RUGBY. ''Garde ta bouche fermée'', la réponse cinglante d'Etzebeth à Lawes sur fond de joute verbale
Avant les phases finales, une guerre de mots entre Eben Etzebeth et Courtney Lawes capte l'attention du monde du rugby. Crédit image : Screenshot
Entre Lawes et Etzebeth, les mots volent aussi bas que les plaquages. Un affrontement médiatique qui précède les demi-finales des compétitions européennes.

Alors que les phases finales européennes sont sur le point de commencer, un duel verbal hors des terrains attire l'attention. Eben Etzebeth, le colosse des Sharks, et Courtney Lawes, la légende de Northampton, s'affrontent par média interposé. Et ce, alors que leur équipe respective ne participe pas à la même compétition.

Malgré l'intensité des propos échangés, Eben Etzebeth et Courtney Lawes ne se croiseront pas sur le pré ce week-end. Etzebeth se prépare pour la demi-finale de Challenge Cup contre Clermont, tandis que Lawes affronte le Leinster en Champions Cup.

La querelle a pris racine lors du quart de finale de la Champions Cup, où Northampton a infligé une lourde défaite aux Bulls de Pretoria (59-22) en marquant pas moins de neuf essais aux visiteurs. Cette rencontre, marquée par un turnover massif côté sud-africain, a été l'étincelle de la controverse. Le manager des Bulls, Jake White, avait alors décidé de jouer avec une équipe largement remaniée, suscitant étonnement et critiques. À l'issue de cette rencontre, Courtney Lawes s'était exprimé avec véhémence, critiquant l'approche sud-africaine qu'il jugeait exagérée.

"À mon avis, c'est une chose très sud-africaine de faire tout ce carnaval autour de cela, de parler dans la presse des huit vols différents". Une manière selon lui de mettre la pression sur les Saints et la retirer aux Bulls. "Je vous garantis que beaucoup de choses là-bas étaient au moins exagérées".

La riposte d'Eben Etzebeth ne s'est pas fait attendre. Lors d'un podcast récent, le deuxième ligne a vivement réagi aux commentaires de Lawes. "Ils ont reçu beaucoup de critiques après leur défaite et c’est un peu injuste. J’ai vu qu’il avait dit que c’était 'une méthode sud-africaine'. Il ne sait pas ce qui se passe en Afrique du Sud, alors il devrait garder sa bouche fermée", a-t-il déclaré, défendant l'intégrité des Bulls et de sa nation.

Etzebeth rappelle que le choix de l'équipe appartient à l'entraîneur. Ce dernier avait sans doute conscience que la tâche serait compliquée sur la pelouse des Saints. "Dans la Champions Cup et la Challenge Cup, si vous n'obtenez pas de demi-finale à domicile, les chances de gagner cette compétition sont très faibles. Vous êtes loin de chez vous pour les quarts, puis c'est une demi-finale à l'extérieur contre Leinster et ensuite vous devez probablement rejouer en Europe contre Toulouse."

Quatrièmes au classement de l'URC, les Bulls ont sans doute choisi de se focaliser cette compétition aux dépens de la Champions Cup. A l'inverse, les Sharks, 13e, font de la Challenge Cup leur objectif principal. "Nous avons eu une saison vraiment décevante jusqu'à présent et la Challenge Cup est notre grande rédemption, elle peut apporter un peu de côté positif à la saison." Surtout, elle peut permettre aux Sharks d'être la première équipe sud-africaine à soulever un trophée européen. Lequel garantit une place en Champions Cup l'an prochain.

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Par contre si ça doit dépasser le stade des invectives entre eux , ne comptez pas sur moi pour me mettre au milieu

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