VIDÉO. Le MHR innove pour former ses jeunes à ''l'exigence du circuit professionnel''
Le MHR innove pour la formation.
Le club de Montpellier a fait de la formation l'un de ses axes prioritaires. Et le rugby français pourrait en profiter d'ici 2023.

De Montpellier, on a souvent pointé l'utilisation massive de joueurs venus de l'étranger, et principalement de l'Hémisphère sud. Sous l'ère Jake White, le MHR s'est montré très actif sur le marché des transferts, et on ne compte plus les blagues et les sous-entendus faits sur l'accent afrikaaner pris par l'équipe, symbole d'un Top 14 où les joueurs non-séléctionnables avec le XV de France sont légion. L'arrivée de Vern Cotter a-t-elle changé quelque chose ? Si Louis Picamoles a hérité du capitanat ou qu'un Yacouba Camara a été recruté, les Pienaar, Cruden, Serfontein, Steyn, Du Plessis, Tomane ou Nadolo constituent toujours la colonne vertébrale de l'équipe. Jusqu'à quand ?

Chez les jeunes, la formation héraultaise a décidé de révolutionner son mode de fonctionnement en créant un centre haute-performance, "une structure unique en France" qui compte vingt-huit jeunes de 14 à 17 ans. Tous sont suivis individuellement par huit entraîneurs. Coordinateur de la formation au MHR, Jean-Paul Galletier explique : 

Depuis trois ans, on a changé notre modèle à Montpellier avec la structure associative en particulier. On a revisité tout notre plan de formation des joueurs et c'est vrai qu'on s'est beaucoup écartés de ce qu'est la formation fédérale. [...] Même s'ils [les jeunes des précédentes générations] étaient dans les équipes de France, ils n'étaient pas encore adaptés à l'exigence du circuit professionnel. On a réfléchi à ça : qu'est-ce qui manquait à ces jeunes garçons pour pouvoir basculer à ce niveau-là ? C'est tout ce travail de réfléxion qui nous a amenés à reconsidérer tout le processus de formation du joueur en y intégrant quelques paramètres clés : la vitesse, le travail de coordination, la maîtrise technique.

L'enjeu ? Rattraper l'hémisphère sud selon Guy Chastan, intervenant athlétisme au CHP. Un CHP qui coûte 250 000€ par an à Montpellier mais qui pourrait - à terme - servir d'exemple au rugby français. C'est que 2023 se profile et le MHR semble vouloir prendre le bon virage.

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  • spir
    17561 points
  • il y a 6 ans

Pour être un peu positif : c'est pas inintéressant pour un jeune de faire, disons, 6 mois dans ce centre de formation-là : c'est comme un stage en AfSud sans avoir à payer l'voyage !

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