Les 5 points à retenir de la victoire du XV de France sur l'Angleterre
Les 5 points à retenir du match entre la France et l’Angleterre
Ce qu'il faut retenir de la victoire du XV de France sur l'Angleterre en amical avec la bonne prestation de Frédéric Michalak et des avants français.
France - Angleterre (25-20) du 22/08/2015

60 minutes très encourageantes

Avant cette victoire face aux Anglais à Saint-Denis ce samedi (25-20), le XV de France n’avait battu l’Angleterre qu’une seule fois sous les ordres de Saint-André. Une rencontre qui aurait pu être un match référence avant la Coupe du monde sans ce quart d'heure compliqué qui a vu les Anglais marquer par deux fois (Cipriani, 71e ; Joseph, 77e) et combler un retard de 19 points. Car avant cela, les Tricolores ont produit l’une de leurs plus belles prestations depuis 2011 en débutant parfaitement la rencontre puis en concrétisant leur domination territoriale et leur possession au tableau d’affichage. Disciplinés et agressifs, ils ont muselé les hommes de Lancaster. Cependant, un match de rugby dure 80 minutes et non 60, et le XV de la Rose s’est chargé de le leur rappeler. Les Bleus ont pris confiance mais savent qu’ils doivent encore travailler.

Les Bleus terminent sur les jantes

L’Angleterre a bien mieux terminé cette partie que la France. En multipliant les temps de jeu durant de longues minutes, les Anglais ont mis à mal le physique des Français et leur défense. Laquelle, même si elle n’a pas eu grand-chose à faire durant une bonne demi-heure (seulement 10 plaquages contre 61 pour l’Angleterre), avait été solide pour museler les ¾ adverses, et ce, malgré un grand nombre de plaquages manqués. Mathieu Bastareaud s’est d’ailleurs montré intraitable à plusieurs reprises. Après 60 minutes difficiles, leurs adversaires ont fini par se trouver. À partir ce de moment-là, ils ont posé d’énormes problèmes aux Tricolores. Lesquels termineront avec un total de plaquages supérieur au XV adverse, mais surtout 21 ratés contre seulement 10 pour l’Angleterre.

Frédéric Michalak répond présent mais…

L’ouvreur toulonnais se savait observé et il a répondu présent, en particulier fasse aux perches avec quatre pénalités réussies pour un échec en première mi-temps, mais aussi dans le jeu d’occupation. La charnière qu’il composait avec son coéquipier en club Sébastien Tillous-Borde n’a pas été flamboyante dans le premier acte, hormis ce petit coup de pied par-dessus inspiré du demi de mêlée au quart d’heure pour Huget, mais a assuré l’essentiel. On a tout de même senti que les Tricolores en avaient sous les crampons. Cela s’est confirmé dès la reprise avec le bon travail de Michalak pour l’essai d’Huget après un festival dans la défense. Reste le problème de sa constance sur tout une Coupe du monde.

Un XV type anglais hésitant

Flamboyants en attaque la semaine passée dans leur antre de Twickenham, les hommes de Stuart Lancaster ont fait une première mi-temps apathique. Le sélectionneur du XV de la Rose avait pourtant aligné une grande partie des cadres qui seront titulaires durant la Coupe du monde. Mais ils ont été sans solution durant les quarante premières minutes. La faute, en partie, à l’agressivité du XV de France aussi bien avec que sans le ballon. D'aucuns diront qu'ils l'ont fait exprès pour se tester. Mais certains éléments jouaient tout de même leur place et plusieurs ont sans doute perdu des points à l’instar de Ford en concurrence avec Farrell. Sa bonne fin de rencontre et ses 10 points face aux perches ne feront pas oublier son jeu au pied défaillant et son manque d’ambition en attaque. Comme Billy Vunipola, il sera du mondial mais il n’est pas assuré d’être titulaire.

Les avants français confirment

Bien sûr, il y a eu ces nombreuses mêlées écroulées. Mais on peut légitimement penser que la sublime pelouse du Stade de France en est en partie responsable. Malgré tout, les avants français ont rendu une copie solide face à un pack anglais bien plus épais que la semaine passée. La touche, qui avait laissé échapper quatre ballons à Twickenham, a été parfaite (11 sur 11) là où les Anglais ont affiché seulement 69% de réussite. Le très bon contre français y est pour beaucoup avec notamment Chouly et Maestri. En mêlée, Slimani a clairement marqué des points alors que Ben Arous a parfois été en difficulté. Dans le jeu courant, les avants ont fait le boulot, avec un Papé guerrier, notamment en assurant dans les rucks pour offrir des sorties de balles rapides à un Tillous-Borde efficace, mais aussi dans le soutien. Encourageant.

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  • jipé
    53992 points
  • il y a 8 ans

Bon match mais avec une tactique de jeu monolithique basée sur une superbe conquête et un immense travail des avants.
Après, pour le reste, je m'interroge... La semaine dernière, avec deux bons ballons conquis, les rosbeefs ont franchi la ligne en imposant à Dulin d’aller chercher une boîte de Kleenex...
Chez nous, que le jeu, en dehors du superbe travail des gros, semble laborieux !

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