Un médecin spécialiste de la question du dopage évoque la prise de cocaïne à l'entraînement
Jean Pierre de Mondenard évoque la prise de cocaïne à l'entraînement.
Pour le médecin du sport et spécialiste de la question du dopage Jean Pierre de Mondenard le recours à la cocaïne serait une pratique répandue à l’entraînement.
Le rugby n’a pas fini d’être égratigné. Quand ce n’est pas un journaliste qui évoque la prise d’amphétamines dans les années 70 et notamment au sein du XV de France, voilà qu’un médecin du sport et spécialiste de la question du dopage, Jean Pierre de Mondenard, évoque dans le Figaro que le recours à la cocaïne serait une pratique répandue à l’entraînement. Des déclarations qui font suite aux révélations de l’ancien nageur Amaury Leveaux, champion olympique 2012 du 4x100m, dans sa biographie intitulée Sexe, drogue et natation à paraître à la fin du mois d’avril. Ce dernier n’y va d’ailleurs pas par quatre chemins lorsqu’il s’agit d’évoquer sa propre consommation et celle de ses anciens coéquipiers : « C’est pas un scoop », lance-t-il dans L'Équipe. Ce qui n’en est pas un non plus c’est que la cocaïne « stimule le système nerveux central […], permet de ne pas avoir faim, de ne pas être fatigué, de lutter contre la difficulté de l'effort. Elle donne au sportif le sentiment d'être invincible, d'être Superman, d'avoir la sensation que rien ne lui résiste. » Si cette drogue est répandue au sein de l’équipe de France de natation comme l’indique Amaury Leveaux, elle trouverait également sa place dans les vestiaires de rugby.

Il faut savoir qu’elle est seulement interdite en compétition. « Une subtilité de la réglementation que les sportifs connaissent parfaitement », confie Jean Pierre de Mondenard. Les risques d'une prise à l'entraînement sont donc moins élevés même si c'est bien évidemment illégal vis-à-vis de la loi. Ce que feraient certains rugbymen :

Dans le rugby, on sait que des joueurs prennent de la cocaïne la semaine pour être plus performants lors des séances de musculation et pour s'entraîner de manière plus intense. Le jour du match, ils sont négatifs car ils ont arrêté 48h ou 72h avant, le temps qu'il faut pour qu'elle ne soit plus visible dans le sang. Mais la charge de travail produite à l'entraînement leur permet d'être plus compétitifs sur la durée en match.»

La cocaïne est inscrite depuis 1971 dans la liste des substances interdites du Comité internationale olympique (CIO). On sait cependant depuis des siècles qu’elles améliorent les performances physiques. « Pour moi, c'est une aberration de ne l'interdire qu'en compétition. Il faudrait l'interdire tout le temps, » indique Jean Pierre de Mondenard.

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  • phil47
    16682 points
  • il y a 8 ans

Rien d'étonnant, si on se rappelle du célèbre troisième ligne anglais Lawrence Dallaglio qui avait été arrêté pour possession de coke et qu'il avait avoué de faire le dealer dans son entourage...Et son entourage s'est qui? Et notre cher pilier international français d'origine sud af pieter de villiers qui s'était fait prendre par la patrouille pour avoir consommé du speed!

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