Rugby No Limit 2019 : Les Wallabites, Acte III   
Rugby No Limit 2019 : Les Wallabites, Acte III
A quoi bon s’entraîner au rugby si c’est pour ne pas se préparer pour le No Limit ? Les Bigourdans seront là pour leur 3e année consécutive.

Cette année met la barre très haute, avec près de 98 équipes participantes. Ça en fait du monde à défier pour atteindre la plus haute marche. Oui mais voilà, quand on veut jouer les cadors, mieux vaut être équipé pour, me souffle-t-on.

Vous cherchez des cadors ? Vous les avez devant vous. Avec une équipe hybride capable de balancer des chistéras et de casser des reins comme de t’ambiancer à tel point que tu aurais envie de lancer une chenille alors que même ton oncle relou trouve ça ringard. En fait, nous serons une sorte d’Avengers et de Suicide Squad. Mais des héros tout de même. Vous nous trouvez sans doute déjà arrogants, je nous qualifierais de confiants.

L’EQUIPE

Pour le rappeler à ceux qui nous connaissent sans doute déjà, nous venons tout droit d’une contrée des Hautes Pyrénées. Nous étions déjà présents lors de l’édition de 2017, on remportait alors le pipeau d’or, mais aussi en 2018, où l’un d’entre nous repartait avec la valise enchantée de l’anecdote du week-end. Le tournoi 2019 nous aidera un peu plus à entrer dans la légende. Mais comme le Stade Français, nous avons dû faire presque peau neuve pour notre 3e participation.Les Sud-Afs en moins.

Deux anciens (3e participation), cinq confirmés (2e participation) et quatre rookies (1e participation). Voilà le tableau. Du talent ? Nous avons quelques joueurs de ballons qui feraient pâlir d’envie Lionel Beauxis. De la vivacité et du gaz en pagaille. Plaisir d’offrir, joie de recevoir. De l’envie ? Nous avons d’autres moins joueurs de ballons qui feraient pâlir d’envie Byron Kelleher en fin de carrière. Pour nous aider, nous avons recruté un grand de ce domaine, un joker sorti de notre manche. Ce mec-là n’est venu que pour ça, il s’appelle Julien et il ne touchera pas un ballon du week-end. Son petit nom c’est Paquito, vous allez l’adorer. Notre effectif est également doté de « cantaires » également, eux vous feront frissonner sur leurs magnifiques airs pyrénéens.

PAS UN MAIS DES OBJECTIFS

Nos objectifs sont clairs et tiennent en un point. Remporter le doublé du No Limit. Soit disant impossible et toujours non réalisé à ce jour. Celui dont rêvait Guy Novès. Du moins j’ose croire qu’il parlait de celui-là.

Le premier objectif se trouve sur le pré, c’est par là que va commencer le week-end. Certes, on est nuls à XV, toutefois on a eu un titre de champion à XII en 2017. Alors si on suit la logique, en rugby à 5, on sera intouchables. Mais pas le film. L’algorithme tient la route. L’an dernier, l’organisation du No Limit nous a fait jouer les matchs de poules sur les terrains annexes, pas l’idéal pour pratiquer un beau rugby. Enfin moi je n’en sais pas grand-chose vu que je dormais dans ma voiture, en plein cagnard. On ne peut pas les remercier non plus d’avoir fait tomber la pluie lors d’un match à enjeu, nous les sevenistes dans l’âme, armés de nos seuls crampons moulés face aux torrents d’eau, nous n’étions rien. Résultat, nous voilà reversés dans la poule Fédérale 1, comme de vulgaires Narbonnais. Les organisateurs nous ont mis des bâtons dans les roues dès le premier jour.

Le deuxième objectif se situe autour des talanquères, avec le peuple, et surtout près de l’abreuvoir à bovins. Avec tout un répertoire de chansons bien senties et pas moins d’un millier de discussions préparées sur tous les sujets. Allant du XV de France, au brushing de Sofiane Guitoune, on sera bien armés. Une pièce de plus dans notre tirelire de la gagne, déjà bien pleine. En 2017 déjà, les participants avaient remarqué notre jovialité et notre goût de la bringue. N’en déplaise aux Tuches. RIP petit ange parti trop tôt. Nous ne reviendrons pas sur les évènements de 2018 où l’on nous sacrifiait sur l’autel de l’ambiance en consacrant l’équipe des TCMS qui n’avaient seulement qu’un bout de bois de plus que nous. Ce qui représente très peu face à l’amour que nous sommes capables de donner aux autres participants.

2019 : L'ANNÉE DES WALLABITES

C’est donc un véritable défi que nous lançons à nos concurrents pour cette année. Pour les Pompes à Vélo, gagnants pendant deux années d’affilées, préparez-vous à repartir les mains vides. Les Juniors du RCL, vous pouvez continuer de réviser votre bac. Les Limoges Fockerz, retournez faire joujou avec votre porcelaine. L’Hémisphère Suze, mettez-vous à la verveine. Le TCMS, allez jouer au saumon sur les bords de l’Hers. Michel du Ministère, prévoit des fûts. Et de la wax.

Si le corps arbitral daigne bien être impartial, surtout un certain Maxime R. qui chapeaute tout ce beau monde, on inscrira enfin notre nom en lettres dorées. Et vu que nous sommes sympas, on vous laissera peut être gagner au molkky.

13e l’an dernier, la première place nous tend les bras. Started from the bottom.

LA DECLA

S’entraîner, c’est douter de son talent.

Un Wallabite. 

L'ANECDOTE

Une histoire de comptoir renversé et de réveil à 11h. Rien de plus.

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  • breiz93
    96685 points
  • il y a 4 ans

Belle citation, " s'entraîner, cc'est douter de son talent "!
J'aurai pu la faire, c'est le résumé de ma vie pro, et ça ne m'a pas trop mal réussi.
Bon tournoi et gardez votre foie...

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