6 Nations - L'Angleterre donne une leçon de rugby au XV de France (44-8)
6 Nations - Jonny May a marqué un triplé contre le XV de France.
Ce qu'il faut retenir de la sévère défaire du XV de France ce dimanche face à l'Angleterre dans le Tournoi des 6 Nations.

Bis repetita pour l'Angleterre

Les Bleus étaient prévenus. La semaine passée lors de la première journée, les Anglais avaient marqué leur premier essai contre l'Irlande dès les premiers instants du match par Jonny May en bout de ligne. Une fois de plus, l'ailier a frappé après seulement deux minutes de jeu. Tout est parti d'une belle prise d'intervalle de Daly qui a tapé à suivre pour son coéquipier. Lequel a déposé Parra et Penaud pour l'essai. Dès lors, les Bleus ont couru après le score. Déjà en vue contre l'Irlande, May a été élu meilleur joueur du match.

Quel pied ! 

Sur ce point aussi, la France savait à quoi s'attendre. A Dublin, le triangle arrière irlandais composé par Earls, Stockdale et Henshaw avait été arrosé par la charnière anglaise. Ce dimanche à Twickenham, Farrell et Youngs ont remis le couvert. Huget en a fait les frais mais c'est surtout Penaud qui a été la cible des coups de pied de l'ouvreur anglais, qui a alterné passe au pied, chandelle et occupation. Une stratégie visant à mettre les Bleus sous pression dans leur camp, pour récupérer le ballon sur une touche ou bien via une pénalité. Simple mais diablement efficace. A l'inverse, le jeu au pied français n'a pas été cohérent.

Penaud surnage, Dupont convainquant

Cible des nombreux jeux au pied anglais, le Clermontois a été au four et au moulin dans le premier acte. On l'a plusieurs fois vu revenir en urgence dans ses 22 mètres pour sauver la patrie face à May. Solide sous les ballons hauts, il a été le Tricolore le plus dangereux avec de belles relances (21e) et a été récompensé par un très bel essai à la 35e. A l'origine, une perte de balle anglaise sous un ballon haut bien exploitée au large par Huget. Le Toulousain a battu pas moins de quatre défenseurs avant de fixer pour le joueur de l'ASM. Mention spéciale à Antoine Dupont qui a fait une très bonne entrée en jeu. Il a plusieurs fois trouvé la faille dans la défense anglaise mais a manqué de soutien.

Une défaite collective

Les Anglais avaient très bien préparé leur match. Par le passé, les Bleus ont eu toutes les peines du monde à terminer les matchs. Aussi, les hommes d'Eddie Jones n'ont laissé aucun répit à ceux de Jacques Brunel. On a vu très peu de ballons portés. Ce dernier est passé rapidement de main en main toute l'après-midi. Un rythme que n'ont pas été en mesure de suivre les Bleus, cantonnés à défendre dans leur moitié de terrain ou bien à tenter d'en sortir durant les trois-quarts de la rencontre. Collectivement, les Tricolores n'ont jamais été en mesure d'inquiéter l'Angleterre. 

L'Angleterre en route pour le Grand Chelem

En battant l'Irlande, l'Angleterre avait envoyé un message clair au monde du rugby. La victoire facile contre le XV de France a validé ce succès 44 à 8. May par trois fois en bout de ligne ou après un jeu au pied inspiré (2e, 24e, 29e) puis Slade (40e) et Farrell (55e) ont enfoncé le clou. Ashton aurait pu y aller de son essai sans un plaquage sans ballon de Fickou (exclu temporairement) qui a débouché sur un essai de pénalité. Désormais, seul le Pays de Galles à Cardiff semble en mesure de stopper les Anglais sur la route de la victoire finale et du Grand Chelem. Même si la deuxième période a été moins aboutie, c'est plus grand écart de points entre l'Angleterre et la France depuis 1911 et une défaite 37 à 0.

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Je n’ai même pas reçu un sms condescendant de mes contacts anglais, c’est dire si le mal est profond

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