Ilai Tinai suspendu 5 matchs pour un plaquage dangereux en finale
Le joueur fidjien aurait pu définitivement quitter la pelouse.
Cité pour ce geste sur le Gallois Lee Williams, l’îlien a été logiquement suspendu par l'IRB. Il manquera la prochaine étape des Sevens World Series au Japon.
Très beau vainqueur du Tournoi de Hong Kong après leur victoire en finale contre le pays de de Galles (19-26), les Fidji devront néanmoins se passer de l’un de leurs joueurs cadres, Ilai Tinai, coupable d’un plaquage cathédrale lors de l’ultime rencontre de la compétition sur le Gallois Lee Williams en fin de première mi-temps. En effet la commission de discipline de l’IRB a décidé de suspendre l’îlien pour une durée de cinq matchs. Un geste qui lui avait d’ailleurs valu un carton jaune durant le match, mais qui aurait tout aussi bien pu être rouge.


De fait, avec quatre biscottes jaunes dans sa besace depuis le début de l’année, Tinai a également écopé automatiquement d’une semaine de suspension et ne pourra donc participer à l’étape nippone des Sevens World Series qui se tiendra à Tokyo les 30 et 31 mars prochain. Pour le remplacer, la Fédération fidjienne n’a pas encore décidé si un joueur devait se rendre sur place ou si elle allait faire appel à un ressortissant présent sur le sol japonais.

Désormais deuxième du classement provisoire avec 88 points derrière la Nouvelle-Zélande (113 points), qu’ils ont battu 33-14 en demi-finales de la Cup, les Fidjiens affronteront l’Afrique-du-Sud en match d’ouverture à Tokyo puis l’Espagne et enfin les surprenants Portugais. Pour sa part, Ilai Tinai sera à nouveau qualifié le 8 avril prochain.

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Comme dans un cas récent avec Habana, on peut se poser la question sur l'attitude du plaqué, le plaquage n'aurait jamais du le faire basculer ainsi : j'ai vraiment le sentiment qu'il force sa rotation pour obtenir le carton pour le plaqueur. Ce dernier ne le fait pas monter et ne fait aucun mouvement pour le retourner et l'enfoncer, il chute au contraire avec lui, entrainé par la vitesse et le crochet de l'attaquant. De mon temps, un plaquage cathédrale, on prenait le gars, en restant debout, on le retournait et on le clouait dans l'herbe en lui tombant dessus. Ensuite, suivant où on jouait, on recevait ou non la marée, avec le reflux des copains. Ces simulations commencent vraiment à m'exaspérer.

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