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VIDEO. 6 Nations 2018. Fin de match folle et à suspense entre l'Italie et l'Ecosse
6 Nations - Stuart Hogg a marqué un essai décisif pour l'Ecosse face à l'Italie.
Les Écossais ont eu toutes les difficultés du monde à se défaire de valeureux Italiens qui ont longtemps espéré éviter la cuillère de bois pour la troisième année consécutive.

Chaque année, les Italiens ciblent le même match. L’Écosse n’est sans doute pas la meilleure ni ni la pire des trois nations du ventre mou du classement final mais elle est convalescente : ce levé de rideau face aux Gallois a fait mal à la tête des joueurs Gregor Townsend et on a vu cette équipe douter à chaque match. Ce samedi encore, ils ont semblé parfois jouer trop facile face à des Transalpins morts de faim pendant 60 minutes.6 Nations 2018 - Les 5 points à retenir de la victoire de l'Ecosse sur l'Italie

L’Italie débute sur les chapeaux de roues

Les deux équipes se sont d’abord testées au jeu de l’occupation et les locaux ont tiré les premiers grâce à Tommaso Allan (7’, 3-0). Les Écossais ont répliqué par l’intermédiaire de Frazer Brown avec un essai facile face à une défense désorganisée (10e, 3-5). En première mi-temps, seuls les avant du Chardon ont donné le change à leurs homologues azzurri notamment grâce à une troisième ligne de haut niveau, et plus particulièrement John Barclay, probablement un des meilleurs flankers de ce Tournoi. Mais la motivation italienne n’a cependant pas été entamée. En cinq minutes, Tommaso Allan dans une prise d’intervalle d’école et Minozzi après une belle inspiration au pied du même Allan ont filé aplatir dans l’en-but (15e et 21e, 17-5). Tommaso Allan marquera au final 22 des 27 points de son équipe avec deux essais, trois transformations et deux pénalités. Une prestation de haut niveau pour celui qui possède encore une belle marge de progression.

L’Ecosse est fragile mais reste dans le coup

Les Écossais ne voyagent pas bien. S’ils ont été très convaincants à domicile, les déroutes de Cardiff et de Dublin sont dans les têtes des joueurs des Highlands. Pour preuve, ce festival des imprécisions et de mauvais choix du 9 au 14. Alors que c'était leur point fort lors des derniers matchs, ils sont dominés dans le jeu au sol par les hommes de Conor O’Shea. Les lignes arrière n'ont pas été au niveau attendu et il a fallu des manquements dans la défense italienne pour que les visiteurs restent dans le coup. Le deuxième essai est intervenu justement grâce à un retour aux fondamentaux, en force, après une penaltouche. John Barclay à la conclusion, son équipe a recollé à 5 points (25e, 17-12). Mais l’édifice était encore fragile. Les Italiens ont poussé, mais se sont précipités et sont repartis aux vestiaires après une première mi-temps pleine de promesses et d’enthousiasme.

L’Italie s’envole mais craque encore…

Après un premier sursaut et un essai de Sébastian Negri déjugé à la vidéo, ce même Negri s’est activé quelques instants plus tard après un turnover pour offrir à Tommaso Allan son deuxième essai, le troisième italien (44’, 24-12). Il a fallu attendre presque 20 minutes pour les Ecossais se réveillent en seconde mi-temps. Ce phénomène n’est pas dû au hasard. Les sorties du Huw Jones et Finn Russell, bien plus inspirés à domicile qu’à l’extérieur et les entrées en jeu consécutives d'Ali Price et Peter Horne ont donné un nouvel élan au Chardon. De plus, la première ligne remplaçante a dominé son homologue transalpin au point même de faire sortir du match les deux piliers adverses. Ajouté l’excellent jeu au solde Stuart McInally, Sean Maitland vient logiquement concrétiser la domination écossaise (61e, 24-19).

… et le Chardon retourne son piquant.

Celui qui ne déçoit jamais n'est autre que Stuart Hogg. Tel William Wallace dans Braveheart, le virevoltant arrière de Glasgow a toujours surnagé dans ce match avec des interventions décisives et bien senties, notamment dans l’occupation et les ballons hauts. Il marque un essai tout en vitesse sur un renversement d’attaque qui laisse le stadio Olimpico dans le doute (71e, 24-26). Si les Italiens sont parvenus à reprendre la marque dans un dernier excès d’orgueil, ils ont explosé physiquement comme presque toujours à l’heure de jeu avec des remplaçants pas au niveau et des absents qui manquent cruellement comme le centre d’Exeter Michele Campagnaro. Il a fallu une dernière pénalité de Greig Laidlaw pour que les Écossais prennent définitivement le score et s’imposent dans la péninsule (79e,27-29). La déception sur les visages de Sergio Parisse et de ses coéquipiers est proportionnelle à leur performance du jour : ils auraient mérité mieux mais ramassent la cuillère de bois et les débats sur l’intégration de la Géorgie dans le Tournoi vont certainement légitiment resurgir dans les prochains jours, comme chaque année, comme la floraison d’un marronnier au début du printemps.Crédit vidéo : Six Nations Rugby

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  • to7
    16852 points
  • il y a 6 ans

qu'est ce qu'on aurait entendu/lu si la france n'avait battu l'italie que de 2 points

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