Rugby à 7 - Les Bretons des Sea South déterminés à se faire une place
Les Sea South débarquent sur le circuit. Crédit photo : Régis Clergeau.
Fondés début 2019, les Sea South Sevens débarquent ambitieux sur le circuit. Avec la volonté de représenter la Bretagne.

Il y a d’abord eu les Spered Sevens de Rennes, première association de rugby à sept en Bretagne. Il y aura désormais les Sea South Sevens. Le projet notamment mené par Quentin Laverdure et Julien Puyau, tous deux passés par la formation du RC Vannes, est désormais bien concret. L’association, lancée début 2019, est officiellement sur le circuit et a joué ses premiers matchs au Howard Hinton de Tours, obtenant une très solide troisième place, après avoir validé leur ticket pour la Cup, du Challenge CB7s. 

‘’Promouvoir trois variantes du rugby en Bretagne, le Sevens, le Touch puis le Beach est le premier objectif de l’asso’’, explique Julien Puyau. ‘’Ce sont des variantes du rugby à quinze, très peu pratiquées dans notre région. Nous voulons être l’entité qui rassemble les joueurs et leur permettre de progresser. Sur le plan du sept, qui est notre premier cheval de bataille, nous faisons participer un maximum de profils cette année afin de préparer 2020 et de développer une équipe expérimentée et une autre en développement’’. 

Le fruit d’une période difficile

Solides à Tours avec une seule défaite au compteur et un succès important en petite finale, dans le sillage des Espoirs vannetais Matthys Grattien, Lucas Ollion et Nicolas Clergeau, les Sea South souhaitent principalement s’appuyer sur des joueurs issus des collectifs des clubs morbihannais et finistériens tels que Vannes donc mais aussi Plouzané, dont l’équipe fanion évolue en Fédérale 3 (et rêve de Fédérale 2), et Brest. Tout en renforçant le collectif avec des profils venus d'autres clubs. 

‘’Le bureau s’est construit autour de quatorze personnes ayant entre 19 et 24 ans, on a traversé des périodes de doute sur l’orientation à prendre et sur la réussite du projet, mais les débuts positifs du groupe nous donnent raison’’. La création de l’association est le fruit d’une période difficile pour Julien Puyau. ‘’Après un KO à l’entraînement, peu suivi médicalement, j’ai fait une dépression et arrêté le sport pendant six mois. J’ai repris le rugby à l’occasion d’un stage universitaire en Allemagne au cours duquel j’ai eu l’occasion d’évoluer à deux reprises en Bundesliga et en Coupe''. 

''J’ai ressenti énormément de plaisir à retrouver le ballon dans le club du TSV Handschuheim, qui mêlait nombreuses nationalités, internationaux à 7 et débutants'' explique-t-il. Avant d'ajouter : ''après cette expérience de vie, je voulais retrouver ce plaisir et monter une association avec amis et anciens coéquipiers est une opportunité que j’ai voulu saisir, tout en rejouant à quinze’’. Après plusieurs mois de préparation, les Sea South Sevens, sont désormais partis à l’assaut de l’Hexagone. Beaj vat*. 

*Bonne route, en breton. 

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@Flane @Ahma @hasiotus Le nom a décidé en anglais après une double concertation, la première en novembre dernier où l'idée était d'avoir un nom breton pour notre idée, difficilement prononçable... Le débat a été relancé en janvier par notre marraine, Caroline Drouin, qui nous a posé cette question. Nous nous sommes donc lancés dans un brainstorming de valeurs et d'idées à défendre, en français d'abord puis traduite. Les noms proposés ne convenaient alors nous avons validé l'anglais SEA SOUTH SEVENS.

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