VIDEO. Le Tournoi des 6 espoirs
Stuart Hogg : Plus qu'un espoir pour le rugby écossais.
Qui sont les jeunes talents qui brilleront durant ce Tournoi ? Nous vous proposons un petit tour des six sélections.
En 2013, Tim Visser, Simon Zebo ou Justin Tipuric comptaient parmi les révélations du Tournoi des 6 Nations. Cette année des équipes comme l’Angleterre ou la France ont fait la part belle à la jeunesse. Qui seront les jeunes talents qui brilleront durant ce Tournoi ? Nous vous proposons un petit tour des six sélections pour en sortir l’espoir qui pourrait exploser à la face de l’Europe cette année.

Jack Nowell (Angleterre) : L’ailier ou arrière de l’équipe d’Exeter devrait être l’une des attractions de ce tournoi. Un an et deux mois seulement après ses débuts en Premiership il sera titulaire pour jouer contre l’équipe de France ce samedi. Très rapide, doté d’appuis exceptionnels, le joueur de 20 ans et un feu follet aimant relancer chaque ballon et prenant parfois des risques inconsidérés. Nul doute qu’il contrôlera ses pulsions offensives et saura jouer les coups aux bons moments pour son premier tournoi. En Angleterre on attend de lui qu’il ouvre des espaces pour ses coéquipiers, une qualité qui manque parfois au pur finisseur Chris Ashton que Nowell remplace samedi.



Tommy Allan (Italie) : Si jeune et ayant déjà une carrière mouvementée, Tommy Allan aurait pu briller avec l’équipe d’Ecosse mais sera bien dans le staff italien pour le Tournoi 2014. Il était en effet une pièce centrale des équipes jeunes écossaises (-17 ans, -18 ans, -20 ans). L’italo-écossais (sa mère est italienne) a rejoint Perpignan en 2013 après une pige en Afrique du Sud à la Western Province. C’est dans le club catalan qu’il rencontre Giampiero De Carli, entraineurs des avants de Perpignan, et Tommaso Benvenuti, international italien, qui auront tous deux une grande importance dans sa décision de jouer pour l’équipe d’Italie. A l’USAP il profite cette saison de la blessure de Camille Lopez pour prendre une place de titulaire assez régulièrement. Ce n°10 ayant souvent joué au centre aime attaquer la ligne. Très technique il est aussi un bon buteur ce qui manque cruellement à l’équipe d’Italie depuis plus de dix ans.



Ryan Bevington (Pays de Galles) : Sélectionné avec le Pays de Galles seulement 4 fois depuis sa première apparition en 2011, Ryan Bevington, ce pilier à la gueule d’ange, pourrait exploser cette année. Dans la plus pure tradition galloise Bevington est un pilar joueur, qui aime se proposer en soutien dans la ligne de trois-quarts. Il reste tout de même solide sur les phases arrêtées où ses 115 kilos lui offrent une assise honorable. Dans le groupe gallois où les joueurs titulaires sont très ancrés et semblent indéboulonnables, Bevington devra montrer l’étendue de ses capacités lorsqu’il entrera en jeu. Remplaçant à Cardiff samedi pour la rencontre face à l’Italie, il pourra faire ses preuves dans une rencontre qu’on peut imaginer ouverte.



Jules Plisson (France) : Débuter comme titulaire au poste d’ouvreur contre l’Angleterre pour le premier match du tournoi des Six Nations, cela pourrait être un cadeau piégé pour Jules Plisson. Le jeune joueur du Stade Français semble faire l’unanimité dans le monde du rugby. Talès blessé, Trinh Duc encore et toujours mis de côté, Michalak devenu remplaçant à Toulon, le stadiste a une belle opportunité durant ces mois de février et mars. Doté d’un bon jeu au pied, d’une vision du jeu très juste, et étant capable de jouer les bons coups lui-même, Jules Plisson semble tout avoir pour devenir un grand n°10. Et en plus de tout cela il tape les drops à la perfection…A lui de prendre ses responsabilités durant ce tournoi qui pourrait lancer sa carrière internationale.




Stuart Hogg (Ecosse) : A 22 ans, Stuart Hogg a déjà 15 sélections en équipe nationale. Au cours de l’année 2013 ce trois-quarts polyvalent a pris une dimension impressionnante. Avec les Lions Britanniques, l’équipe d’Ecosse ou en club avec les Glasgow Warrios, il a fait parler la poudre tous les week-ends. Même lorsque son équipe était en difficulté il a toujours fait repartir le groupe vers l’avant grâce à ses appuis du diable, son excellente vision du jeu et son physique très solide. Il est sûrement la petite pépite du XV du Chardon pour les 10 ans à venir, comme l’ont été Chris Paterson ou Gregor Townsend lors des décennies passées. Dimanche, face à l’Irlande, il sera titulaire à l’arrière, son poste de prédilection malgré de bonnes aptitudes à l’ouverture voire au centre. Il devrait faire encore étalage de son impressionnant bagage technique et physique.



Jordi Murphy (Irlande) : Le troisième ligne centre du Leinster a profité cette saison des pépins physiques de Jamie Heaslip pour se montrer en club et prendre une place dans le squad irlandais pour le tournoi. Plus proche de Picamoles que d’Heaslip dans son style de jeu, Murphy est très puissant, solide à l’impact, et aime le jeu offensif. Il se propose souvent dans la ligne de trois-quarts, au soutien de ses centres, où il fait de gros dégâts dans les défenses de Pro12. A 22 ans il a l’occasion de devenir une excellente alternative au poste de troisième ligne centre en équipe d’Irlande.

Merci à Jacky Matelon pour cet article ! Vous pouvez vous aussi nous soumettre des textes, pour ce faire, contactez-nous !

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  • remxl
    1179 points
  • il y a 10 ans

jules plisson a su dynamiser le XV de france

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