VIDÉO. Victime d'une hémorragie cérébrale en plein match, Maxime Villalongue témoigne et lance un message
Le message important lancé par Maxime Villalongue.
Victime d'une hémorragie cérébrale l'an passé, Maxime Villalongue revient sur l'accident et évoque la prévention des chocs chez les jeunes.

Souvenez-vous. L'an passé, le CA Orsay défiait Suresnes dans une rencontre comptant pour le championnat de Fédérale 2. Victime d'un coup à la tête, Maxime Villalongue (aillier de la formation essonnienne) avait repris sa place avant d'être pris de vertiges, de maux de têtes et de vomissement au retour des vestiaires. Transféré à l'hôpital, il avait été opéré en urgence, la faute à un hématome bloquant l’irrigation du cervelet, partie vitale du cerveau responsable de tous les gestes du quotidien.

Rugby Amateur : Un joueur du C.A Orsay hospitalisé pendant un match, se trouve dans un état critiqueUne semaine plus tard, les nouvelles étaient rassurantes : l’hématome s’était arrêté de saigner et Maxime reprenait ses esprits. Un an après l'accident, France Info est allé prendre des nouvelles de l'ancien international U18, passé par les équipes de jeunes du Stade Français et du Racing 92. L'occasion de témoigner sur la dangerosité des chocs dans le rugby moderne, en pleine polémique sur l'évolution de la discipline, où les impacts sont de plus en plus nombreux et violents.

Plusieurs mois après son accident, sa diction est toujours hésitante. Son message est pourtant plus que clair. Il appelle à l'évolution des mentalités et la place plus importante que doit prendre la prévention des chocs dans le rugby.

Comme c'est une blessure invisible, on a tendance à ne pas en parler. Vis-à-vis du groupe, on va dire : "j'ai mal à la tête, j'aimerais sortir". C'est con de dire ça mais les mecs vont dire : "t'es une chochotte, qu'est-ce que tu as ?" Je pense que si plus jeune, on avait su que c'était aussi grave, qu'il pouvait y avoir des séquelles aussi graves, on aurait pu faire plus attention aux chocs qu'on prend à la tête.

Découvrez le témoignage complet de Maxime Villalongue, à qui on souhaite de continuer à se battre pour poursuivre son rétablissement : 

Crédit vidéo : France Info

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Quels parents n'achètent pas de vélo, n'envoient pas leurs enfants au ski, ne leur font pas faire d'équitation, ni rando en montagne ou de baignade en mer.... et la liste est longue d'activités bien plus dangereuses.
Je ne pense pas que les risques d'accidents soient les seuls responsable de la baisse des inscriptions dans les clubs.

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