Mujati évoque les quotas de joueurs noirs chez les Boks
Le pilier sud-africain s'est imposé à Northampton.
Longtemps hanté par son passé, le futur pilier du Racing-Métro, actuellement chez les Saints de Northampton, revient sur son histoire et évoque les quotas chez les Boks.
Longtemps resté silencieux sur son histoire personnelle, le pilier des Saints de Northampton, Brian Mujati (28 ans, 12 sélections) évoque aujourd’hui dans le Daily Mail les raisons ayant entraîné son départ d'Afrique du Sud pour la Premiership. Selon l’ancien joueur des Stormers, il ne devrait ses sélections avec les Springboks qu’à sa seule couleur de peau. Un récit, dont les faits se sont déroulés en 2008 alors que l’Afrique du Sud est en tournée en Europe, que rapporte le site sud-africain, Rugby365 :

Bismarck du Plessis se blesse contre l’Ecosse dès l’entame. En tant que remplaçant, je joue ensuite toute la rencontre. Après cette victoire, se présente l’Angleterre pour le dernier match de la tournée. Le lundi, en descendant pour le petit-déjeuner, je me rends compte qu’ils ont fait venir Jannie du Plessis d’Afrique du Sud. Sur le coup, je me dis qu’il est là en couverture, mais lors de l’entraînement, il répète tous les lancements. Puis vient le moment de l’annonce. Ce sera lui le titulaire. A ce moment-là, je suis dégoûté. »

Selon lui, la raison est simple : L’Afrique du Sud sélectionne les joueurs selon « leur race, parce qu’il faut avoir deux ou trois joueurs noirs dans l’équipe», ajoute-t-il. « A ce moment, j’étais certain de faire partie de ces joueurs. » Il décide alors de partir. Loin, là où l'on a besoin de lui. En colère, il espère néanmoins qu’il va être rappelé par les Boks. Sans doute pour se prouver à lui-même qu’il avait tort. « J'ai été fou de penser ça ! ». Mais cela ne l’empêche pas de faire le boulot avec les Saints.



Mujati fut aussi forcé de partir suite aux rumeurs entourant son père. En effet, ce dernier aurait aidé à confisquer des fermes au Zimbabwe alors que Brian Mujati était encore enfant. Il aurait ensuite utilisé l'argent ainsi récolté pour financer la carrière de son fils. Une sombre histoire que le pilier a également tenté de fuir tout en niant avoir eu le moindre contact avec son père depuis des années. Aujourd’hui c’est avec l’esprit clair qu’il s’apprête à rejoindre le Racing-Métro. Rappelé par les Boks en 2011 pour le mondial, il n’a cependant pas pu retourner au pays pour des raisons administratives. « Mon histoire avec les Boks a touché à sa fin. Mais savoir qu’ils me voulaient a suffi à m’apaiser. »

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On peut pas leur prendre Nelson Mandela
Et leur donner François Hollande ?! Si il veut l'égalité c'est l'homme idéal !!

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