VIDEO. XV de France - Les anciens sélectionneurs défendent Guy Novès
Marc Lièvremont et Philippe Saint-André connaissent les problèmes du rugby français.
Marc Lièvremont et Philippe Saint-André défendent Guy Novès suite à l'échec du XV de France lors de la tournée de novembre.

DOSSIER. XV de France : les mots sur les maux des BleusLe match nul du XV de France face au Japon samedi à la U Arena a été la goutte d'eau qui a fait déborder un vase déjà bien rempli de doutes et de questions depuis plusieurs années. Il devrait avoir plus de conséquences que la défaite en quart de finale de la Coupe du monde 2015 face à la Nouvelle-Zélande, d'où n'ont découlé que des mesures finalement insuffisantes. Les problèmes, tout le monde les connaît, des joueurs aux entraîneurs en passant par les supporters et le président de la FFR. Comme Guy Novès actuellement, Marc Lièvremont y a été confrontés lorsqu'il était à la tête des Bleus. Selon lui, via le JDD, les causes de la crise du XV de France sont multiples. 

En premier lieu, "le jeu pratiqué par les clubs n'est pas transposable au niveau international." On l'a vu avec les Japonais. La plupart évoluent en Super Rugby au sein de la franchise des Sunwolves et pratiquent un jeu rapide tourné vers l'offensive. L'autre avantage est qu'ils se côtoient toute l'année là où les Bleus ne se retrouvent que lors des rassemblements. Certes, le temps de préparation a augmenté, mais "pour que les joueurs intègrent des stratégies de jeu complexes, cela demande du temps. Or, les allers-retours entre les clubs et la sélection compliquent les choses." Marc Lièvremont a le sentiment que les internationaux ne sont plus sur la même longueur d'onde sous le maillot tricolore et "peinent à parler le même langage rugbystique". 

L'ancien sélectionneur sait qu'on ne pourra pas faire des miracles en deux ans tandis que Bernard Laporte s'est donné 15 jours pour faire le point sur la situation.
 "Il y a surtout un travail de fond à faire sur le rugby amateur", en limitant la présence des joueurs étrangers dans les centres de formation et les équipes amateurs, et revoyant le système de détection. En ce qui concerne l'avenir proche, et en réponse à ceux qui voudraient faire un grand ménage, il estime qu'il faut trouver un juste-milieu car on ne peut pas demander aux joueurs actuels et au staff de sacrifier le Mondial 2019 en vue de celui qui aura lieu en France. Son successeur, Philippe Saint-André n'est également pas pour que Guy Novès laisse sa place. "On paie dix ans d'immobilisme. Ce n'est pas la faute que de Guy Novès, mais du rugby en général, de moi, des clubs, de la Ligue qui est incapable d'être d'accord avec la FFR."

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  • FRLab
    77768 points
  • il y a 7 ans

C'est l'ironie de l'histoire: BL doit trouver une solution pour changer le rugby qu'il a toujours proposé (en EDF comme au RCT), du muscle et du physico-physique pour faire des cadrages-cadrages et oublier les cad-debs. Résultats on est pas plus fort devant (on s'est fait casser la tête sur les 3 premiers matchs) et on ne sait pas faire trois passes derrière.

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