Alain Afflelou s'exile à Londres mais reste à la présidence de l'Aviron Bayonnais
Alain Afflelou réitère son engagement pour Bayonne
Le président de l'Aviron Bayonnais, Alain Afflelou restera bien à la présidence du club même si il déménage à Londres.
Cette semaine Alain Afflelou a annoncé dans un communiqué qu’il partait s’installer à Londres pour développer ses affaires en Europe. Alors que ce déménagement peut se décrypter comme un exil fiscal masqué, le président de l’Aviron Bayonnais a affirmé ne partir que pour « un période déterminée » et à la demande du nouvel actionnaire majoritaire du groupe, le britannique Lion Capital.

Cette annonce a évidemment fait parler d’elle, autour du stade Jean Dauger, cette semaine dans la mesure où le départ du big boss pouvait également signifier qu’il allait quitter la présidence du club. La fuite du mécène aurait alors causé un tremblement de terre au Pays Basque. Afin de calmer toutes rumeurs, Alain Afflelou a tenu à réaffirmer son engagement pour les Bleu et Blanc : « Il n'y a pas le début d'un problème. Que j'habite à Biarritz, Paris ou Londres, ça ne change absolument rien à mon investissement pour le club, ça n'aura aucune conséquence. ». Voilà qui a de quoi rassurer les supporters et même le maire de la ville : « Il fait ce qu'il veut, du moment qu'il continue de s'impliquer pour l'Aviron Bayonnais ! » a ainsi réagit Jean Grenet.

Bien qu’il ne soit pas présent physiquement au siège de l’Aviron Bayonnais tous les jours de la semaine, le président restera bien au plus près des affaires d’un club auquel il est viscéralement attaché. Il faut dire qu’avec la professionnalisation du rugby les hommes forts des écuries de l’élite ne sont pas au quotidien sur leur lieu de travail. A Clermont par exemple René Fontès exerce la fonction de président et assure en parallèle le poste de maire de la commune des Bouches-du-Rhône d'Eygalières, dans laquelle il passe également du temps.

Si la présence d’un président de club à l’étranger est une première dans le Top 14 c’est en revanche monnaie commune dans le football (l’exemple du PSG est à cet égard criant). Les Bayonnais peuvent donc respirer et attendre de pied ferme la rencontre face à Mont-de-Marsan.

Source : Sud-Ouest

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