Une enquête dénonce ''l'état de santé alarmant'' de salariés de la FFR
Bernard Laporte est à la tête de la Fédération depuis deux ans.
Le Monde publie sur son site une enquête sur les salariés de la Fédération Française de Rugby.

C'est un nouveau coup pour la FFR, qui n'en finit plus avec les polémiques. Sur son site, Le Monde publié une enquête menée par Progexa, un cabinet d’expertise indépendant, "sur le climat social auprès des salariés" de la Fédération Française de Rugby. Bilan ? Un "état de santé général particulièrement dégradé et alarmant" où "certains salariés sont d’ores et déjà dans des situations de souffrance au travail."

XV de France : pour Bernard Laporte, il y a deux différences entre Guy Novès et Jacques BrunelLe cabinet s'est appuyé sur les témoignages de 92 salariés d'une "des plus importantes fédérations sportives du pays". Parmi eux, certains confient leur "sentiment d'être stigmatisés, étiquetés comme issus de l'ancienne direction face à de nouveaux collaborateurs" mais se confient aussi sur un "management par la peur, qui émanerait de stratégies individuelles autorisées par le manque de cadre institutionnel.

Le Monde de préciser dans son article que le rapport a été transmis "à la direction de la « fédé » en octobre, avec la recommandation de réfléchir à « un plan d’action concret, rapide et participatif »." 

Pour rappel, Bernard Laporte a succédé à Pierre Camou à la tête de la FFR en décembre 2016. En tout, vingt-cinq salariés ont quitté la Fédération depuis cette date, "abstraction faite des simples départs à la retraite."

L'article du Monde ici.

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L'actualité (dramatique) du moment vient offrir à BL une diversion fort opportune, je fais allusion à la comm officielle FFR (Newsletter) qu'il vient d'envoyer (ce jeudi soir 20/12) aux licenciés, à l'occasion des funérailles de Nicolas C. : après une séquence émotion sur la tragique disparition du jeune du SF et sur la dignité de ses proches, BL tente mine de rien de dédramatiser la dangerosité du rugby (démonstration chiffrée et graphiques à l'appui) et a fortiori du rugby en France, puis il aborde sa dernière initiative (opportune je disais), soumise ces jours-ci à WR et proposant la modification de la règle de plaquage : si après cela les salariés FFR ne se sentent pas mieux, avec une gouvernance qui voit loin et ne fait pas que parer au plus pressé, en en profitant pour mettre sous le tapis les malaises internes c'est à n'y rien comprendre… ou alors c'est qu'il cherchent vraiment à souffrir. Le bon docteur, qui s'y connaît en management, devra peut-être même leur faire une piqûre…

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