Christophe Deylaud : « Avec Guy Novès on se resserre la main, même si on ne se prend pas dans les bras »
Christophe Deylaud se livre sur sa carrière au Stade Toulousain et en Équipe de France

Cette semaine dans le magazine en ligne du Stade Toulousain, on peut retrouver une longue et intéressante interview de Christophe Deylaud, l’ancien numéro 10 emblématique des Rouge et Noir. Rappelons que depuis la fin de son aventure comme entraîneur de l’Aviron Bayonnais en 2014, Deylaud s’est rapproché de sa ville natale et coache désormais Blagnac en Fédérale 1.


Une fin douloureuse avec Guy Novès

Dans cet entretien, celui que l’on surnommait « Monsieur Plus » est revenu sur plusieurs sujets et notamment évoqué ses rapports compliqués avec Guy Novès. En conflit avec son entraîneur, Deylaud avait quitté le Stade en mauvais termes en 1999… mais il n'est pas aigri pour autant et entretient désormais des rapports cordiaux avec l’actuel sélectionneur du XV de France.

Mon pire souvenir avec le Stade ? C’est la fin, avec Guy (Novès)… C’est clair que cela constitue mon pire souvenir, un moment douloureux. Notre relation a été très forte durant des années, mais elle s’est dégradée en quelques mois. Pour ce qui est du tenant et des aboutissants, les gens n’ont pas besoin de savoir ça. Mais cela a été quelque chose de dur (…) Aujourd’hui, de l’eau a coulé sous les ponts. On se resserre maintenant la main même si on ne se prend pas dans les bras. Les choses se sont atténuées. J’ai passé de belles saisons là-bas. Ce club m’a marqué, j’aimerais le revoir gagner des titres. (…) J’en ai marre de voir les autres nous enlever des titres, et je souhaite vraiment qu’on redevienne les numéros 1 en France. »

 


Deylaud dans ses oeuvres lors de la finale du championnat de France contre Clermont en 1994 :



Une carrière internationale en demi-teinte


International à seulement 16 reprises avec les Bleus, le demi d’ouverture également passé par Toulon et Agen est revenu sur sa courte carrière en équipe de France : 

Il y a des garçons qui excellent au niveau international, qui ont beaucoup de sélections, mais qui, en club, restent des joueurs, je ne vais pas dire « moyens », mais des joueurs qui ne sont pas des leaders (…) J’étais un leader, naturel peut-être (…) Est-ce que j’avais les qualités pour être un international sur le long terme ? J’en doute, car j’avais des manques (…) Je n’avais peut-être pas tout ce qu’on peut développer aujourd’hui : la vitesse, la musculation (…) J’ai eu quelques sélections, c’est bien, mais je ne me considère pas comme un international. »

 


… et sur cette fameuse demi-finale de Coupe du monde contre l’Afrique du Sud en 1995. Sans manquer de faire son auto-critique : 

La confiance que m’a donnée Pierre (Berbizier, sélectionneur des Bleus en 1995, NDLR), je crois que c’est un moment fort. Est-ce qu’il fallait le faire ? C’est une question qu’on peut se poser. Lors de la demi-finale, fallait-il réellement que j’attaque la rencontre ? J’avais été entraîneur, peut-être que j’aurais rectifié les plans… la flotte qu’il y avait ce jour-là ne permettait pas d’avoir un ouvreur comme Christophe Deylaud et j’aurais peut-être fait jouer quelqu’un d’autre à ma place. Dans de telles conditions, je n’avais pas les qualités pour faire avancer l’équipe à travers le jeu au pied. »

 

Le Stade Toulousain doit de nouveau miser sur la formation


Deylaud a également évoqué le futur du Stade Toulousain, qui selon lui, doit miser sur la formation :

En ce qui concerne la nouvelle génération, je pense que le Stade doit s’appuyer dessus. Je déplore toutes les arrivées de joueurs étrangers dans le rugby, car je crois qu’on a la possibilité d’avoir encore davantage de licenciés en France, et je suis persuadé que sur la région toulousaine, ou aux alentours, il y a encore de très bons jeunes. Mais il faut arriver à les encadrer pour qu’ils soient le plus efficaces possibles (…) La preuve, les jeunes joueurs français qui jouent au Stade Toulousain aujourd’hui font l’unanimité et je crois que ce sont les plus efficaces quand ils sont sur le terrain. Ils écriront peut-être une histoire toulousaine, avec une culture toulousaine, une méthode toulousaine, et je crois qu’on peut avoir de beaux devant nous avec ce club (…) Toulouse doit redevenir une usine à jeunes car il y a toutes les conditions pour y arriver. »

 


L’intégralité de l’entretien est à retrouver sur le site officiel du Stade Toulousain.

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un sacré joueur qui a marqué mon adolescence !!!

Un physique de moineau mais il donnait pas sa part au chien, il jouait toujours avec des pansement de partout

Et ses coups de pieds dos au poteaux, c'etait enorme a voir !!!

content de le revoir dans la region

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