir. Suite à ses récentes prestations en H Cup, le troisième ligne était considéré comme une menace sérieuse dont le capitaine du XV de la Rose, Chris Robshaw, aurait dû se charger. Mais le Dark Destroyer n'est pas le seul dont se méfie l'Anglais. Celui-ci considère que Nyanga « est sorti du même moule, mais il est encore plus athlétique. » Et puis il y a aussi « L'Iceberg » au poste de numéro 8 : « Louis Picamoles a éclipsé Billy Vunipola, déchirant le pack des Saracens comme une bête alors que Billy avait plus l'air d'un ourson timide. »

La mêlée française

Bien évidemment, une partie du match va se jouer devant, tout devant, en première ligne. Les Anglais, Joe Marler/Mako Vunipola, Dylan Hartley et Dan Cole vont avoir une lourde tâche face à Thomas Domingo, Benjamin Kayser et Rabah Slimani. Ce dernier « a perturbé la Nouvelle-Zélande et l'Afrique du Sud en novembre», mais si « la grosse première ligne anglaise garde le dos droit en s'appuyant sur son adversaire en l'empêchant de lui passer dessous, elle sera dans le coup. »

L'ouverture, le point faible du XV de France

Selon Cain, si l’Angleterre veut gagner comme il y a deux ans, elle doit jouer sur un rythme rapide pour perturber « la formidable défense » des Bleus et jouer dans la zone du 10, « point faible récurrent de la France ». « Talès a plutôt été bon à l’automne, et il en place défensivement […] mais ce sera son premier 6 nations » note le journaliste anglais. Quant à Plisson, non retenu pour la suite du stage, il est « prometteur […] et peut faire peur à n’importe quelle défense compte tenu de sa vitesse lorsqu’il prend les intervalles ».

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... quel generation pourri a s'occupé des autres a la place de s'occupé de sois.. ,,,,,,,, ' " espece de narvalo va

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