6 Nations 2018. Les 5 points à retenir de la victoire du XV de France sur l'Italie
6 Nations - XV de France. Mathieu Bastaraud a sonné la charge face à l'Italie.
Ce qu'il faut retenir à chaud du match du Tournoi des 6 Nations entre le XV de France et l'Italie ce vendredi au Vélodrome de Marseille.

Beaucoup trop d'occasions manquées

Les Bleus n'ont pas manqué une occasion, pas deux, ni trois mais bien quatre occasions de marquer en première mi-temps. Si Paul Gabrillagues a marqué dès la 5e minute suite à un ballon porté, les Bleus ont comme par le passé, péché dans la finition. Une première belle percée de Lauret après le quart d'heure a débouché sur un mauvais déblayage de Poirot proche de la ligne. Quelques minutes plus tard, le travail de Grosso n'a rien donné, la faute à un mauvais choix de Machenaud. Dans la zone rouge, on manque de vitesse pour faire la différence ou de justesse dans la dernière passe comme sur cette action de Tauleigne pour Bastareaud avant la pause. Et que dire de cette action à la 43e aurait dû se terminer dans l'en-but et de ce bonus offensif laissé en route sur un mauvais choix sur l'ultime action du match.

Bastareaud répond aux attentes, Grosso saisit sa chance

Le centre n'a pu participer aux deux premiers matchs du Tournoi en raison de sa suspension. C'est donc avec des fourmis dans les jambes qu'il est entré dans cette rencontre et surtout dans les défenseurs. Jacques Brunel n'a pas caché qu'il avait fait appel au centre toulonnais pour son profil de puncheur et il n'a sans doute pas été déçu, Bastareaud s'illustrant à plusieurs reprises avec des courses puissantes. Il a également été précieux en défense avec des ballons grattés ou arrachés. Lui n'était pas vraiment attendu, mais Rémy Grosso s'est lui aussi montré à son avantage offensivement en bonifiant des ballons en bord de touche ou bien se proposant au centre. Les deux hommes ont d'ailleurs été décisifs sur l'essai de Bonneval à l'heure de jeu.

Negri sonne la charge

Comme souvent, l'Italie a mis beaucoup de cœur à l'ouvrage face au XV de France. Malgré une conquête loin d'être souveraine, notamment en touche, les Transalpins ont multiplié les temps de jeu. Ils ont su répondre à la réalisation française en allant chercher un essai de pénalité. À la pointe de l'attaque italienne, le troisième ligne Sebastian Negri. Mobile et puissant, il a souvent sonné la charge (57m parcourus) et battu pas moins de 8 défenseurs à la faveur de 15 courses. Sa percée à la 56e a mis le feu à la défense tricolore. À l'arrière, Matteo Minozzi n'a pas démérité mais les Bleus l'avaient à l'œil et ont su le contenir. 

Des Bleus pas vraiment sereins

On a bien cru que les hommes de Jacques Brunel allaient refaire le coup de Murrayfield en laissant leur adversaire revenir dans le match puis leur passer devant. À la 50e, le score n'était que de 14 à 8 en faveur de Bleus qui ont une fois de plus eu du mal à sortir correctement de leurs 22 mètres et multiplié les fautes dans le second acte. Heureusement pour la France, l'Italie a comme souvent manqué de jus et de justesse pour aller au bout de ses intentions. La réalisation de Minozzi en fin de partie après un beau renversemment a certes récompensé leurs efforts mais n'a pas changé la donne.

L'Italie prend une option sur la cuillère  de bois

En remportant sa première victoire depuis mars 2017 à la faveur d'un troisième essai de Bastareaud à la 73e grâce à l'excellent travail de Tauleigne, le XV de France a mis fin à une série noire mais s'est aussi donné une chance d'éviter la dernière place du Tournoi. La suite de la compétition ne sera pas facile pour les Tricolores puisqu'ils recevront l'Angleterre avant de se déplacer au Pays de Galles. La Squadra s'y rendra également mais elle terminera la compétition par la réception de l'Écosse. Si elle a pris une option sur la cuillère de bois, son calendrier est plus favorable.

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bah le match opposait les 2 plus mauvaises équipes, voilà le résumé du match !! du gâchis d'action, des imprécisions de technique.. au delà du "ils n'ont pas l'habitude de jouer ensemble..." et compagnie, certains mecs n'ont surtout pas le niveau de rugby suffisant pour proposer mieux et rivaliser avec les grosses équipes.

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