Pourquoi Matthieu Jalibert ne doit pas jouer 15 durant le 6 Nations ?
Jalibert en 15 ?
Matthieu Jalibert fait partie du groupe de 28 de Fabien Galthié pour préparer le Crunch du 1er février.

Le retour de Matthieu Jalibert était attendu comme la dernière saison de Game of Thrones. Espérons qu’il ne sera pas reçu comme les 6 derniers épisodes d’une saga qui partait pourtant bien. Depuis le mois d'août, le jeune ouvreur de Bordeaux-Bègles semble avoir trouvé son jeu dans une équipe qui a dominé jusqu'à prendre le leadership en Top 14.

6 Nations - Le XV de France sans Ramos mais avec Fischer et Bouthier pour la préparation6 Nations - Le XV de France sans Ramos mais avec Fischer et Bouthier pour la préparation

Mais selon des bruits de couloirs, certainement venus de la chambre de Fabien Galthié, Jalibert pourrait faire l’affaire au poste de numéro 15. Dans le groupe restreint, il n’y a qu’Anthony Bouthier au poste d’arrière, Thomas Ramos étant renvoyé dans son club pour le championnat. Mais pourquoi Matthieu Jalibert ne doit pas jouer 15 ?

Parce que c’est un 10

Au Rugbynistère, on aime rentrer dans les débats comme dans un PMU, et en sortir avec un Mic Drop. C’est pour ça que l’argument "c’est un numéro 10" peut paraître évident, mais combien de fois avons-nous tester des joueurs à d’autres postes ? Vous pensez comme moi à Yoann Huget, qui s’est retrouvé tout seul sous les assauts anglais. Il ne faut donc pas envoyer Matthieu Jalibert au poste de numéro 15 car ce poste, bien que certains le minimisent, est très important dans la gestion du match. Mais on vient donc à l’autre argument.

Son importance dans le jeu

Mettre Matthieu Jalibert en arrière, c’est le sortir de l’un des postes le plus important de la ligne de trois-quarts. L’objectif étant de préparer 2023, pourquoi ne pas préparer un vrai numéro 10 aux grandes échéances. Depuis le début de la saison, il gère le jeu bordelais à lui tout seul et il a démontré qu’il avait déjà les épaules pour évoluer.

Les ballons hauts

Je ne vous l’apprends pas, un arrière doit être efficace sous les ballons hauts. Même si le grandisse numéro 73 n’est pas Demba Bamba au saut, il n’est pas non plus Israel Folau. Anthony Bouthier a prouvé qu’il est à l’aise. Mais encore une fois, les ballons hauts au niveau international ne sont pas les mêmes qu’en championnat…

Ne pas suivre les autres nations

C’est une chose qui semble récurrente dans notre XV de France : adopter les nouveautés techniques des autres nations. Faire passer un ouvreur en 15 a été fait par Steve Hansen lors de la dernière Coupe du monde avec Beauden Barrett, laissant l’ouverture à Richie Mo’unga. La stratégie a marché… pour l’arrière. Mais à l’ouverture, le trou laissé par Beauden Barrett s’est fait ressentir. Et jusqu’à preuve du contraire, on ne peut pas dédoubler une personne. On en vient au point suivant !

Son association avec Romain Ntamack

C’est sûrement la chose la plus excitante après l’arrivée des films des studios Ghibli sur Netflix ! L’association des deux joueurs capables de renverser un match peut faire du mal aux défenses adverses. N’oublions pas un troisième, voire quatrième joueur avec Virimi Vakatawa et Teddy Thomas. La qualité de passes du duo Jalibert-Ntamack peut facilement envoyer les deux Racingmen dans l’intervalle. Leur pied peut sortir le XV de France de la pression anglaise, qui a fait fureur lors de la dernière Coupe du monde.

Sa défense

Matthieu Jalibert a aujourd’hui toutes les qualités pour devenir un grand. Malheureusement, ce n’est pas le plus grand défenseur. Il n’est tout simplement pas (encore) au niveau défensif d'un Beauden Barrett ou d’Owen Farrell, mais il fait le job. Face à une équipe anglaise, la zone 10 sera déterminante. Mais nul doute que des Fischer, des Ollivon ou des Cros lui faciliteront la tâche.

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bientot on va le faire jouer goal !

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