Et si l'hémisphère sud copiait le modèle des Lions britanniques et irlandais ?
Les lions britanniques et irlandais, version hémisphère sud.
Les lions européens sont actuellement en Nouvelle-Zélande. Mais que donnerait une version de l'équipe à la sauce hémisphère sud ?

C'était en 2013. Dans les colonnes du Telegraph, Bill Pulver - le président de la Fédération Australienne de Rugby - y émettait l'idée de créer l'équivalent des Lions britanniques et irlandais... à la sauce hémisphère sud ! Tous les quatre ans, les meilleurs joueurs anglais, écossais, irlandais et gallois se réunissent pour une tournée d'anthologie à l'autre bout du monde : en Afrique du sud, en Australie et - comme cette année - en Nouvelle-Zélande. Mais que se passerait-il si ces trois nations se réunissait en une seule et même équipe ?

Tel un Mourad Boudjellal enrichi et armé de sa PlayStation, l'équipe du Rugbynistère s'est penchée sur la création de cette équipe qui, disons-le, paraît invincible ! Sans surprise, les All Blacks sont majoritairement représentés. Aucun Argentin n'y figure, le pays des Pumas n'ayant pas vécu sous la domination de l'empire britannique.

15 : Israel Folau (Australie)

Qui d’autre ? S’il avait joué dernièrement centre ou ailier, c’est au centre ou à l’aile qu’on aurait placé le fantastique Israel Folau. Intouchable chez les Waratahs et les Wallabies… sous le maillot desquels il avait fait du mal aux Lions il y a quatre ans.

14 : Israel Dagg (Nouvelle-Zélande)

Et dire qu’il n’a pas joué le dernier Mondial, la faute à la concurrence à son poste ! Arrière titulaire en 2011, le voilà ailier chez les Blacks suite au replacement de Ben Smith en n°15. Même s’il va retrouver son ancien spot pour le deuxième match à Dunedin, la concurrence de Folau nous “contraint” de le positionner sur un côté. Mais on salive d’une possible association entre les deux “Izzy”.

13 : Jesse Kriel (Afrique du Sud)

La surprise de cette ligne de ¾, mais aussi une volonté de ne pas mettre l’intégralité de la ligne néo-zélandaise dans ce XV de départ. Il n’a que 23 ans mais compte déjà une Coupe du monde à son actif. Capable de jouer à l’arrière, de passer comme de franchir, c’est en 13 qu’il vient de se payer le scalp du XV de France.

12 : Sonny Bill Williams (Nouvelle-Zélande)

Malakai Fekitoa, Ryan Crotty, Anton Lienert-Brown, Ngani Laumape… La concurrence est rude chez les Blacks. Et pourtant : après une grosse blessure lors des derniers JO et un passage par le 7, Sonny Bill Williams est (déjà) de retour au sein des doubles champions du monde en titre. Sa solide prestation face aux Lions le week-end passé lui vaut d’être titularisé dans cette équipe.

11 : Rieko Ioane (Nouvelle-Zélande)

Quel est le point commun entre Julian Savea, Waisake Naholo ou Nehe Milner-Skudder ? Tous se situent derrière Rieko Ioane dans la hiérarchie actuelle des All Blacks. Révélé sur le circuit à 7, Ioane était encore éligible pour disputer le Mondial U20 il y a quelques semaines ! Mais bon, il était légèrement occupé à empiler les essais chez les grands.

10 : Beauden Barrett (Nouvelle-Zélande)

Quand on sait qu’il est le meilleur joueur du monde, a-t-on vraiment besoin de justifier sa présence dans une telle équipe ? Le n°1 sans contestation. Fais-nous des bébés, Beauden !

9 : Aaron Smith (Nouvelle-Zélande)

On a vaguement hésité avec Will Genia, mais franchement : à l’instar de Gatland qui vient de privilégier la paire irlandaise Murray-Sexton, avoir une charnière qui se connaît parfaitement est un vrai plus pour une équipe. Smith reste quand même une référence : la preuve, c’est que TJ Perenara serait probablement titulaire dans toutes les équipes du monde !

8 : Kieran Read - Capitaine (Nouvelle-Zélande)

Le capitaine des All Blacks a tout pour devenir le capitaine de ces Lions, version hémisphère sud. La transition avec l’ère Richie McCaw s’est faite en douceur : la Nouvelle-Zélande continue de gagner, et Read mène la meilleure équipe du monde d’une main de maître. Incontournable.

7 : David Pocock (Australie)

Oui, on sait que le Wallaby a pris une année sabbatique. Mais qui a dit que cette tournée utopique devait avoir lieu cet été ? Indissociable de Michael Hooper, on place ce dernier sur le banc au nom de l’expérience. Et aussi parce que Pocock défend les rhinocéros.

6 : Jerome Kaino (Nouvelle-Zélande)

Dans l’ombre médiatique de McCaw, puis dans celle de Read… Et pourtant. Le joueur d’origine samoane est un rouage essentiel de la machine All Black. Rien de plus logique, donc, que de le retrouver dans ce XV de départ, où sa puissance ferait des ravages.

5 : Eben Etzebeth (Afrique du Sud)

Etzebeth n’est plus le petit-jeune-successeur-de-Victor-Matfield-et-Bakkies-Botha : aujourd’hui, il est une référence mondiale du poste de 2e-ligne. Rare caution d’un rugby sud-africain qu’on annonçait en peine, il a mené les Boks lors du dernier match de la tournée. Avec le résultat que l’on sait.

4 : Brodie Retallick (Nouvelle-Zélande)

Avec Etzebeth, il fait partie de ces joueurs qui mettent le poste de 2e-ligne sous le feu des projecteurs. Il y a quelques années, il aurait sûrement joué au poste de flanker, tant son activité détonne. Mais dans un rugby fait de mouvement, c’est avec le maillot de n°4 que Retallick excelle.

3 : Owen Franks (Nouvelle-Zélande)

Top : j’ai 29 ans, soit l’âge de la maturité pour un pilier, j’ai soulevé deux fois le trophée Webb-Ellis et porté près de 100 fois le maillot des All Blacks, je suis, je suis..? Owen Franks, notre pilier des Lions du sud.

2 : Dane Coles (Nouvelle-Zélande)

Comme Retallick, on imagine sans peine Dan Coles jouer au poste de 3e-ligne. C’est pourtant au talon que le joueur des Hurricanes a déjà fait oublier Mealamu ou Hore. Une machine.

1 : Tendaï Mtawarira (Afrique du Sud)

On l’a vu face aux Bleus : the Beast n’est pas cramé, et il a bien l’intention de replacer l’Afrique du Sud au centre de l’échiquier mondial. Bon en mêlée, actif en défense et balle en main, le voilà choisi pour le poste de pilier gauche !

  • Remplaçants :

Malcolm Marx (Afrique du Sud), Sekope Kepu (Australie), Charlie Faumuina (Nouvelle-Zélande), Franco Mostert (Afrique du Sud), Michael Hooper (Australie), Will Genia (Australie), Bernard Foley (Australie), Ben Smith (Nouvelle-Zélande)


On peut facilement imaginer que l'équipe ferait de nombreux dégâts si elle venait à débarquer en Europe...

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