Quentin Leclerc : « Je sais que je vais pouvoir remarcher, et c’est ça qui me motive »
L'Olympique marcquois soutient Quentin Leclerc.
Gravement touché à la colonne lors du match entre Armentières et l'Olympique marcquois , Quentin Leclerc de l'Olympique marcquois se bat pour remarcher.
Le 19 octobre dernier, le match entre Armentières et l'Olympique marcquois (Fédérale 3) a pris une tournure dramatique lorsque Quentin Leclerc, joueur marcquois âgé de 24 ans, a dû être évacué par les pompiers vers le CHR de Lille. En cause, une lourde chute suite à une touche qui a provoqué un hématome au niveau de la colonne vertébrale. Si dans un premier temps le deuxième ligne a seulement demandé au soigneur de lui mettre un peu de froid, il a rapidement compris que la blessure était plus grave. « Je suis tombé comme une feuille, raconte Quentin. Je ne sentais plus mes jambes. » Après avoir été porté sur le bord du terrain, il s'est en effet écroulé. « Je savais que c'était grave, mais je ne devais pas paniquer pour ne pas faire paniquer tout le monde. » La suite, il ne s'en souvient plus vraiment, notamment à cause des médicaments qui lui ont été administrés.

Plus de deux semaines se sont écoulées depuis l'incident. « C'est compliqué. Je ne peux toujours pas marcher. » Au soir du match, ses deux jambes étaient paralysées. Désormais, seule la jambe gauche refuse de bouger, « de la fesse jusqu'au pied. » Selon les médecins, il pourrait retrouver l'usage de ses deux jambes d'ici 6 à 8 mois. Mais pour y parvenir, Quentin Leclerc va devoir en baver, mais « c'est un guerrier, il est costaud », comme le décrit Fred Alluin, président de l'Olympique marcquois, dans la Voix du Nord. En effet, le jeune rugbyman n'a qu'une seule idée en tête, remarcher. « Le plus important, c'est ma santé. Je ne veux pas entendre parler de ce qui se passe autour. » Il a donc choisi de ne pas regarder la page de soutien qui a été créée sur Facebook. Ne lui parlez pas non plus de la plainte contre X qui a été déposée suite à sa blessure par Philippe Simoneau, l’ancien président de l’Olympique marcquois rugby, qui, en tant qu’avocat, représente les intérêts du joueur. « Je ne veux pas savoir. Mon avocat et mon père s'en chargent. Je veux seulement penser à ma blessure. »

Il faut dire qu'il n'a pas vraiment le temps de cogiter. Du côté du centre de rééducation L'ESPOIR à Lille, ses journées sont bien remplies. « Je me lève à 7h, puis j'enchaîne avec le kiné et la musculation avant de manger. Après les visites, nouvelles séances de kiné et de musculation. » Le tout jusqu'en fin d'après-midi. « Au début, j'ai rigolé quand on m'a dit que faire de la kiné était fatiguant. Mais à la fin de la journée, je suis exténué. » Il faut dire qu'il ne se ménage pas, quitte à repousser ses limites physiques. « Certains mouvements me font mal, mais je veux continuer à travailler. » Soutenu par ses proches, il sait que d'autres, à commencer par les pensionnaires du centre, n'ont pas sa chance : « Je sais que je vais pouvoir remarcher, et c'est ça qui me motive. » Dans quelque temps, et si tout va bien, il pourra regagner son domicile et ne reviendra au centre qu'en journée pour les séances de kiné et de musculation. Du côté de Philippe Simoneau, on cherche seulement à faire « la lumière sur les circonstances dans lesquelles Quentin a été blessé. » Il précise cependant dans la Voix du Nord que « "des indices concordants" lui font craindre que Quentin, ancien joueur d’Armentières, ait fait l’objet de menaces avant et pendant le match. »
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  • Kadova
    31045 points
  • il y a 9 ans

Bravo a ce garcon plein de courage qui au moment de sa blessure a pense a ne pas faire paniquer les autres. Superbe mentalite. Et avec une telle volonte, il remarchera, c'est sur.
Quant au reste, laisson la justice faire son travail.

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