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L'apprentissage vitesse grand VII des jumeaux Sancery
L'apprentissage, vitesse grand VII des jumeaux Sancery
C'est depuis leur appartement de São José dos Campos que les frérots Sancery, Felipe et Daniel, ont accepté de revenir sur leur première expérience à 7.
C'est depuis leur appartement de São José dos Campos que les frérots Delavega Sancery, Felipe et Daniel, ont accepté de revenir pour Le Rugbynistère sur leur première expérience à VII au Canada. Entre émerveillement et réalité, l'apprentissage, bien que difficile, doit mener l'équipe du Brésil vers Rio, le point d'orgue d'une saison riche en émotions.L'apprentissage vitesse grand VII des jumeaux Sancery Du rugby champagne au rugby samba avec les jumeaux Felipe et Daniel SanceryBom-dia Felipe e Daniel ! Après avoir épuisé 90% de mon portugais, passons aux choses sérieuses ! Comment s'est déroulé le tournoi de Vancouver ?

C'était une superbe expérience ! Jouer lors des tournois des World Series c'est vraiment une expérience unique. Tout est bien organisé, calculé. On a des bus à disposition pour nous emmener au stade d'entraînement, à l'hôtel, etc. Au niveau de l'organisation de la délégation brésilienne, on a eu droit à un décrassage le mardi, le mercredi une opposition avec les Bleus et le vendredi on est allé découvrir le stade et on a fait l'entraînement du capitaine, avant le tournoi à proprement parler le week-end.

Pourquoi Vancouver et pas Sydney par exemple ?

En fait, en tant que pays organisateur des Jeux Olympiques, cette année le Brésil a été invité sur l'ensemble des tournois des World Series. Cependant la Fédé n'a pas souhaité nous inscrire sur toutes les dates. Le XV (et le tournoi des VI Nations des Amériques) a été privilégié par rapport au VII.

Quel était le but de ce tournoi pour la seleção (après ce mot la rédaction du rugbynistère est à sec, ndlr) brésilienne ?

Notre but était de trouver nos marques, de mettre en places quelques automatismes. Mais dès le départ, nous savions que ce serait compliqué, au vu de la poule dans laquelle nous étions tombés (Argentine, Afrique du Sud et Ecosse, ndlr)

On a commencé par l'Argentine, contre laquelle on a pris une dérouillée ! On perd 35-5. Lors du match contre les Sudaf on a bien tenu, on était mené que 12-7 à la mi-temps... avant de lâcher en seconde période. Et après contre l'Ecosse on prend cher aussi (33-0).

Mais le but premier était de mettre en place des attendus. Par exemple, serrer la défense contre les Sudaf, ce qu'on a bien réussi à faire. On les a même surpris en première période.

La suite en page 2

Vous vous êtes entraînés avec France 7... comment cela s'est-il passé ? Pourquoi l'Equipe de France a-t-elle accepté de s'entraîner avec le Brésil ?

En fait, la Fédé, à chaque début de tournoi, choisit une équipe avec laquelle elle va s'entraîner. Et là c'est tombé sur les Bleus... le hasard fait bien les choses. On a fait 4 quart temps de 5 minutes où on a surtout fait du toucher. On a mis en place les touches et les mêlées aussi. Mais le terrain était vraiment pourri, un vieux stabilisé. Mais, juste à l'entraînement, on sent que les mecs sont plus en place et qu'ils jouent ensemble depuis plus longtemps. En plus, physiquement, notre équipe est la plus petite du circuit.

Pensez-vous pouvoir gagner un match à Rio, au vu de ce que vous avez produit ?

Même si on a perdu tous nos matches, on a retiré beaucoup de positif. Mais ne nous voilons pas la face, le rugby brésilien, que ce soit à VII ou à XV, a bien 5 ans de retard sur l'ensemble des nations présentes sur le circuit. Donc l'objectif, le notre et celui de nos coéquipiers, est de rendre nos supporters fiers. Et nous ne serons pas ridicules, même si, gagner un match sera compliqué. Mais toute l'équipe a la même mentalité et nous avançons tous ensemble.

Dans quel état d'esprit se trouve la sélection brésilienne après s'être confrontée aux meilleures nations mondiales ? Êtes-vous repartis avec des certitudes ou des inquiétudes ?

On prenait match après match en se donnant des objectifs. Comme la défense contre les Sudaf où on réussit plus de 80% de placages. Maintenant, le but est de mettre tous les ingrédients pendant la totalité du match. Mais on est arrivé à Vancouver sans repères. On s'est plus entraîné au Canada qu'au Brésil. Par contre, physiquement on était bien. Cela était dû à la préparation physique pour le tournoi des VI Nations. Mais on se rend bien compte que le VII est différent. On se sentait un peu perdu sur le terrain, au niveau du placement. Et le VII nécessite de plaquer ET de rucker, ce dont on a peu l'habitude à XV.

Vancouver au mois de mars... vos compatriotes brésiliens ont joué avec le bonnet et l'écharpe ou ils se sont acclimatés aux rudesses climatiques canadiennes ?

Ca allait franchement ! Le stade était couvert et, avec les équipes et les supporters il faisait bien 15°C. Mais ne crois pas qu'il fait chaud partout au Brésil, il y a des villes dans les terres où tu dois mettre une doudoune en hiver !

Prochaine étape ?

Notre prochaine date aura lieu à Hong-Kong (8 au 10 avril). L'enjeu sera plus important encore qu'ici à Vancouver, car nous jouerons notre place sur le circuit mondial l'an prochain. On va jouer les Tonga, le Maroc et le Japon. Le but est de gagner le tournoi pour intégrer les World Series.

Et c'est possible ?

Mouais... (temps de réflexion) on va travailler, on a nos chances !

Merci à Le Roi Dodo pour cet article ! Vous pouvez vous aussi nous soumettre des textes, pour ce faire, contactez-nous !

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  • dimi44
    5719 points
  • il y a 8 ans

Ce qui ce passe au Brésil au niveau du rugby est super et qu'il continue à progresser.

C'est une bonne pour eux aussi, de très bon joueurs c'est eux là.

Vive le Rugby brésilien !!!!!

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