Le rugby va-t-il emprunter l'assistance vidéo au football ?
Présent en Ligue 1, le VAR pourrait faire son apparition en Top 14.
Le système de recours à la vidéo pourrait évoluer dans le rugby à la demande du président de la FFR Bernard Laporte et de la LNR.

Le rugby français n'a pas bonne presse. Jusqu'à présent le manque de spectacle du championnat de première division et les résultats inexistants du XV de France participaient grandement à la désaffection des supporters et licenciés. Désormais, ce qui ternit l'image de l'ovalie dans l'Hexagone, c'est sa dangerosité. Après les quatre décès survenus en 2018, le rugby tricolore cherche à se réinventer sans pour autant perdre son essence. En premier lieu, la FFR s'est employée à la formation des plus jeunes. Puis elle s'est tournée vers l'un des principaux problèmes, à savoir le plaquage en proposant à World Rugby plusieurs mesures.La FFR et World Rugby vont se rencontrer ce jeudiConscient de l'image actuelle de son sport, le président de Fédération française Bernard Laporte aurait également en ligne de mire la façon dont le rugby est présenté à la télévision. Les accidents sur le terrain comme les blessures et les K-O font partie de la vie du sportif. Mais proposer aux téléspectateurs des ralentis de ces faits de jeu n'a en soit pas une grande plus value. Rugbyrama rapporte l'intention de Laporte et la LNR de "revoir le processus de la vidéo à la disposition des arbitres pour faire l’économie d’images portant préjudice à l’image du rugby." Pour l'unique diffuseur du Top 14, ces "replay" d'actions litigieuses sont uniquement diffusés lorsque l'arbitre en fait la demande afin de l'aider à prendre sa décision. Libre à lui de les revoir plusieurs fois.

Cependant, il pourrait très bien se faire une idée sur la décision en étant le seul à voir le ralenti. Dans le football, et depuis la Coupe du monde 2018, plusieurs compétitions ont recours au VAR : l'arbitrage vidéo assisté ou Video Assistant Referee en anglais. En quoi cela diffère-t-il du TMO ? En premier lieu, le recours à l'assistance vidéo n'est possible que pour :

  • Valider un but en aidant "l’arbitre à déterminer si une infraction à même d’invalider un but s’est produite", explique la FIFA sur son site.
  • Valider une exclusion définitive en veillant "à ce qu’aucune décision clairement incorrecte ne soit prise au moment d’exclure – ou de ne pas exclure – un joueur"
  • Vérifier la validité d'un penalty en veillant "à ce qu’aucune décision clairement incorrecte ne soit prise au moment d’accorder – ou de ne pas accorder – un penalty."
  • Aider l'arbitre à bien identifier un joueur afin qu'il ne se trompe pas au moment de l'avertir ou de l'exclure.

L'officiel peut être celui qui fait appel à l'assistance vidéo où bien être averti par ses adjoints "qu’une décision/qu’un incident doit être analysé(e)." Dans un second temps, les arbitres assistants vidéo visionnent l'action et font un retour à l'arbitre de champ comme c'est le cas au rugby. Cependant, la vidéo n'est pas diffusée sur les écrans géants ni à la télévision. Finalement, l'homme au sifflet prend sa décision ou bien "demande à visionner la séquence vidéo sur le bord du terrain avant de se prononcer." Il n'y a d'ailleurs pas de limite de temps pour juger une action. Là où le TMO dans le rugby ne peut remonter que sur quelques temps de jeu. Crédit vidéo : FFF

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Ce qu'on ne voit pas n’existe pas.
Un peu simpliste Bernie, non ?

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