VIDEO. Finale NRL : Shaun Kenny-Dowall des Sydney Roosters a joué 75 minutes avec la mâchoire fracturée
NRL : Shaun Kenny-Dowall a joué la finale avec la mâchoire fracturée.
Refusant d'abandonner ses coéquipiers en finale de la NRL face aux Manly Sea Eagles, Shaun Kenny-Dowall des Sydney Roosters a joué avec la mâchoire fracturée.
Lorsqu'on est un sportif de haut de niveau, il est très dur de devoir abandonner. Mais comme il existe des blessures qui n'entravent pas l'effort sportif, il existe également des sports où l'on peut continuer à jouer malgré tout. On pense ici au basketball, où il n'est pas rare de voir des joueurs tout donner sur un parquet en dépit d'une cheville tordue ou d'un doigt retourné. En ce qui concerne le rugby, on est encore plus dans l'extrême. Les blessures sont en effet légion dans ce sport de contact et nombreux sont les joueurs qui désirent rester sur le pré aux côtés de leurs coéquipiers malgré une pommette éclatée ou un doigt en vrac. Shaun Kenny-Dowall fait partie de ces joueurs-là. De ceux qui, pour jouer l'intégralité d'une finale, sont prêts à serrer les dents.

C'est du moins ce que le joueur des Sydney Roosters à tenter de faire en finale de la NRL face aux Manly Sea Eagles ce dimanche alors qu'il a vu sa mâchoire être fracturée en début de rencontre. Après avoir recraché une dent et du sang, Shaun s'est remis au boulot. Refusant de dire à ses coéquipiers ou encore à son staff quelle était sa gêne. « Je ne voulais pas laisser tomber mes coéquipiers. C'est tout ce à quoi j'ai pensé, confiait-il à l'issue de la rencontre via le New Zealand Herald. Je savais que quelque chose n'allait pas, car j'ai commencé à cracher du sang. Mais je me suis uniquement concentré sur ce que j'avais à faire durant 80 minutes. » Malgré une douleur qu'on imagine importante et surtout une mâchoire qui gonflait, il s'est appliqué à donner le meilleur de lui-même. Et ça a plutôt bien fonctionné puisqu'il a inscrit un essai décisif à l'heure de jeu alors que les Roosters venaient d'en encaisser deux coup sur coup.



Ce n'est qu'après la rencontre qu'il a accepté de prendre des antidouleurs alors que le médecin de l'équipe a constaté qu'il souffrait effectivement d'une petite fracture. Le coach des champions de NRL Trent Robinson a d'ailleurs avoué qu'il avait senti que quelque chose n'allait pas chez lui à la mi-temps, mais, que craignant le pire, il avait renoncé à lui demander. « Nous savions que c'était un dur. C'est la première fois que j'entends un truc pareil », a lancé Anthony Minichiello, le capitaine des Roosters. À vrai dire, ce n'est pas la première fois qu'un joueur de XIII joue une finale dans cet état. En 1970, le célèbre joueur des New South Wales, John Sattler avait lui aussi joué avec la mâchoire fracturée après avoir reçu un coup-de-poing. C'était déjà face aux Manly.
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  • Grisou
    17632 points
  • il y a 10 ans

Oui ok, l'algésal c'est un anesthésique local... Ils ont été mis sur liste des substances dopantes, mais dedans c'est de l'aspirine et un anti-acide... Tu peux prendre des anti douleurs tant que tu veux, anti-inflammatoires et morphiniques, un nez ou une côté pétée, ca fait mal quoi qu'il arrive ! Ca apaise (et encore pas tout le temps) mais tu le sens quand meme passer... Et même, sorti des anti-inflammatoires, tous les analgésiques sont quasiment sur liste de substances dopantes depuis bien longtemps... Bref, le sujet de la discussion c'est qu'il faut en avoir dans le caleçon quand meme pour jouer dans ces conditions !

Alors effectivement, après, d'autres paramètres peuvent jouer (pressions diverses, salaire, sado-masochisme etc...), j'ai pas la prétention de pouvoir me mettre dans la peau d'un sportif de haut niveau, mais pour rester sur le terrain avec des blessures pareilles, il faut avoir un mental de malade (l'adrénaline aidant bien entendu !)

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