La très grosse faute de James Haskell méritait bien le jaune
L'Anglais n'a pas échappé à la patrouille malgré une belle intox.
Le carton jaune mérité de James Haskell aurait pu coûter la victoire à l'Angleterre. A l'inverse, l'infériorité numérique a poussé les Anglais à mieux joué. La méthode Lancaster porte ses fruits.
Dans les faits, il s’agit de relativiser la faute. Bien sûr ce n’est pas un plaquage cathédrale ni une manchette. Mais dans l’esprit du jeu, le geste de James Haskell est largement condamnable. A vitesse réelle, on ne voit pas grand-chose. On se demande alors ce qu’a pu bien pu faire le troisième ligne aile anglais pour mériter une biscotte et laisser les siens subir la pression irlandaise pendant dix minutes. Le ralenti est ici précieux et on y voit clairement le joueur des London Wasps faire preuve d’antijeu en donnant un coup de pied dans le cuir alors que le demi-de-mêlée irlandais tente de s’en saisir. Un geste sournois que l'arbitre français Jérôme Garcès n'a pas loupé. Joli coup d'oeil !



Il y a quelques années, cette infériorité numérique leur aurait coûté la victoire. Ce fut d’ailleurs le cas lors des deux dernières visites anglaise à Dublin. Mais aujourd’hui les choses ont changé, et Stuart Lancaster n’y est pas étranger. « Nous voulons être reconnu comme une équipe disciplinée qui joue selon les règles et en accord avec l’arbitre pour rendre le jeu aussi fluide et attractif que possible. » La phrase semble un peu pompeuse mais les faits sont là. Lors de la sortie de James Haskell, les sujets de Sa Majesté ont parfaitement gérer la situation en marquant plus que leur adversaire durant cette période (6-3), et en ne concédant d'ailleurs que des pénalités loin de leur en-but.

Ce changement d’état d’esprit, ils le doivent à une préparation, chère à Lancaster, destinée à non seulement gérer l’impact liée à l’absence d’un joueur sur l’organisation, mais aussi à relever le défi psychologique qu’induit une infériorité numérique alors que le score est serré et que l’adversaire se réveille. Selon le pilier du trèfle, Mike Ross, les Anglais ont « compensé l’absence d’Haskell en jouant mieux. ». De l’ordre de 10%, précise-t-il à The Telegraph. Si les Anglais, déjà très forts en attaque, se mettent à jouer intelligemment, les autres équipes ont du souci à se faire. A commencer par la France le week-end prochain. Ne reste plus qu'à travailler sur la bonne foi, n'est-ce pas Mister Haskell ?

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  • ced
    100623 points
  • il y a 11 ans

j'ai horreur de ce joueur, je pense que quand on mettra vraiment le nez dans le dopage ce type de joueur disparaitra, du moins je l'espère.
j'en profite car y a le feu en Australie quid de l'Angleterre et des "soins" au sang de veaux.

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