Dépression, tentative de suicide, le témoignage poignant de Nigel Owens [VIDÉO]
Nigel Owens se livre comme jamais.
L'arbitre international gallois Nigel Owens est revenu sur une période très sombre de sa vie à l'occasion de la Journée internationale des hommes.

Video. Champions Cup. Quand Nigel Owens apprend la politesse à Simon ZeboVideo. Champions Cup. Quand Nigel Owens apprend la politesse à Simon ZeboTout le monde connaît le Nigel Owens qui aime parler avec les joueurs, leur balancer des piques et jouer avec les caméras. Mais l'arbitre international gallois n'a pas été toujours aussi à l'aise, avec son corps et sa sexualité. "A 24, 25 ans, j'ai vécu la période la plus sombre de ma vie". À l'époque, Owens était en dépression. Boulimique, accroc aux stéroïdes, il n'arrivait pas à s'accepter. "J'ai lu un article quelque part qui disait que la castration chimique était une solution pour ne plus avoir de désirs sexuels. Alors j'ai pensé : "la voilà la solution". J'ai - et ce que je pensais à l'époque - un remède. Parce que je ne veux pas être homosexuel". C'est ce qu'il a dit au docteur, mais ce dernier lui a répondu que ça ne fonctionnait pas comme ça. Ce qui l'a placé d'un état bien pire qu'auparavant. 

Les semaines ont passé et il en est arrivé au point que sa seule issue était de mettre fin à ses jours "et j'ai fait quelque chose que je regretterai jusqu'à la fin de ma vie". Il a laissé un mot pour ses parents, a pris de l'alcool avec des médicaments avec la ferme intention de se suicider avec une arme à feu. "Je ne pourrais jamais me pardonner pour ce que j'ai fait subir à mes parents quand ils se sont levés ce matin-là, qu'ils ont lu la note et pensé qu'ils reverraient plus jamais leur seul enfant". Par chance, il est tombé dans le coma en raison du mélange et n'a ainsi jamais pu mettre son plan morbide à exécution. Prévenue par ses parents, la police a fini par le retrouver. Juste à temps. Quand il s'est réveillé après deux ou trois jours passés en soins intensifs, le médecin lui dit qu'il avait été extrêmement chanceux.

À 20 ou 30 minutes près, il aurait été trop tard pour le sauver. Il a ensuite passé plusieurs jours à l'hôpital, ne pouvant pas dire à ceux qui venaient lui rendre visite ce qu'il avait tenté de faire, par peur, par honte. "Un jour, ma mère est venue après les heures de visite et elle m'a dit : "si tu tentes à nouveau de t'ôter la vie, "tu ferais bien de nous emporter avec toi car nous ne voulons pas vivre sans toi." C'est tout ce qu'elle a dit avant de partir. Ce moment a changé ma vie. Il y a des choses qu'on peut contrôler mais pas sa sexualité. C'est ce que je suis. Je devais l'accepter et ça a été mon plus gros challenge". Il révèle le rugby l'a aidé en ce sens car les gens l'ont accepté et il a pu être lui-même et se concentrer pour devenir un meilleur arbitre. "Je ne pourrais dire à quel point je suis reconnaissant envers le rugby et ses acteurs car sans eux, je ne serai pas là aujourd'hui."

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Selon moi, il a été nettement mieux "accepté par le monde du Rugby" parce qu'il a dit qu'il aurait vraiment préféré ne pas être homosexuel. Ceci étant dit, je vois mal un arbitre de rugby professionnel parader sa "fierté" en string avec une plume dans les fesses du haut d'un char.

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