TOP 14. La Rochelle éliminée, les affiches des barrages connues, Perpignan vers l’access match
L’UBB en demie, La Rochelle dehors, Perpignan en sursis… la dernière journée du Top 14 a tenu toutes ses promesses. Crédit image : Screenshot CANAL+ Sport
La phase régulière du Top 14 s’est terminée sur un grand huit émotionnel : qualifications, relégation, suspense… tout y était !

L’UBB assure la 2e place, Clermont s’incruste

La saison régulière du TOP 14 a rendu son verdict. Avant cette 26e journée, seul le Stade Toulousain était assuré de son classement. A savoir premier. De son côté, l'UBB devait encore batailler pour sécuriser sa deuxième place.

Chose que les Bordelais ont fait en dominant largement Vannes avec un second acte à sens unique (59-28). Un bonus offensif qui suffit, d'autant que dans le même temps, Toulon s'est incliné à Bayonne (18-10) et terminera 3e, devant les Basques.

Des Bretons qui sont officiellement relégués en PRO D2. De son côté, l'USAP a sauvé sa tête. Du moins, provisoirement puisque les Catalans devront passer par le match d'accession face à Grenoble. Les Isérois ayant encore été battus en finale, ce samedi face à Montauban.

Perpignan a tenu tête au Stade Toulousain (42-28) et termine donc à la 13e place du classement. Rendez-vous la semaine prochaine au Stade des Alpes (samedi 14 juin, 18h). Une enceinte et un adversaire qui leur a déjà réussi par le passé.

La Rochelle éjectée, Castres et Clermont qualifiés

Dans les autres rencontres, La Rochelle a été dominée par Pau (32-18) et laisse filer sa qualification pour les phases finales pour la première fois depuis sept saisons. C'est Clermont qui s'invite aux barrages.

Des Auvergnats qui sont allés battre Montpellier sur sa pelouse (23-10). Le MHR n'avait plus rien à jouer dans cette saison à l'instar de Lyon et du Racing 92. Ce sont d'ailleurs les Racingmen qui l'ont emporté face au LOU, 47 à 34.

Finalement, le Stade Français a réussi à sauver sa tête. Les Parisiens ont pris la mesure de Castres à Jean-Bouin, 21-10. Demi-finalistes l'an passé, ils terminent à la 12e place. Les barrages opposeront donc Toulon à Castres (samedi 14 juin, 21h) et Bayonne à Clermont, le vendredi 13 juin à 21h

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Les Grandes Joutes de l’An 2025

Que sonnent les trompes et que s’élèvent les bannières hautes dans le ciel. L’heure des grandes joutes approche, et les fiers blasons du royaume de l’Ovalie se préparent à croiser le fer sous leurs étendards flamboyants.

Les Corsaires de La Rochelle, hardis marins du Ponant, arborent leurs oriflammes jaune et noir, couleurs des flots et des vents marins firent vrombir leurs catapultes un soupçon trop tard. Privés de leurs robustes porteurs, ils ne purent renverser les Vicomtes du Béarn, seigneurs de Pau, eux-mêmes fauchés aux portes des ultimes joutes. Ces derniers, vêtus de vert et blanc, portent fièrement sur leurs bannières le lion héraldique du Béarn, symbole de leur puissance et de leur droit ancestral. À ces fiers combattants, nul ne saurait reprocher de n’avoir livré bataille avec panache.

Ainsi s’achève un chapitre dans le grand livre des Corsaires. Mais le vent souffle toujours sur les voiles rochelaises, et d’autres récits s’écriront.

Sur le champ des phases finales surgit un preux novice : les Bateliers de l’Adour. Leurs étendards bleu ciel et blanc, couleurs du Labourd et de la terre basque, flottent au vent avec fierté. Maîtres invincibles en leur forteresse de Bayonne, ils s’avancent, héritiers des vieilles guildes fluviales, porteurs des espoirs du pays basque. Leur cité, bastion imprenable, est défendue par des murailles solides comme leurs traditions. Les Bateliers tiennent leur territoire d’une main ferme, sous le regard vigilant du dragon et de la croix basque qui ornent leurs pavillons.

À leurs côtés, veillent en embuscade les Ducs d’Auvergne de Clermont, arborant leurs bannières frappées de jaune et bleu, rappelant la flamme des volcans et la noblesse de leur duché. Ces fiers guerriers des montagnes et des plaines du sud ne sauraient se contenter d’un simple rôle d’observateurs.

Non loin, les farouches Comtes de Castres, brandissant fièrement leurs étendards bleu et blanc, rappelant la dualité de leur cité, se tiennent prêts. Ces preux seigneurs, issus d’un ancien comté, avancent sans peur ni faiblesse.

Le RCT, bastion des Capitaines de la Royale, fait claquer au vent ses drapeaux rouge et noir. Descendants des marins de la Méditerranée, ils reforgent leurs lames et affûtent leur orgueil, l’épée à la main et le regard tourné vers la gloire.

Mais le trône appartient encore aux Capitouls de Toulouse, maîtres de la cité rose. Leurs bannières rouge et noir flottent haut, symboles d’un pouvoir ancien et d’une cité fière. Couronne vissée sur le front, mais rangs meurtris par les blessures, les Capitouls s’apprêtent à défendre leur royaume jusqu’à la dernière goutte de sang.

Face à eux se dresse la grande armée des Jurats d’Aquitaine. Les fiers Bordelais, vêtus de bordeaux profond, avancent sans crainte ni blessure. Ils règnent en maîtres sur les terres européennes, triomphent en féminines, dominent en Espoirs et déjà, par trois fois, ont fait ployer les Capitouls. Cette année, les dieux du rugby semblent sourire aux Jurats.

Que le cor retentisse, que les estrades se couvrent de peuple en liesse. Les joutes s’ouvrent. Nul ne sait quel blason flottera au vent le soir de la grande finale.

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