Coup de théâtre : Rassie Erasmus va quitter ses fonctions de sélectionneur !
Rassie Erasmus a mené les Springboks vers la finale de la Coupe du monde.
Les quatre demi-finalistes de la Coupe du monde n'auront plus le même sélectionneur après la compétition. Rassie Erasmus est le dernier à se retirer.

Eddie Jones nommé entraîneur de l'année ? Voici les 5 nommés par World Rugby !Eddie Jones nommé entraîneur de l'année ? Voici les 5 nommés par World Rugby !La surprise est de taille. Alors qu’il est nominé dans la liste de meilleur coach de l’année, qu’il a remporté le Championship rugby et s’apprête à jouer une finale de Coupe du monde, Rassie Erasmus annonce son retrait de la sélection sud-africaine. Avec effet immédiat qui plus est, après le match de samedi contre l’Angleterre. Erasmus aura servi le rugby sud-africain dans un double rôle : celui de directeur de rugby et celui d’entraîneur principal des Springboks depuis le début de l’année 2018. Après avoir entraîné pendant 18 mois la province du Munster il a été appelé à la tête de la sélection à la place d’Allister Coetzee.

C’est au cours d’une conférence de presse ce jeudi qui a révélé qu’il quitterait son poste de sélectionneur, tout en conservant son rôle de directeur de rugby. « C’est magnifique d’être ici, déclare-t-il. C’est aussi triste de se dire qu’il n’y a que trois jours avant de quitter tout cela. Mais je resterai hautement impliqué, je l’espère, quel que soit le nouveau sélectionneur que nous choisirons. » Au moment où il a pris la charge de la sélection, l’Afrique du Sud était loin de son meilleur niveau. En deux années d’exercice, on mesure les progrès accomplis. 

A cette heure, il y a déjà des spéculations sur le nom de son successeur à la tête des Springboks qui pourrait être l’actuel entraîneur de la défense Jacques Nienaber. Erasmus estime qu’il a beaucoup changé depuis qu’il a pris en main les Springboks. « J’ai été, dit-il, un de ces gars qui disait il y a trois ans: « jouons les gars, jouons seulement. Arrêtons de parler d'espoir comme tout le monde. Le rugby est le rugby alors jouons-y ». Mais Erasmus admet que son état d’esprit est changé: « Je crois que si nous jouons bien et avec une passion que les gens pourront reconnaître, cela les aidera à oublier leurs problèmes ». Erasmus croit dur comme fer à l’idée que le rugby permet d’unifier la force d’une nation et dans le contexte éclaté de l’Afrique du Sud, c’est une chose effectivement envisageable, qui pourrait d’ailleurs être le supplément d’âme décisif samedi prochain.

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Rassie Erasmus aurait-t-il mangé son pain blanc ?

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